Théo TER-ABGARIAN
22/07/2013
«Notre choix ontologique, notre conviction spirituelle si lon veut, relevant dune foi plus que dune croyance, foi vient du latin fides et signifie confiance, est au contraire que le Système, parce quil représente le Mal, ne peut être supérieur à tout et, par conséquent, nous ne tenons aucun compte de laxiome contraire »
Je crois que le Mal que vous définissez importe peu à nos pontifes politiques qui clament du matin jusquau soir quils sont les vestales du « vivre ensemble », slogan qui nous est jeté à la figure depuis 15 ans et érigé en Deus ex machina ontologique (cest-à-dire quils visent bien au-delà de la question des communautés). Jai limpression que la rhétorique du Mal et du Bien a été complètement biaisée par lidéologie dominante de la social-prédation généralisée. Cest très amusant dentendre pontifier les propriétaires et gardiens du Bien, dans nos médias, par exemple de Christophe Barbier de lExpress à Alexandre Adler. Ils ne doutent de rien. Leurs intérêts et leurs passions SONT le camp du Bien. Ils font en réalité comme si (« as if » disent les psychanalystes) le Bien était une notion abstraite, fluide, impalpable, définie ex cathedra à Bruxelles ou à Washington, ou tout lieu agréé. Il y a un petit livre passé inaperçu qui est de légyptologue Jan Assmann : «Maât, lEgypte pharaonique et lidée de justice sociale», on y comprend que dès quune conscience collective sest constituée il a été nécessaire de concevoir une harmonie sociale sans laquelle la vie nest plus vivable. Les prédateurs régnants nous ramènent à des temps davant la Maât
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