Denis Monod-Broca
21/12/2023
Lady Macbeth : « ce que tu veux de grand, tu le voudrais saintement ; tu ne voudrais pas jouer malhonnêtement, et cependant tu voudrais gagner déloyalement » C’est là une description fidèle de la politique américaine et occidentale contemporaine. Les USA ont l’ambition d’être grands et de l’être saintement, mais leur ambition est accompagnée de mensonges, trahisons, de crimes, de sang, de larmes. Ils peuvent faire leurs les mots de Macbeth : « Mais il faut que cela se fasse, ce que nos yeux craindront de voir lorsque ce sera fait ».
Nous sommes sur la voie de Macbeth. Comme lui nous tenons notre position d’une victoire sur le mal.
Ayant triomphé de Cawdor, ennemi du roi et qui voulait lui prendre le trône, Macbeth devient lui-même Cawdor, il devient lui-même ennemi du roi et, réussissant là où l’autre avait échoué, tue le roi et prend son trône. Ayant vaincu l’Allemagne hitlérienne, les USA prennent sa suite.
Shakespeare avait compris bien des choses.
La violence est contagieuse.
Les USA ont combattu le nazisme qui était l’apôtre de la force et qui voulait créer un empire de mille ans. Et, l’ayant vaincu, ils se sont faits eux-mêmes, avec notre complicité, les apôtres de la force et ils ont instauré un empire qu’ils verraient bien éternel.
Défenseurs de la liberté, ils en sont devenus les ennemis, pris dans le même engrenage violent que Macbeth.
Jusqu'au moment où eux-mêmes s'écrouleront…
PccM
30/12/2023
Monsieur Grasset.
Comme j’ai déjà eu l’occasion de vous le dire, je suis lecteur fidèle de votre site Dedefensa depuis bientôt vingt ans, de façon très suivie même si espacée (environ une fois tous les quinze jours) du fait des contraintes qui s’appliquent à moi.
Je ne commente jamais car mes connaissances dans le domaine politico-médiatique sont extrèmement réduites et je suis conscient de n’avoir pas le niveau intellectuel convenable. Mais si je suis attaché à ce blog depuis si longtemps, c’est que j’apprécie beaucoup la vision non conventionnelle et la foule de renseignements et de références que vous nous offrez au prix d’un travail que j’ai du mal à imaginer. Ceci me permet de réfléchir autrement, et actuellement ce n’est pas rien..
Tout ceci pour vous dire que, malgré la triste actualité de mon pays, la France, qui s’enfonce depuis trop longtemps, j’aime son histoire (même romancée), ses paysages, ses églises et, j’y viens, sa langue.
Or quand dans votre texte du 20 décembre : « Comment nous les avons durcis à mort »
vous écrivez : « il ne reste que deux alternatives pour ce pays ». De la même façon que votre utilisation du verbe intransitif direct ‘palier’ au-sujet duquel je m’étais permis de vous interpeller j’ai tendance à être mal à l’aise.
Non, non et non. Vous pouvez avoir plusieurs choix, plusieurs options, plusieurs éventualités, plusieurs possibilités, plusieurs solutions, que sais-je encore, mais vous n’avez qu’UNE alternative, par définition.
Mon intervention n’a pour but que d’éviter d’altérer la qualité de votre texte par la forme, ce pourquoi je vous serai reconnaissant de ne pas publier mon intervention qui n’apporte rien au débat.
Avec mes remerciements pour tout votre travail et la qualité de celui-ci
P.MORELLI
Philippe Grasset
03/01/2024
Correction faite ... un an plus tard. Aucune excuse, ni pour le temps passé, ni pour l'ignominie de la faute qui est une des pires que j'appréhende. Quelques explications : le temps qui passe si vite, le grand âge qui ne cesse de grandir, la mémoire de plus en plus insaisissable.
Avec mes voeux en les espérant consolateurs.
PhG (sous la surveillance et le rappel à l'ordre de PhG-Bis)
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