Forum

Je suis un homme du Nord , du Nord de la France ; les 30° c'était une horreur , pour moi . Mais bon j'ai connu et ses étés avec siestes , et méme le Sud de l'Espagne et la foret tropicale , là on ralentit le pas , c'est instinctif .
Le pire je le connais maintenant , là où je suis , avec mon age , où on met le Pappy dans la cave . Et ben je subis des 45 ° à l'ombre , lot ordinaire de juillet à aout , et il me faut étre au soleil . Faut que je me raisonne pour y aller , et j'y arrive mal . Alors vos 30 , 33 en France , çà m'amuse ...

Pierre Gallais a analysé les romans de Chrétien de Troyes dans "L'hexagone logique et le roman médiéval":

1.  http://www.persee.fr/doc/ccmed_0007-9731_1975_num_18_69_1991

2.  http://www.persee.fr/doc/ccmed_0007-9731_1975_num_18_70_2001

Les curieux pourront jeter un coup d'oeil sur l'hexagone logique* de Gallais en 1. p.11. La raison du titre "Au rythme des saisons" apparaît en fin de 2.

Gallais termine en indiquant que la portée de son analyse déborde vraisemblablement le roman médiéval:

"Que chacun, d'ailleurs, s'analyse lui-même et réfléchisse sur tel évènement important de sa vie, évènement qui a impliqué aventure et amour (véritable rencontre de l'autre), il s'apercevra sans doute que son périple l'a amené à passer par les six portes de l'hexagone logique." (2. p.147)

* Selon moi plutôt sémiotique

J'ai lu ce lais breton repris par Chrétien de Troyes.

Qu'il soit hyperboréen, soit. Mais le plus dur est de préciser davantage la signification de cet épithète que ne le fait Guénon lui-même. Difficile, j'en conviens…

Mon interprétation:
Un mythe celte lui-même d'origine beaucoup plus archaïque encore ( d'où la plausibilité de l'épithète boréen) de nature héroïque, semblable à l'Odyssée d'Homère.

Le symbole du Lion est contemporain de Chrétien de Troyes. Les analogies astrologiques sont donc à mon avis secondaires sans forcément être fausses.  Le centre névralgique du conte est plutôt la fameuse fontaine…

Il s'agit d'un mythe de type magique remontant à la Préhistoire sur lequel les transmissions successives ont beaucoup trop brodé. Son épure consiste en une maîtrise du cosmos à travers la physique de base réduite aux 5 éléments et à une évocation des techniques, sans doute chamaniques, mises en oeuvre à cette occasion.
Le "bassin d'or" utilisé pour l'''arrosage" des "pierres" de la fontaine sera plus tard ( toujours par Chrétien de T.) dénommé le Graal.

L'aspect chevaleresque est plus lié à la sociologie féodale qu'à l'épure en question. La véritable figure chamanique du conte ressemble plutôt à ce Bouvier "assis" et au physique monstrueux qui indique d'ailleurs le chemin de la fontaine à Yvain.

Un tel ascétisme chamanique est véritablement impossible dans le monde moderne.