Morbihan
19/01/2013
Tout comme vous, j’ai désavoué De Gaule vers 1962, sans doute pour des raisons similaires aux vôtres, bien que n’étant pas issu de l’Algérie. La suite m’aura vite démontré à quel point il avait raison.
Je rejoins votre vision des présidents successifs, sauf concernant Pompidou, qui aura mis la France sous la tutelle des banques privées.
Ce qui, depuis l’enfance, m’a toujours surpris, c’est la primauté accordée, dans les esprits, aux Français plutôt qu’à la France. Qui est souvent appelée “république française”, alors qu’il ne s’agit jamais que d’une référence à un système politique, et que la France est, pour moi, bien au delà de quelque système que ce soit.
Enfin, je vous rejoins dans le constat de l’hibernation de ce beau pays. Mais je continue à l’aimer, et crains qu’il se dissolve dans une Europe de régions pan-germaniques.
Nos hommes politiques sont fort oublieux, inconséquents, ignorants de l’histoire de la nation qu’ils s’imaginent diriger. Un seul exemple: en 1989, rappelez-vous les festivités pour fêter la révolution (!) alors, que pour honorer le millénaire de la France, il fut frappé une pièce de 10 francs…
Carole
19/01/2013
Il est évident pour moi non pas que vous serez le Chateaubriand de notre époque (je ne sais si ce serait un compliment), mais que vous serez lu comme un classique dans les temps futurs, un classique français, même si vous êtes du dehors.
C’est un privilège et un honneur que de voir une grande uvre se former sous nos yeux. Merci à vous de la partager.
olivier taurisson
19/01/2013
Votre texte m’a beaucoup ému . Je suis vraiment un fervent “admirateur”...
Merci encore de partager votre “passion”.
dominique
20/01/2013
Lié à Chronique du 19 courant : une passion en hiver
“Un beau texte et donc consolant” a commenté une amie à qui je l’avais envoyé
Olivier
20/01/2013
Merci pour apporter ce qui nous fait le plus défaut dans notre monde horizontal : de la Hauteur.
Votre Passion et votre uvre m´avaient déjà profondément touché (peut-être parce que, finalement, ce sont des sentiments qui sont enfouis dans notre culture) et on ne peut être qu´en admiration devant votre intuition haute et votre valeur pour continuer votre charge.
Vous m´apparaissez comme étant de ces Français qui portent en eux la France sans se laisser tomber dans l´engrenage de la bassesse des salons, possédant cette cohérence implacable, qui, alliée à cette haute idée, ne laisse la place à aucune forfaiture.
Dans un des livres éclairants ces esprits, ne nous est-il pas dit que dans les moments de doute, ne faut-il pas abandonner l´apparence matérielle pour se fixer sur le principe invisible car ce dernier est tout. C´est sur cette voie que nous vous trouvons.
Pour répondre à un commentaire qui semblait mettre en avant le fait que vos textes ne sont que des critiques et ne proposent pas de « stratégie alternative », je souhaiterais seulement répondre avec les mots d´un autre de ces Français (du dedans mais qui était perçu par les salons comme étant de l´extérieur) dont les détracteurs (mais également ses lecteurs) accusaient de ne pas proposer de solutions dans ses livres, de les laisser sur leur faim :
« Bien sûr que je ne propose pas de solution toute faîte, je souhaite que mes lecteurs assimilent les idées, les mûrissent, que cela produise des changements en eux et qu´alors, ils puissent faire face à leurs responsabilités ».
Puisque nous sommes toujours en début d´année, il m´est encore permis de formuler des vux. Je ne peux que souhaiter, que vos textes soient, non seulement lus, mais également ressentis puis compris dans nos lieux de pouvoir et ceci par des hommes de valeurs.
Bien cordialement,
Olivier
Chérif OULD
21/01/2013
Cher Philippe,
Je vous lis, très régulièrement, depuis plus de 5 années, mais, bien que j’en aie souvent éprouvé le besoin, je me suis toujours interdit de vous adresser le moindre commentaire !
Mais cette fois-ci et pour la seconde fois,cela m’apparait comme une nécessité impérieuse; la première fois se rapporte à un écrit extrêmement émouvant où vous exprimiez, dans le même temps, votre découragement et votre ferme volonté de continuer de vous battre !
Étant algérien, ayant le même age que vous mais une orientation idéologique qui me situe très nettement à gauche selon vos standards, je craignais, dépourvu de tout talent épistolaire, de vous importuner, de vous contrarier ou, pire, de vous blesser !
Je crois que la régularité avec laquelle je vous lis indique assez la valeur que j’attache à votre travail et ladmiration que j’ai pour la personne, pour le style et pour les idées même si, pour ce dernier point et pour les raisons que j’ai données plus haut je ne suis pas toujours en accord avec vous !
Vous dites “l’Algérie de la France” ; quitte, peut-être, à vous surprendre la formule ne me choque pas ! En retour, vous est-il impossible d’imaginer qu’il puisse exister car c’est la cas pour moi et beaucoup d’autres, une “France de l’Algérie” même si, je l’admets, les deux concepts ne sont pas vraiment symétriques !
Cher Philippe, Si vous décidiez de venir, un jour, en Algérie, je serai très heureux de vous rencontrer !
Salutations très chaleureuses !
Arrou Mia
21/01/2013
La dignité.
C’est ce que réclament encore les peuples en ébullition de l’autre côté de la Méditerranée.
Sans secours réel de ceux d’ici enfouis souvent tels qu’ils le sont sous cette épaisse carapace d’un récit fait pour les conforter dans la bassesse et l’indignité.
La dignité, c’est cela une Passion qui peut et doit être commune.
Merci
GEO
21/01/2013
Remerciements d’un du dedans.
Patience.
François Cartan
22/01/2013
Soutenons dedefensa pour tous les moyens qui nous viennent à l’esprit.
Ci dessous ma dernière démarche qui ne compte que pour un petit ruisseau, un de plus.
Que des spécialistes s’y attachent aussi pour que defensa devienne la rivière qu’il mérite.
Merci de defensa.
“Un message non intéressé.
Monsieur Ralph Davidovits,
Une connaissance m’ayant montré un poème qu’il avait sur un cadre dans sa bibliothèque avec une belle calligraphie et des enluminures anciennes, c’était « Tu seras un homme, mon fils », je me permets cette intervention. J’avais retenu qu’il le tenait comme « La table de la loi ». Une recherche sur Google et attiré par votre lien bien placé ainsi que l’entame du texte, j’ai cliqué.
En premier j’avais apprécié son visuel sobre et harmonieux, ensuite la lecture du poème que je pouvais enfin découvrir avec mes lunettes. Je comprenais alors dans ce « concentré » d’humanité tout le champ qu’il pouvait ouvrir pour une introspection sur soi et sur les autres.
D’autre part, j’avais déjà en tête l’idée de faire connaître un site que je considère comme de la plus haute tenue intellectuelle d’analyse sur le monde comme il va. Je pensais alors pouvoir proposer cette lecture à d’autres qui auraient la sensibilité pour l’accueillir.
Pour un admirateur du poème de Kipling, il me semble qu’un des derniers texte de ce site : « Chronique du 19 courant Une Passion en hiver » (chronique mensuelle), est une bonne manière d’aborder la lecture de ce site : dedefensa.org. Il ouvre un champ inhabituel grâce à une introspection sans concessions sur ce monde et les faits qui importent.
De plus, aujourd’hui Kipling aurait certainement rajouté une strophe à son poème au sujet des médias avec pour objet : tu seras reconnaître la bien-pensance des médias qui a la tenue d’un éclair au chocolat ainsi que tu seras reconnaître la justesse des paroles et idées qui ont la tenue d’un roc.
C’est la raison de ce message, faire connaître dedefensa.
Sincères salutations,”
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