Alain Vité
07/07/2015
Ce que vous nous dites, en somme, c’est que l’inversion de la réalité est allée encore plus loin que l’avaient imaginé Orwell, Noam Chomski, Naomi Klein et les autres.
Une de leurs idées communes, c’est qu’à force de fabriquer du consentement en novlangue avec la stratégie du choc, non seulement la résistance des peuples deviendraient impossible, mais elle ne serait plus concevable, car la notion même en aurait disparu des esprits.
Or ce qu’on voit, c’est qu’avant de disparaître de l’esprit du peuple, cette notion de résistance (des peuples) a d’abord disparu des esprits dirigeants. Pour eux, ça n’existe tout simplement pas. Le referendum grec n’a pas eu lieu.
Les dominants et les dominés sont du même sang et de la même eau. La différence est dans leur place et donc dans leur rôle, celui qui tient le fouet, celui qui en tâte. Echangez leurs rôles, et l’ancienne victime devient un bourreau aussi sévère que celui d’hier, lequel montre maintenant tous les traits d’une vraie victime.
Les dirigeants s’intoxiquent eux-mêmes avec la propagande qu’ils vendent aux peuples, ils y sont aussi sensibles. Ils s’intoxiquent apparemment plus, même, comme un dealer qui est tombé dans le piège de sa propre drogue.
Toni Montana est dans la place. Lui résolvait les réticences à la tronçonneuse.
Quelle tronçonneuse à leur échelle les dirigeants européens vont-ils trouver ?
Reste à voir comment réagiront les différents peuples d’Europe devant cette accumulation de dénis de réalité flagrants et délirants, dont un cap décisif vient d’être franchi ce 05 juillet. Ca se dessinera au fil des mois et ne sera peut-être pas clairement lisible avant longtemps, mais probablement quelque chose s’est déjà enclenché de leur côté.
perceval78
07/07/2015
Pin pon, boum, bachibouzouk, grin grin, tacadak tacadok, tsoin tsoin,... c’est a peu près le niveau des conversations à Bruxelles…
Jean Quatremer avait cru faire un bon mot en début de journée : un seul mot Grec pour référendum et plébiscite ...
Jean Quatremer @quatremer 9h9 hours ago
En grec, il n’y a pas de différence entre référendum et plébiscite, m’explique Ilias Nikolakopoulos, politologue #Grèce
Oui et alors ? consulter la Plèbe vous fait donc si mal ...
Les plébéiens gagnèrent ce point, que seuls, sans les patriciens, ils pourraient faire des lois qu’on appela plébiscites…. ainsi il y eut des cas où les patriciens n’eurent point de part à la puissance législative.
Montesquieu, L’esprit des lois
Apparemment oui, les Faucons sont fous de rage !
Carl Bildt @carlbildt 31m31 minutes ago
Greece is a democracy. Fine and good. But so are the other EU countries. They all want a say over their money. Fine and good as well.
Jacek Saryusz-Wolski @JSaryuszWolski 28m28 minutes ago
“Putins War on Ukraine Is More Important Than Greek Debt” @anders_aslund lien
Mais le meilleur devait venir de Juncker, c’est dans les moments difficiles que l’on reconnait les grands joueurs lien
Agence France-Presse @afpfr 11h11 hours ago
“Taisez vous, je suis “en texting” avec Tsipras, s’énerve Juncker lien #AFP
et oui le grand chambellan envoyait des textos à Tsipras, oh le coquin, on se demande bien quel fut le niveau et la profondeur de la discussion.
La longueur idéale c’est 140 caractères ...
Denis MacShane @DenisMacShane Jul 5
Do we need EU directive ordering that all plebisicte questions must not exceed Twitter length
Ben ouais, c’est vrai, tout est plus simple par texto ...
Agaga, Ogogo, Ugugu, Oulala ...!!!
Ilker de Paris
08/07/2015
Il ne faut pas faire non plus de la Grèce un héros anti-système ou une pauvre victime de celui-ci, elle a très largement profité du système et de l’argent européens (les Grecs détiennent entre 150 et 200 milliards d’euros, qui viennent en grande partie des fonds européens détournés, dans les banques suisses : http://www.lepoint.fr/economie/l-argent-grec-se-planque-en-suisse-28-10-2011-1390305_28.php de quoi payer ses dettes) et si elle avait été de l’autre côté nul doute qu’elle ait appuyé la politique de la Troïka contre un autre pays. D’ailleurs on voit bien qu’Alexis Tsipras est tout prêt à un arrangement avec cette Troïka moyennnant monnaie. Bref, ce sont des “révolutionnaires” de circonstance.
dominique
08/07/2015
A part les sorties avinées de Juncker the drinker, les commentaires des européïstes montrent bien leur enfermement sectaire. Ceux qui ont encore des contacts avec l’autre monde, (le nôtre) n’entendent rien de ce qu’on leur fait valoir et répètent à l’infini les mêmes mensonges cousus de fil blanc comme des automates…
Et entre deux il y a ceux qui n’évoluent que dans un milieu “européen” comme ce gars d’un think tank européen qui s’est lancé dans une diatribe contre la France et ses fâcheuses tendances qualifiées de “franchouillardes”, dans l’émission ONVPVM sur Etélé, et a été surpris de la réaction vexée des journalistes “franchouillards” assis à la même table. Il avait oublié qu’il ne parlait pas à ses copains mondialistes de l’UE qui crachent sur les peuples, et il a baissé d’un ton.
Mais d’une seul coup on se rend compte du fossé qui sépare la secte des élites de l’europe sans parler des peuples!
eric basillais
09/07/2015
1/ En fait, la “BANDE” a toujours été une “Secte” :
Junker est un ancien de GLADIO
Draghi directeur de Goldman Sachs Europa
Giscard (père et fils) membres de la Ligue européenne de coopération économique (LECE) à l’origine de l’ECU… et bien d’autres depuis au moins les années 1920…
2/ la réaction de novembre 2013 ( Ukraine) est effectivement un déclencheur : la secte est sortie de ses gonds, en clair.
3/ Mais je ferai un rapprochement entre cette rupture de novembre 2013 (Ukraine) et la défaite de l’attaque en Syrie (quelques semaines auparavant), protégée par la DCA ... RUSSE.
Ainsi, pour la SECTE, Ukraine et Syrie sont liées…ainsi que la Grèce : Méditerranée orientale / Mer Noire.
Michel Donceel
15/07/2015
( Extrait très édifiant d’une intervioue de Varoufakis )
“Vous avancez un argument sur lequel vous avez réellement travaillé - pour être sûr que c’est logiquement cohérent - et vous rencontrez des regards vides. C’est comme si vous n’aviez pas parlé. Ce que vous dites est indépendant de ce qu’ils disent. Vous auriez pu aussi bien chanter l’hymne national suédois - vous auriez eu la même réponse. Et c’est saisissant, pour quelqu’un qui est habitué aux débats académiques. D’ordinaire l’autre partie participe toujours et là il n’ y avait aucune participation du tout… Ce n’était même pas de l’ennui, c’est comme si personne n’avait parlé. “
http://blogs.mediapart.fr/blog/monica-m/140715/yanis-varoufakis-sur-leurogroupe-et-sur-sa-demission
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