FG
05/12/2017
C'est un petit peu comme PhG qui utilise LGBTQ pour désigner une instrumentalisation de certains faits de sociétés, et qui amalgame bien du monde qui n'a rien demandé dans des choses qui ne les regardent pas. Là, on embrigade toutes les féministes de la planète, afin de débiter des âneries sur la façon dont des femmes jouent un rôle douteux dans les relations internationales. Mais quand Tusk est lâche, que Trump est nul, et qu'ils débitent tous des âneries, le commentateur cultivé a plus de mal à la ramener à coup de phrases crétines et machistes sur les femmes ceci-celà, textes qui ne font que révéler les fantames du mâle qui feint de ne pas comprendre ce qu'il écrit…
Gébelin crétin, Bonnal, bonnet d'âne.
jc
05/12/2017
Vous verriez-vous faisant partie de l'aristocratie H2O?
Ivan
05/12/2017
Ouais, un peu dubitatif. Quelques femmes au milieu d'un océan d'hommes à tous les postes de haut niveau de pouvoir (administration, politique, finance, commerces, science…) vous suffisent pour en déduire ce que vous appelez le matriarcat. C'est un peu court. C'est oublier la tendance du pouvoir à se désirer toujours plus lui-même et donc à vouloir conquérir toujours plus de domaines à régenter. L'inflation du champ du politique, du droit, etc., ne vient que de cela.
Quant à la médiocrité des femmes en place, à leur hystérie, mon hypothèse est que pour émerger dans ce monde d'hommes, des femmes à peu près normales, qui veulent de la rationalité et de l'efficacité et du sens dans leurs actions, vont jeter l'éponge très tôt. Pas folles. Celles qui restent, hors rares exceptions, ce sont les fêlées, les assoiffées de reconnaissance, les revanchardes jusqu'au-boutistes… et les potiches sans qualités.
Disciple égaré
07/12/2017
Moi, j'ai plutôt aimé cette tribune de Monsieur Bonnal, et pensais qu'il fallait relire Le Hareng de Bismarck, d'un certain Jean-Luc Mélenchon… J'avais été frappé à l'époque de la virulence de son propos au sujet de nos chers voisins.
jc
08/12/2017
Homme ou femme? Qui suis-je? Pensé-je comme je suis?
Thom: "L'intelligence, c'est la capacité de s'identifier à autre chose, à autrui."
Autrement dit l'acte de penser est l'acte de s'identifier à autre chose, à autrui.
Thom: "Le mâle est elliptique, la femelle est hyperbolique." (détails dans SSM, 2ème ed. pp. 96 et 97)
Une psychanalyste lacanienne: "Lacan est masculin, Thom est féminin." (sans explication)
Cosmogonie: De toute éternité était l'espace-temps, homogène, en fond d'écran. Une tabula rasa. Puis vint une chiure de mouche. Chiure ou oeuf? De mouche ou pas de mouche. Bref: vint donc un point qui déshomogénisa l'écran. Une cellule totipotente d'où sortira le monde?
Je pense alors avec méthode, c'est-à-dire avec la méthode thomienne: j'essaie de m'identifier au point.
Première façon: je me fais de plus en plus petit, de plus en plus en boule, pour finir par m'identifier au point qui devient donc une cellule qui ne peu peut-être pas tout, mais qui peut ce que je peux, ce qui n'est pas rien.
Deuxième façon: je regarde le point et je le ramène doucement à moi, en le grandissant peu à peu, pour finalement l'identifier à moi.
Peut-on dire qu'une façon de penser est masculine et l'autre féminine?
Dans la première façon le point comme la limite d'un faisceau de cercles concentriques de rayons de plus en plus petits? Dans la seconde le point comme l'intersection d'un faisceau de droites qui remontent à l'observateur?
Cercle=ellipse dégénérée. Droite=hyperbole dégénérée.
Première façon: pensée masculine?
Deuxième façon: pensée féminine?
Dualité homme/femme: transformation cercle/droite.
Inversion stéréographique: https://fr.wikipedia.org/wiki/Inversion_%28g%C3%A9om%C3%A9trie%29
Inversion gnomonique: https://fr.wikipedia.org/wiki/Projection_cartographique
jc
08/12/2017
Je me suis amusé à me psychanalyser avec ces joujous psychanalytiques.
1. J'imagine spontanément que le fond d'écran, l'espace-temps, est blanc. Et, par suite,que la chiure de mouche, le stigmè des anciens grecs, est noire.
2. Pour m'identifier au stigmè, au point, je me pense en cercle noir dont je réduis progressivement le rayon, jusqu'à m'identifier au point noir.
Diagnostic: mâle dépressif (car voit le point en trou noir -et en plus en chiure!-, en puits, pas top pour une cosmogonie, plutôt adapté à une cosmagonie!).
Premier évangile selon Saint Jean: "'Et lux in tenebris lucet et tenebrae eam non comprehenderunt"
J'imagine Saint Jean voyant le fond d'écran noir, et la lumière blanche: lumière source.
Le bon truc? Partir de la source (c'est logique!), remonter en un faisceau de cercles de plus en plus grands aboutissant à soi: pensée mâle optimiste.
Mais les cercles ne tiennent pas seuls par l'opération du Saint Esprit. Donc inversion mâle-femelle (contorsion intellectuelle!) souhaitée pour structurer tout ça, puis retour à la source devenue puits, ressourcement par un faisceau de droites convergeant vers la source devenue puits, pour y puiser de nouvelles forces. La boucle est bouclée à la Moëbius.
Je trouve que la symbolique Janus à deux têtes, l'une mâle, l'autre femelle, se regardant droit dans les yeux rend bien compte de la situation.
Je me demande si ce n'est pas une méthode générale utilisable pour examiner tout conflit entre deux actants.
Et je me demande si ce n'est pas dans le vivier LGTBQ que se trouvent ceux ou celles les plus aptes à ce genre de contorsions intellectuelles.
En ce qui concerne les LGTBQ je rappelle ma position: celle d'un escargot hermaphrodite regardant deux hétéros copuler.
Bernard Pâques
08/12/2017
Excellent ! Merci monsieur Bonnal. C'est toujours un plaisir renouvelé que de vous lire. Surtout lorsque vous heurtez la "Sensibilité" (?) des idiots utiles…
jc
09/12/2017
Face aux LGTBQ je me considère comme un escargot hermaphrodite devant des hétéros en train de copuler. Façon de dire que je n'en suis pas. Mais se connaît-on vraiment soi-même?
J'ai en mémoire cette réplique que Samuel Beckett met dans la bouche de l'un de ses personnages: "Le sexe c'est ce qu'on met en dernier." Plus scientifiquement il me semble avoir lu que le sexe des reptiles était déterminé par la température* au moment ad hoc de l'embryogénèse, détermination épigénétique donc.
Prolongeant cette analogie thermique, je vois un "Trans" comme quelqu'un qui, lors de l'embryogénèse, est arrivé au stade de la détermination sexuelle à la température critique tel l'âne de Buridan. Alors qu'une température nettement au-dessus de ce point critique donnera un Mars, un Apollon, et qu'une température nettement en dessous donnera une Vénus, une Aphrodite, un Trans ressemblera au Janus à deux têtes mâle-femelle face-à-face se regardant dans les yeux et s'interrogeant: qui suis-je?
Comment un Trans s'identifiera-t-il à "la lux in tenebris" évoquée dans "Pschychanalyse extrême?" Il va hésiter entre l'attitude mâle, elliptique, en cercles, et l'attitude femelle, hyperbolique, en droites, et finir par couper la poire en deux: il va partir en spirale, en hélice, et revenir de même, après retournement moëbiusien, et former ainsi une double hélice…
Le Trans: un humain "Janus" mal différencié, un humain qui a gardé en lui, vivace, la trace de l'unité primordiale et qui domine les humains différenciés? Un candidat à l'aristocratie H2O?
Thom: "La voie de crête entre les deux gouffres de l'imbécillité d'une part et le délire d'autre part n'est certes ni facile ni sans danger, mais c'est par elle que passe tout progrès futur de l'humanité".
*: Chaud/mâle, froid/femelle si l'on fait confiance aux chinois et à leur yin/yang?
jc
09/12/2017
**: Cf. "La danse comme sémiurgie", Apologie du logos, René Thom
jc
10/12/2017
Dans une espèce féminine comme la nôtre, au commencement était la Femme.
Femme initialement symbolisée par le tétraèdre, premier solide platonicien. Femme qui s'engendra elle-même, seule, qui s'auto-engendra donc, sa Fille apparaissant comme le tétraèdre dual (dont les sommets sont les milieux des faces du tétraèdre Mère), tête en bas. XX.
Puis la Femme évolua de tétraèdre en octaèdre. Et engendra l'Homme, son Fils, comme octaèdre dual, c'est-à-dire comme cube. XY.
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