jean-jacques hector
19/04/2013
L’inconnaissance n’est-elle pas au croisement du doute cartésien pour ce qui est de l’énonciation du vrai “humain” et du discernement nécessaire pour ce qui est du vrai de l’intuition haute… “Rendre à César etc…” ?
mumen
20/04/2013
Sublime texte.
Cet état dans lequel tout est perçu, rien n’est attendu.
Cet état qu’attend la synchronicité pour se révéler.
EricRobertMarcel Basillais
06/08/2018
Ce texte pourrait très bien recevoir un compliment ontologique mais il doit y avoir 3 erreurs, qui font contresens à mes yeux :
1/ "le meilleur de lui-même ": c'est sans doute "le pire de lui-même"
2/ l'avant-dernier emploi de "inconnaissance" : c'est "connaissance", plutôt qu'il faut lire.
3/ enfin il ne s'agit pas, dans le cas de Moïse, d'un renoncement à connaître mais d'une connaissance fantômatique.
«C’est alors seulement que, dépassant le monde où l’on est vu et où l’on voit, Moïse pénètre dans la Ténèbre véritablement mystique de l’inconnaissance : c’est là qu’il fait taire tout savoir positif, qu’il échappe entièrement à toute saisie et à toute vision, car il appartient tout entier à Celui qui est au-delà de tout, car il ne s’appartient plus lui-même ni n’appartient à rien d’étranger, uni par le meilleur de lui-même à Celui qui échappe à toute (in)connaissance, ayant renoncé à tout savoir positif, et grâce à cette inconnaissance même connaissant par delà toute intelligence.»
Philippe Grasset
10/08/2018
Effectivement, désolé de cette faute d'inattention dans la retranscription : l'avant dernier “inconnaissance” dans la citation du de Pseudo-Denys doit être lu “connaissance”.
Pour le reste, sans changement.
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