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Article : Chronique du 19 courant… Le livre d’une vie

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perceval78

  19/02/2014

Je ne comprends pas votre découragement , alors que je prends de plus en plus de plaisir à lire votre site . Tenez bon , dans la tempête soldat ...

« Tandis que je prenais logis et que Courcel, téléphonant à l’Ambassade et aux missions, les trouvait déjà réticents, je m’apparaissais à moi-même, seul et démuni de tout, comme un homme au bord de l’océan qu’il prétendait franchir à la nage. » Mémoires de Guerre, le 17 juin au soir.

Si nous nous intéressons tellement à la méditation, et, d’une façon plus générale, à l’ésotérisme, c’est que nous éprouvons un sentiment d’échec, celui de n’avoir pas atteint encore cette finalité qui est nôtre. Or, cette finalité est tellement fondamentale, tellement essentielle pour notre plénitude. Le fait de ne pas pouvoir la réaliser peut conduire au désespoir un être un tant soit peu sensible. Nous nous ferions vraiment le plus grand tort en la négligeant. Pir Vilayat

http://www.revue3emillenaire.com/blog/psychologie-de-la-meditation-dans-le-soufisme-par-pir-zade-vilayat-inayat-khan/

La Genèse

olivier taurisson

  19/02/2014

Pour apporter une note désinvolte (mais appuyée!)à la condition peu réjouissante qui nous anime, je dirai que les quinze lecteurs( ou dix fois plus) qui auront été choisis pour être touchés par la “Grâce” rejoindront le cercle des élus.
Je persiste et je signe
que toute genèse (γένεσις, génesis « création ») n’appartient qu’à celui qui la reçoit ,  dans le but ultime de l’offrir à l’autre.
Nous serons à vos côtés dans l’indéfectibilité de votre foi en l’écriture des Trois tomes de l’Histoire.

Amoureux de la paix.

Eric Gaillot

  19/02/2014

Oserai-je vous avouer que, bien qu’infiniment moins doué que vous, c’est la même passion française qui me tient à la vie ?

Ceci pour dire que la littérature et surtout l’écriture à la française est au moins aussi puissante que la prière, en français tout de même car en latin, c’est moins évident.

Bien sûr, écrire à la française, du matin au soir et du soir au matin, c’est baigner dans la joie.

Naturellement, cela oblige à une certaine solitude mais en même temps, cela permet de jouir de la paix. Or la paix n’a pas de prix. La paix, celle qu’impose l’écriture à la française, est l’antidote de l’argent, le Mal, donc le Système.

Ecrire à la française est assurément, la seule façon de résister au Mal et de survivre à l’effondrement en cours du Système.

Ne vous écorchez pas, ne vous torturez pas, car vous possédez le secret de l’allégresse et de la joie pleine et entière.

Croyez bien que votre littérature est d’autant plus essentielle qu’elle ne vous rapporte rien d’autre sinon d’être le fil qui vous rattache à la vie. Ce que l’argent n’est pas capable de faire… lui, qui n’est que le nerf de la guerre alors que nous sommes des amoureux de la paix.
Eric Gaillot

Parcours de combattant

Théo TER-ABGARIAN

  19/02/2014

Cher PhG une des raisons des limites de la diffusion de vos écrits réside qu’il est fort difficile d’y accéder. Mon exemple : j’essaie de me procurer “Grâce III”, impossible , le “Journal” dont il est question me paraît bigrement intéressant, car j’aime avoir un livre en vrai papier à déguster entre les mains et régler par chèque, l’accès à vos ouvrages me semble radicalement barré pour ce simple problème d’intendance.
Quant à considérer qu’un auteur a une quelconque valeur s’il fait de gros tirages, lisant beaucoup, je peux vous affirmer que le nombres des auteurs de grande qualité totalement méconnus est sidérant, je pense à Fortin de La Hoguette au XVIIe ou Arland au XXe, aucune librairie même la plus bobo ne vous les offrira, mais vous aurez Fernandez ou D’Ormesson. Ce vice impuni la lecture selon Valéry Larbaud fait pendant pour vous, je le pense et le souhaite, à celui d’écrire.
Cordialement

âtre calme

user von

  21/02/2014

à lire ce texte, - comme déjà parfois mais là en plein - à mesure du thème profond, du fil -, me viennent des échos d’Armand Robin dans la Fausse Parole, ployant sous le faix des écoutes et du travail à fournir pour en extraire sens, etc., « Un lieu m’a », évocation de la « fatigue d’outre la fatigue », et surtout dans ce passage où il note « D’un beau feu de bois flambant, avec son histoire intérieure (...) ; mon âme est un âtre calme »..

vous êtes un/notre Armand Robin, u/n Léon Bloy ( « j’attends les cosaques et le Saint Esprit » )..
& là j’entends immédiatement : “— wowowow doucement Gérard, c’est quoi tu files Polyphile, doucement les basses, vite padawan retourne aux bases !”

mais n’en démordrai point, vous lisant depuis 2001-2002, avant 2003 en tout cas, avant ce mars 2003 que vous évoquez dans le fragment de dehors joint, et suivant, accompagnant, étant accompagné par lecture du monde, lectio mundi, nourrissante et plus que. depuis quelque temps verve, esprit, ironie, se laissent plus libre cours, d’un jus parfois très noir, mais c’est de la bonne. & dans le tempo.

fraternellement osé-je.

D. M.

  21/02/2014

Une vision d’aigle, des analyses saisissantes d’intelligence, des textes vibrant de puissance; Philippe Grasset, c’est une épée.

Pub

GEO

  21/02/2014

Vrai écrivain ou pas….

En tout cas le lecteur de Dedefensa n’est pas privé de belle prose.
(En article ou en livres, pour ceux qui n’auraient pas encore acquis “La grâce de l’Histoire.)

Salut à l’artiste.