jc
01/10/2019
PhG: "Il est extrêmement possible que les États-Unis d’Amérique, après quatre années d’intense désordre et de chaos à la fois sophistiqué et insensé, soient sur la voie qui mène de l’histoire-courante à la métahistoire, (...)"
Ceux qui ont la curiosité de parcourir mes commentaires ont remarqué que la thèse que je soutiens est:
- que l'âge de fer, le Kali Yuga, a commencé symboliquement par le meurtre d'Abel par Caïn,
- que Abel était en fait une femme, Abelle,
- que nous sommes actuellement à la fin de cet âge de fer de domination quasi-totale de l'homme sur la femme,
- enfin que, la roue cosmique tournant inexorablement, nous sommes à l'aube d'un nouveau cycle qui va commencer par un âge d'or, un Krita Yuga, caractérisé par une domination de la femme sur l'homme¹.
Aussi je suis intéressé par tous les mouvements politiques qui sont soit exclusivement féminins, soit impulsés par des "vraies" femmes, c'est-à-dire par des femmes qui ne se contentent pas de singer les hommes pour accéder au pouvoir (Elizabeth Warren?). En particulier par les mouvements qui se recommandent du communisme, parce que j'ai quelques raisons de croire que les femmes sont naturellement plus communistes, conservatrices et "dans le concret", plus "Paradis terrestre", que les hommes, qui sont eux plus individualistes, plus évolutionnistes -plus "progressistes"-, et plus "dans l'imaginaire", plus "Jérusalem céleste". Et j'essaie de savoir quelle est leur façon de voir le communisme, et de savoir comment cette façon de voir va évoluer, tout ça avec Dedefensa comme source essentielle, sinon unique.
Le groupe que je suis prioritairement est évidemment le Squad, groupe qui me laisse d'impression de se revendiquer d'un socialo-communisme du XIXème siècle (comme d'ailleurs JL Mélenchon en France). Pour moi la première chose à faire est de se déganguer du progressisme sociétal (pour moi les femmes sont fondamentalement conservatrices, non pas progressistes) et de l'égalitarisme qui va avec (H=F=L=G=T=B=Q). Le progressisme sociétal mène en effet à un nivellement, une uniformisation -une entropisation dirait peut-être PhG-. Or l'unité - le socialo-communisme - n'est pas l'uniformité: il y a un chapitre sur le sujet dans "Le règne de la quantité et les signes des temps". L'unité des femmes est réalisable car naturelle -je tente dans mes commentaires d'argumenter en ce sens- alors que l'unité des hommes est contre nature (c'est pour cela que nous vivons un Kali Yuga).
Le peuple ne se confond pas avec le demos, il n'est pas "de gauche"; il y a aussi l'ethnos et le mythos. Je crois que la radicalisation, le retour aux racines, est un phénomène mondial, profond, puissant et inarrêtable (la roue cosmique tournant inexorablement). Je me convaincs un peu plus tous les jours que l'opposition gauche-droite est factice et stérile -et elle l'a démontré amplement au cours du siècle passé- et que la bonne opposition est l'opposition homme-femme, et que l'unification ds femmes ne peut se restreindre à l'unification des femmes d'extrême-gauche. Bien entendu cette opposition nécessite d'abandonner la sacro-sainte égalité qui doit être remplacée par l'harmonie car l'égalité homme-femme n'a aucun sens, alors que l'harmonie en a un.
¹: J'ai lu dans "Kafka sur le rivage" de Murakami qu'Aristophane affirme dans le Banquet de Platon -je n'ai pas vérifié- que dans le monde mythique d'autrefois il y avait trois types d'êtres humains: les hommes-hommes, les femmes-femmes et les hommes-femmes. En rajoutant les femmes-hommes et en précisant que dans le couple c'est le premier nommé qui domine, la thèse que je soutiens est naturellement compatible avec celle qui soutient que l'âge d'or est dominé par les femmes-femmes, l'âge d'argent par les femmes-hommes, l'âge de bronze par les hommes-femmes et l'âge de fer par les hommes-hommes.
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