nn
11/01/2008
Les choix éclairés de systèmes sociaux, l’interrogation sur les finalités, les modes de vie, tout cela est devenu une question de survie de l’espèce humaine et non plus de pompeux propos de café du commerce.
Ici ou là des observateurs intelligents et informés montrent des mécanismes cachés, dissolvent les superstitions, démasquent les impostures, redonnent espoir.
Cet article sur notre pathétique parvenu, bouffon et apatride, quel coup, quelle tritesse !
Victor Hugo, je crois, disais des jeux de mots dont il était un prolifique manufacturier, qu’ils étaient la fiente de l’esprit. Il nous faisait savoir ainsi ce qu’il préférait dans son immense production cérébrale (et il était trop modeste à l’égard de ses rébus et autres calembours, qui sont parmi les meilleures trouvailles du français classique)
Notre ami Grasset, lui, ne hiérarchise pas la qualité de ses épanchements. J’ai beau chercher, je ne vois pas plus que du simple onanisme dans la masturbation dont on nous rend témoin ici.
Chez Diogène ou chez Démocrite, l’onanisme (ou la pétomanie, ou toutes les farces auxquelles les cyniques se livraient) étaient les points de départ ou le point d’orgue d’un enseignement.
Chez dedefensa, seulement la petite trogne rolexisée du garçon coiffeur dans une main pendant que l’autre s’active.
Vivement Jean-Marie Bigard à la présidence, que l’on passe enfin aux choses sérieuses !
DUCLOS
13/01/2008
Quelle déception cet article.
Beep
13/01/2008
A propos du soi-disant non conformisme du Président je crois qu’il faut faire la difference entre ce qui relève de la communication et ce qui découle des tendances naturelles.
Un système de communication bien rodé gère en continu l’image présidentielle en exploitant le profil du chef de l’Etat pour faire diversion .
le Président ne s’en plaignant pas ,certains disent qu’il est exhibitionniste.
Si on décode un tant soit peu la situation ,on voit un gouvernant sans grands moyens,craignant la vindicte populaire d’autant plus qu’il est là pour faire passer en force des directives venues de structures supra-nationales.Il cherche une parade,il trouve un stratagème :il se met en scène
avec d’autant plus de facilité qu’il est un acteur -metteur en scène né.
il se montre donc avec complaisance sous le jour d’un homme presque ordinaire avec ses déboires ses succès ,ses qualités et ses défauts,son côté parvenu ,bref une célébrité décomplexée vis à vis de l’argent indifferente aux commérages ,l’idole
de ses admirateurs et la tête de turc de ses détracteurs.Il y a là de quoi occuper tout le monde,et pendant que se déversent des rivières d’encre à son sujet la politique suit son cours le vrai, celui que l’on ne peut pas voir parce que nous regardons ailleurs.
Ne nous y trompons pas ,le chef de l’Etat n’est pas un intermittent du spectacle ni un citoyen ordinaire,parvenu en haut de l’échelle le pouvoir d’achat n’a plus qu’une importance secondaire à ses yeux ,il a des préoccupations plus dignes de sa fonction ,il nous couve une politique de civilisation.
Arrêtons d’être hypnotisés par le décor !ou le réveil sera douloureux.
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