Philippe Le Baleur
12/01/2012
“Whoever is killing Iran’s scientists is clearly willing to risk catastrophic consequences that could engulf the région”. Il est clair que ceux qui tuent les scientifiques iraniens veulent risquer des conséquences catastrophiques qui pourraient englober toute la région.
Comme toujours lorsqu’il s’agit de la politique occidentale des dernières décennies, on peut interpréter les événements de deux façons. Soit les dirigeants occidentaux sont stupides, soit ils sont très intelligents.
S’ils sont stupides -ou bloqués par un Système aveugle, comme vous semblez l’affirmer-, alors ils agissent à l’opposé des intérêts de leur propre civilisation occidentale, pour ainsi dire sans le faire exprès, par bêtise ou conformisme… Mais il y a une autre solution.
Il est fort possible que ces dirigeants agissent parfois DELIBEREMENT à l’opposé des intérêts de leur pays, mais pas de leurs propres intérêts.
Les plus âgés d’entre nous se souviennent certainement des tractations entre Arabes et Israéliens dans les années 70. Toutes les fois où une ouverture de paix apparaissait, un événement soudain ramenait la situation à son état antérieur de guerre et de haine. Des deux côtés, ils y avait des factions “illuminées” extrémistes, dont l’alliance objective empêchait efficacement tout progrès.
Nous retrouvons ce genre de cas avec la tension internationale actuelle. La situation des rapports entre l’Iran et les Occidentaux a abouti à un “stalemate”, où toute évolution ne peut conduire qu’à une forme d’arrangement amiable. Les Israéliens extrémistes, très habiles comme d’habitude, l’ont compris à l’avance. Ils ont donc entretenu une tension guerrière artificielle, juste destinée à temporiser en attendant le coup suivant.
Leur politique d’assassinats ciblés est mise en oeuvre, comme vous le dites dans l’article, non pour empêcher le programme nucléaire iranien, mais pour irriter les ayatollah et leur faire commettre une erreur… Mais les Iraniens savent aussi jouer aux échecs.
En réalité, le sens de toutes ces gesticulations est la volonté guerrière des milieux dirigeants occidentaux.
Comme toujours, Monsieur Whoever essaie de détourner la colère grandissante des peuples vers des ennemis fictifs… Car Monsieur Whoever aime la guerre.
Si des anges n’interviennent pas, nous sommes partis pour une nouvelle guerre mondiale, plus meurtrière que toutes les autres. Nous plaignons ceux qui ne croient pas en Dieu.
carole
12/01/2012
L’inertie du système et des psychologies que vous décrivez ressemble en tous points au phénomène que met en scène le diplomate Giraudoux dans sa pièce.
On a l’impression d’assister à un mécanisme implacable qui mène à une fin inéluctable, quels que soient les obstacles ou les parades qu’on lui oppose.
“HECTOR
Elle aura lieu.
CASSANDRE
Le poète troyen est mort
la parole est au poète grec.”
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