Forum

Article : Changement de point de vue

Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier

La crise US n'est-elle pas une illusion?

Jean-Paul Baquiast

  31/08/2010

Je commence à me demander si la crise - sinon l’effondrement - des USA, que nous observons et commentons tous, ne serait pas en fait une illusion. Le coeur du système de puissance demeure peut-être plus fort que jamais. J’entends les différents MIC (militaires et civils) , le soft power de la communication, les réseaux de contrôle du monde entier (par ex. le SAIC) et finalement une “élite de super-riches”, les milliardaires en $ jouant sur la scène internationale avec la plus grande aisance. Tous ces intérêts se fichent pas mal de l’effondrement de la société américaine pauvre, comme de celui de l’Europe et autres alliés. Ils attisent au contraire l’islamisme, notamment chez nous, comme moyen de nous tenir en laisse. Ils se fichent aussi de la crise environnementale qui leur sera une autre façon de nous rendre dépendants de leur puissance (voyez les campagnes pour le geoengineering, market driven comme il se doit). Ils ne craignent évidemment pas non plus les grands émergents (Chine), qui seront plus que jamais empêtrés dans leurs problèmes et en retard de technologies. Je vais peut-être faire un papier pour ouverture libre sur ce thème.

L'agonie risque d'etre longue

Cospas

  01/09/2010

Assurément, ce n’est pas pour ce siècle que l’Occident se libèrera du maléfice moderniste… Pour stopper la dégénérescence de cette civilisation, il faudrait le temps pour qu’une véritable élite spirituel se développe et acquiert assez d’influence sur la société  pour la faire retourner vers un modèle traditionnel qui se baserait sur des principes immuables et transcendant…  Sans compter le pouvoir des démons à visages humain, sacrificateurs d’enfants.

Pour le coup, voici quelques documents très troublants sur une sortes d”’élite” composée de tout une kyrielle de notables pratiquant des sacrifices humains de manière ritualisés avec “grand prêtre”  etc, en toute impunité.

-Témoignage des enfants de Pierre Roche, président de chambre de cour d’appel évaporé mysterieusement en 2002 ...
http://www.dpstream.net/index.php?action=aff-film&film=70452&liste=1

-Documentaire passé sur France3 en 98: un reportage tournant autour d’enfants ayant été emmené par leur père dans des résidences huppées pour se faire violer et assister à des tortues et sacrifices humains ritualisés , avec interview des enfants, de la mère, des psychologues, des policiers suivi d’un débat sur le plateau. Encore une fois, on nous apprend que ces gens bénéficient de protections

http://www.dpstream.net/index.php?action=aff-film&film=70448&liste=1s

Certes, le terme "rejet" est un mauvais procès,

Dominique Larchey-Wendling

  01/09/2010

Je le reconnais bien volontiers.

En fait, je me faisais plutôt la réflexion suivante : la critique de la mystification du 9/11 est une arme tellement puissante contre l’américanisme, et vous avez toujours refusé, me semble-t-il, d’envisager de l’utiliser. “L’affaire Assange” me parait un outil bien moins efficace par son aspect grotesque dès le début. Mais cette réflexion était effectivement secondaire.

La question de la vérité vous a un peu piqué au vif, en tous cas, c’est ce que j’ai senti dans quelques articles qui ont précédé celui-ci. Mon opinion est que le refus (quasi général dans le système de la communication) d’accepter ne serait-ce que le questionnement de la mystification du 9/11 (quelque que soit la réalité des faits) a profondément affaiblit l’attachement à la recherche de la vérité, au point de la faire passer pour presque obscène, tellement les mises en cause deviendraient profondes et déstabilisantes.

Peut-être faut-il en revenir à la citation attribuée à Jeb Bush :

“The truth is useless. You have to understand this right now. You can’t deposit the truth in a bank. You can’t buy groceries with the truth. You can’t pay rent with the truth. The truth is a useless commodity that will hang around your neck like an albatross all the way to the homeless shelter. And if you think that the million or so people in this country that are really interested in the truth about their government can support people who would tell them the truth, you got another thing coming. Because the million or so people in this country that are truly interested in the truth don’t have any money.”

En un mot, la vérité n’a aucun intérêt pour les élites américaines, seul l’argent compte. Il est vrai qu’on ne peut attacher aucun chiffre à la vérité, ne serait-ce que pour voir qui a la plus grosse. Qu’en est-il des élites européennes ?

Désynchronisation & Japanification occidentale

Francis Lambert

  01/09/2010

1. Il faut prendre en compte le temps et la vitesse. (2009/08/09 Alvin Toffler, par Virginie Robert à New York)

Cette économie opère à très grande vitesse. Les banquiers à Wall Street créaient dans la nuit de nouveaux instruments financiers qui étaient commercialisés dans la seconde en Europe et dans le reste du monde. C’étaient des instruments complexes, qui étaient mis sur le marché avec une telle rapidité que cela ne donnait à personne le temps de comprendre de quoi il s’agissait.
La vitesse est devenue un facteur crucial dans l’économie, mais qui enseigne cela ?

(Le temps, l’espace et le savoir ... la désynchronisation de l’homme unidimensionnel, Toffler + Marcuse ?)

• La finance à Wall Street va très vite, le gouvernement et les institutions de Washington très lentement. Ce sont des paramètres incompatibles. Il faut d’abord repenser au temps de réponse que l’on accorde. Le système est totalement désynchronisé.
• Un autre facteur à prendre en compte est celui de l’espace.
Aujourd’hui, le monde est globalisé, ce n’était pas vrai pour les récessions du passé. C’est pourquoi je suis convaincu que chercher dans le passé des réponses n’est vraiment pas adapté.
• Je le répète encore une fois, le temps, l’espace et le savoir sont les éléments différenciateurs avec les systèmes précédents, mais aussi avec d’autres pays et d’autres cultures. L’alignement des pays va changer.
Il faut que les gouvernements et les économistes reconnaissent l’importance du savoir.
Quand on fait un plan de relance, il y a un grand danger à investir dans des infrastructures obsolètes

2. Bienvenue dans la »japanification »

des Etats-Unis! Cette expression, utilisée tout récemment par le stratégiste de Merrill Lynch, Michael Hartnett, n’est-elle qu’une boutade ou insinue-t-elle que le pays est à l’orée d’une longue traversée du désert jalonnée de déflation, d’une interminable récession et d’un grand cycle baissier affectant les bourses?

Les Etats-Unis subiront-ils le même sort que le Japon qui n’en finit plus de se battre et dont les taux d’intérêts sont à zéro depuis 20 ans? En fait, Merrill Lynch et quelques rares analystes lucides, quoique terriblement pessimistes, prévoient des taux Américains sensiblement réduits jusqu’à 2020 ponctués d’une croissance moyenne de 1 à 1.5% sur les 20 ans à venir, un Dow Jones dont les valorisations seraient divisées en deux et un marché immobilier condamné à chuter de 30% supplémentaires pour la même période… Ce scénario catastrophe est-il vraisemblable après les 7’300’000 emplois déjà perdus aux USA, après les faillites immobilières, bancaires et en dépit des multiples plans de relance … ou ces précédents le rendent-ils au contraire crédible?

Quoiqu’il en soit, notre monde semble avoir aujourd’hui complètement perdu ses repères: Comment interpréter sinon le rendement actuel sur les Bons du Trésor Britannique à 10 ans qui rémunère à hauteur de 3% quand le taux d’inflation est de … 3.1%? Une seule signification: que les investisseurs sont disposés à placer gratuitement, voire à perdre même un peu, en échange d’avoir la certitude de recevoir leur placement dans 10 ans! En d’autres termes – et énoncé brutalement –

le monde se prépare à la « japanification » Occidentale
et ajuste ainsi ses portefeuilles en fonction de la déflation à venir.

M.Santi http://www.gestionsuisse.com/2010/chronique-d’une-agonie-a-venir/#more-1638

3. Japanification : “Grands Emprunts” pour “Investissements d’Avenir” ...

Cce qui se produisit au Japon à l’entame de la dernière décennie du XXe siècle.
▪ Nous n’avons cessé d’écrire que le Pays du Soleil Levant ne s’en est toujours pas remis… Toutefois, vous seriez assez surpris de découvrir à quoi ressemble aujourd’hui ce pays après 20 ans de “crise”. Sitôt la folie immobilière jugulée par la camisole du tarissement du crédit, le Japon s’est lancé dans une orgie d’investissement dans les infrastructures : rien ne semblait alors trop grand, trop coûteux, trop démesuré aux yeux des dirigeants nippons.

C’est ce que j’ai pu constater au cours de la quinzaine de jours que j’ai passé à sillonner le Japon en famille.
Des autoroutes se mirent à traverser les montagnes, avec des portions où l’on compte pas moins de 40 kilomètres en tunnel et 10 kilomètres en viaducs sur une distance de 50 kilomètres.
Sur les routes secondaires, il a suffi qu’un ancien évoque un petit éboulement rocheux lors d’un violent tremblement de terre en 1954, à trois kilomètres de la sortie du village, pour que surgisse un paravalanche de deux kilomètres, doté de sa piste cyclable (séparée des voies de circulation par un rail de sécurité) et d’un incontournable distributeur automatique de boissons fraîches à chacune de ses deux extrémités.

Philippe Béchade, http://www.la-chronique-agora.com/articles/20100901-2989.html

Petit à petit…

Laurent Demaret

  02/09/2010

Associated Press:
WASHINGTON (AP)—Is the tea party the new Republican The grass-roots network of fed-up conservative-libertarian voters displayed its power in its biggest triumph of the election year: the toppling of Sen. Lisa Murkowski in Alaska’s GOP primary. Political novice Joe Miller is the fifth tea party insurgent to win a GOP Senate nominating contest, an upset that few, if any, saw coming.
....
http://hosted.ap.org/dynamic/stories/U/US_TEA_PARTY_POWER?SITE=KMOV&SECTION=HOME&TEMPLATE=DEFAULT

Certes une hirondelle ne fait pas le printemps, 5 non plus mais ça crée une ambiance déjà.

A noter, pour moi qui trouve que les politiciens vérifient souvent le puéril adage “C’est celui qui dit qui est”, la phrase du vice-président Biden:
Vice President Biden has led the charge, painting “the Republican tea party” as “out of step with where the American people are.”