Lambrechts Francis
27/04/2007
... Hormis pour une ou deux personnes sur cent, l’orthographe de notre génome ne permet pas de prédire avec certitude quoi que ce soit, qu’il s’agisse de notre santé, de notre longévité, de notre comportement. Le devenir d’un être ne dépend pas de son génome, de son environnement ou du hasard, mais des trois à la fois.
... On connaît ainsi déjà quelques gènes associés aux comportements violents. Mais on sait que lorsque des rats génétiquement prédisposés à la violence sont élevés par des souches de rats doux, ils cessent d’agresser leurs congénères. Le fait d’avoir un terrain génétique ne suffit pas : l’éducation est importante.
... Si l’on voulait se débarrasser de tous les porteurs d’un des gènes associés à l’agressivité identifiés (monoamine oxydase), il faudrait détruire 20 % des humains. Trouver des facteurs génétiques ne signifie pas dédouaner le système social, mais au contraire l’aider à trouver des solutions humainement acceptables.
Pr Cohen : ‘‘La génétique, un océan d’idées reçues’‘, MARTINE PEREZ,
http://www.lefigaro.fr/sciences/20070427.FIG000000025_pr_cohenla_genetique_un_ocean_d_idees_recues.html
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