Denis Monod-Broca
13/03/2020
Nous avons eu le VIH. Il s’attaque, caractéristique redoutable, au système immunitaire de l’organisme. Atteints par lui, les leucocytes, victimes expiatoires désignées, ne remplissent plus leur office. Nous sommes parvenus à maîtriser, plus ou moins, le développement de l’épidémie mais nous n’avons pas compris l’essentiel.
La vérité est aux sociétés humaines ce que le VIH est à nos organismes. Comme lui, elle s’attaque au système immunitaire qu’elle atteint, c’est-à-dire à nos croyances religieuses, à commencer par la croyance dans les bienfaits du sacrifice. Ainsi atteint, le sacrifice ne remplit plus son office et les victimes expiatoires sont sacrifiées en vain. Nous en sommes là. Nous n’avons de cesse, quoi qu’il arrive de désagréable, de désigner des coupables et d’appeler à leur élimination, parfois par les armes. Et cela ne fait qu’aggraver les choses.
La vérité peut être, tant bien que mal, cachée, voilée, déformée. Une fois révélée cependant, elle ne peut pas complètement disparaître, elle ne peut pas être éliminée. Et au fond de nous, nous savons bien que cette recherche du coupable est vaine, destructrice, qu’elle ne fait que nourrir la violence qu’elle prétend combattre.
Si la métaphore assimilant vérité et virus est juste, alors le VIH non plus ne peut pas être éliminé. N’est-ce pas ce qui se passe, malgré tous nos efforts ? N’est-ce pas très exactement ce qui se passe ? Il y a toujours en France plusieurs milliers de nouvelles contaminations chaque année, plus d’une dizaine par jour. Nous cachons le VIH, comme nous cachons la vérité, mais nous ne saurions l’éliminer.
Et voici un nouveau virus, le sras-cov-2. Lui ne s’attaque pas à nos systèmes immunitaires. Il est un banal virus provoquant une banale maladie, le Covid-19, très contagieuse et parfois mortelle.
Il a pourtant, paradoxalement, aussi banal soit-il, par sa dangerosité, un effet révélateur que n’a pas eu, que n’a pas encore eu, le VIH.
Ce minuscule virus est en train de provoquer un bouleversement sans pareil de nos sociétés, plus encore, un bouleversement sans pareil de notre vision de nous-mêmes et du monde.
Les frontières se ferment, l’Etat-providence est vanté par ceux qui le stigmatisaient hier, les services publics sont soudain réhabilités, etc., et ce n’est qu’un début.
Comme les bâtisseurs de la tour de Babel, nous nous croyons capables de tout, « maintenant, aucun dessein ne sera irréalisable pour eux », Gen. 11.6. Eux voulurent construire une tour montant jusqu’aux cieux, nous, nous nous croyons capable de tout comprendre de l’univers, d’organiser le monde à notre convenance, de braver la nature, de rendre les hommes immortels. Toujours le même orgueil insensé. Qu’un minuscule virus met en pleine lumière. Minuscule virus mais relais de la vérité et expression de notre conscience. Car nous le savons bien, au fond, que nous faisions fausse route, que ça ne pouvait pas durer toujours ainsi, que nous étions lancés dans un « toujours plus » insensé…
Puisse la vérité du VIH être enfin admise. C’est en remettant le sexe à sa place qu’il ne tuera plus.
Puisse l’effet révélateur du sras-cov-2 être durable. Nous ne sommes pas tout-puissants. Aussi savants que nous soyons, les limites de l’inconnu reculent au fur et à mesure des progrès de la connaissance. Sans acceptation d’une part de mystère, nous nous perdrons. Quand on se croit capable de tout comprendre, on ne comprend plus rien. Nous n’en sommes pas loin.
La crise sanitaire est en train de provoquer une crise économique, financière, sociale, politique, humaine… en un mot, une crise anthropologique. L’anthropologie est une science difficile car le sujet observant est aussi l’objet observé. A la faveur de l’épreuve en cours, dans le miroir que nous tend le sras-cov-2, sachons nous voir tels que nous sommes et en tirer les conséquences.
EricRobertMarcel Basillais
13/03/2020
Lorsqu'une guerre non déclarée se déplace sur le théâtre BIOLOGIQUE, on peut être certain d'ignorer qui a commencé et surtout quand les représailles cesseront.
Il s'agit d'un cas de destruction mutuallement assurée inhabituel : on attendait une bombe atomique tactique ....
Autres questions : Est-ce un ballon d'essai, ou le ''premier étage'' d'un super-virus croisé à venir ? Est-ce sous contrôle des méchants ou entre les mains du Seigneur ? Une composante du Jugement des Nations en attendant le Jugement Dernier ? Un aspect de la crise d'effondrement dite FILTRE à l'échelle cosmique ? Un aspect du Trans*$*$£*isme ?
Franck du Faubourg
14/03/2020
Face à cet impressionnant Bourrage de Crane Global, il est normal d'essayer de savoir à quoi -réellement- on a affaire:
- par https://www.levif.be/actualite/sante/rhume-grippe-ou-coronavirus-un-tableau-comparatif-des-symptomes-et-un-coronacheck-pour-le-savoir/article-normal-1262065.html?cookie_check=1584159468
ca donne ça : " 81 % des 44 672 cas de coronavirus étaient bénins, dont certains présentaient des symptômes ressemblant à ceux d'une grippe mineure et d'autres à ceux d'un petit rhume."
- par Mme Katlama, infectiologue à la Pitié Salpétrière, ca donne ça : "« Le message pour les Français qui sont quand même très affolés par l’épidémie médiatique psychotique c’est que c’est une infection réellement bénigne, on est parfaitement organisés dans les systèmes hospitaliers… »"
( https://www.egaliteetreconciliation.fr/Coronavirus-la-psychose-qui-sert-Macron-58423.html)
- par Monsieur Asselineau, de l'UPR, personne sérieuse, c'est à peu près du mème tonneau (https://www.upr.fr/actualite/francois-asselineau-fait-le-point-sur-le-coronavirus/)
- Sur un site grand public comme topsanté.com, ca donne ça : "Les cas les plus sévères semblent concerner à ce jour principalement des personnes vulnérables en raison de leur âge ou de maladies associées. Les données scientifiques disponibles suggèrent que le virus peut causer des symptômes similaires à ceux d’une grippe modérée, mais aussi des symptômes plus sévères."
- Conclusion avec le sieur Martin Armstrong: Coronagate!
https://www.armstrongeconomics.com/international-news/disease/a-fictional-exercise-to-control-pandemic-oct-18-2019-that-is-destroying-the-world-economy/
Il faut admettre qu'entre la Bill et Melinda Gates (eugénistes notoires) Foundation , l'OMS qui sent le souffre ( http://www.williamengdahl.com/englishNEO18Feb2020.php), et le ciblage très particulier des zones touchées (Chine, Iran - dont Pepe Escobar disait que les premiers touchés étaient du cabinet de Khamenei - et Italie, renforcant ses liens avec la Chine), on est en droit de s'interroger…
Pour les lusophones : https://www.youtube.com/watch?list=UURuy5PigeeBuecKnwqhM4yg&time_continue=14&v=lj6L5eBrNtI&feature=emb_title
Désolé de la longueur du post.
jc
14/03/2020
L'épidémie de coronavirus est maintenant qualifiée par l'OMS de pandémie, Et, partout dans le monde, de fermer les frontières pour tenter de s'en protéger, alors que ce virus infecte fait, au fond et en fait, le même job que la vertueuse jet set : il y a les frontières-vilaines et il y a les frontières-gentilles, pour reprendre les expressions employées par PhG dans le chapeau de l'article. Cela conduit à s'interroger sur la notion de frontière, interrogation déjà présente dans mon commentaire du récent article "Quand la quantité devient qualité".
La question fondamentale à laquelle il nous faut répondre est: la frontière entre -disons- la France et l'Italie est-elle commune aux deux pays, ou appartient-elle à un seul des deux -disons la France-, ou encore n'appartient-elle à aucun des deux? Morphologiquement (point de vue du topocrate) il est naturel de considérer que la frontière est commune, mais logiquement (point de vue du logocrate?) le principe de non contradiction incite à privilégier la dernière réponse.
PhG: "Ce passage du discours macronien absolument digne du plus grand art de la rhétorique et de la logique…"
Notre président est un excellent rhéteur, un excellent enfumeur (c'est, selon moi, peut-être sa plus grande qualité). Mais celui qui disséquerait ses interventions s'apercevrait sans aucun doute rapidement que c'est un bien piètre logicien, car le rhéteur qu'il est choisit la logique qui l'arrange au moment où elle l'arrange.
Les deux logiques qui s'affrontent sont:
- d'une part celle -considérée comme classique- qui accepte le principe de non-contradiction (mais peut éventuellement refuser le principe du tiers exclu, logique qualifiée alors par les matheux d'intuitionniste);
- d'autre part celle -considérée par les logiciens classiques comme sulfureuse- qui n'accepte pas le principe de non-contradiction.
Thom, topocrate-en-chef, a "évidemment" pris partie pour la logique sulfureuse (qualifiée par les matheux de paracohérente ou de paraconsistante), ce qui l'a ipso facto pratiquement coupé de la communauté mathématique (car comment démontrer sans principe de non-contradiction?); il consacre une partie de son "Esquisse d'une sémiophysique" à ce problème:
"On ne cherchera pas à fonder la géométrie dans la Logique, mais bien au contraire on regardera la logique comme une activité dérivée (et somme toute bien secondaire dans l'histoire de l'esprit humain), une rhétorique." (Esquisse d'une sémiophysique, p.16)
La raison pour laquelle Thom a pris ce parti est que, pour lui, l'assertion classiquement incohérente "le prédateur affamé est sa propre proie" est à la base de l'embryologie animale (on remarque ici que la logique thomienne se rapproche de la logique quantique -le chat de Schrödinger à la fois mort et vivant-).
Le philosophe Régis Debray a écrit une "Éloge des frontières" sans s'intéresser à la question du point de vue esquissé ci-dessus. Peut-être ne savait-il pas que Thom avait relié les concepts philosophiques de matière et de forme, de puissance et d'acte aux concepts fondamentaux de la topologie mathématique: axiome ABP: l'acte est le bord de la puissance; axiome FBM: la forme est le bord de la matière (ES,p.176)?
J'en profite pour redire ici que Grothendieck a fait le choix intuitionniste pour définir la notion de topos (de Grothendieck). Les philosophes des sciences Lambert et Hespel ont proposé aux matheux de faire le choix paracohérent dans leur article "De la topologie de la conciliation à la logique de la contradicion"¹. À ma connaissance les matheux n'ont pas donné suite…s très prétentieux en écrivant ça, un
Peut-être le philosophes s'apercevront-ils un jour que Thom est l'un des leurs, et -je suis très prétentieux en écrivant ça- un très grand?
¹: virthost.vub.ac.be/lnaweb/ojs/index.php/LogiqueEtAnalyse/article/download/1829/1608 (on pourra également consulter le site tiersinclus.fr)
jc
14/03/2020
Au moment où l'ultra-libéralisme globalisé exhibe au grand jour sa nudité (et sa nullité) et où chacun tente de relocaliser dare-dare, ci-après quelques citations thomiennes sur les notions de local et de global:
- "la Topologie est précisément la discipline mathématique qui permet le passage du local au global… »
- «... quelle discipline autre que la mathématique pourrait fournir de pareils outils [pour passer du local au global et inversement]?«
(cf. la fin des deux citations suivantes)
-: « Ce n’est pas faire preuve de vitalisme que de déclarer qu’un être vivant est une structure globale, c’est constater une évidence. Ce qui est inadmissible, en effet, et entaché de métaphysique vitaliste, c’est d’expliquer les phénomènes locaux par la structure globale ; le biologiste doit donc, au départ, postuler l’existence d’un déterminisme local pour rendre compte de tout microphénomène partiel intérieur à l’être vivant, et tenter par la suite d’intégrer tous ces déterminismes locaux en une structure globale cohérente et stable. De ce point de vue, le problème fondamental de la Biologie est un problème de Topologie, car la Topologie est précisément la discipline mathématique qui permet le passage du local au global… »
- « Le mathématicien dispose, pour aller du local au global, d’une notion sûre : l’analyticité. Un germe de fonction analytique détermine (par prolongement analytique) la fonction dans tout son domaine d’existence. Pour passer du global au local, le mathématicien dispose d’une autre notion, celle de singularité ; en effet, une singularité en un point n’est autre chose qu’une figure globale qu’on a concentrée en ce point (par exemple, si on concentre en un point O un cercle méridien G d’un cylindre, on obtient le sommet d’un cône). C’est par l’emploi alterné de ces deux techniques, comme en théorie des catastrophes, qu’on peut espérer aboutir à une synthèse dynamique de situations globales complexes. Et quelle discipline autre que la mathématique pourrait fournir de pareils outils ? Dans cette optique, le concept n’aurait plus qu’un rôle heuristique et devrait faire place, comme dans la combinatoire de Leibniz, à un pur jeu de formes… «
- "Il n'y a pas, je crois, d'autre théorisation que mathématique ; seul le mathématicien sait caractériser et engendrer les formes stables à longue
portée ; car qui d'autre sait définir les modes canoniques de propagation et d'extension comme le prolongement analytique ? Seul il sait faire de
manière précise le passage du local au global et inversement : le passage du local au global par le prolongement analytique et le passage du global au local par la notion de singularité. En ce sens, seul le mathématicien a les outils mentaux nécessaires pour éliminer l'action à distance, toutes les explications de caractère magique liées à l'action à distance. C'est pourquoi je pense que l'avenir en toute théorie expérimentale va mener à l'élimination progressive des concepts et leur remplacement par des entités mathématiques convenables."
- "Pour ceux qui voient dans la mathématique une construction bien réglée, s'ordonnant logiquement selon une taxonomie bien établie, la théorie de Morse fait problème. Elle touche à l'Analyse (au calcul des variations, à l'Analyse fonctionnelle), à l'analyse différentielle locale (théorie des
singularités de fonctions), à la topologie globale (topologie différentielle et algébrique des variétés). Mais elle n'appartient en propre à aucune de ces disciplines ; elle est strictement inclassable ; sise à l'origine de presque tous les grands courants de la mathématique récente, elle domine, tel un énigmatique monolithe, une bonne part du paysage mathématique contemporain. Ce monolithe, nous n'avons pas fini de l'interroger."
- "Expliquons-le [le mécanisme formel qui, à mes yeux, commande toute morphogenèse] de manière assez élémentaire, par l'analogie suivante entre le développement d'un embryon d'une part et une série de Taylor à coefficients indéterminés d'autre part." (SSM, 2ème ed. p.32)
(Les scientifiques feront le rapport avec les citations précédentes.)
- "La théorie des catastrophes, anti-magie par excellence, pousse à l'extrême le principe de localité : c'est sans doute pourquoi elle n'offre guère de possibilités pratiques nouvelles."
- "A mon avis, c'est par l'axiome de localité, par un déterminisme local, que la science se sépare de la magie. Si on accepte les actions à distance, il n'y a plus aucun contrôle."
- "(...) il est nécessaire de disposer d'une théorie qui rétablisse le lien jusqu'ici manquant entre dynamique globale et morphologie locale. Or une
discipline qui cherche à préciser le rapport entre une situation dynamique globale (le « signifié »), et la morphologie locale en laquelle elle se manifeste (le « signifiant »), n'est-elle pas précisément une « sémiologie » ? (1968, Topologie et signification.)
Les lecteurs qui ont eu le courage et/ou la curiosité d'arriver jusqu'ici se demanderont quel rapport il peut y avoir entre la biologie et la politique. Thom y répond:
"Les situations dynamiques régissant l'évolution des phénomènes naturels sont fondamentalement les mêmes que celles qui régissent l'évolution de l'homme et des sociétés." (SSM, conclusion)
Pour terminer je signale que Thom classifie comme suit les grandes modes d'explication scientifique du réel:
1. La Physique fondamentale étudie globalement l'univers-objet global, avec la démiurgie comme philosophie sous-jacente;
2. La théorie générale des systèmes et la théorie des catastrophe étudient globalement des objets locaux, avec l'herméneutique comme philosophie sous-jacente;
3. La physique macroscopique et les sciences descriptives étudient localement l'objet global Terre, sans philosophie sous-jacente;
4. La biologie moléculaire étudie localement l'objet local, avec le réductionnisme comme philosophie sous-jacente.
jc
14/03/2020
Toujours Thom:
"Il existe au départ un obstacle à l'existence d'une philosophie de la nature : c'est celui que pose le problème de la « démarcation », à savoir l'établissement de critères permettant de distinguer la connaissance scientifique de celle qui ne l'est pas : un « Naturphilosoph » ne saurait être « démarcationniste ». Ce problème qui a eu pour l'épistémologie positive et néopositive une importance cruciale a aujourd'hui perdu beaucoup de son acuité."
"Finalement, le problème de la démarcation entre scientifique et non scientifique n'est plus guère aujourd'hui qu'une relique du passé ; on ne le trouve plus guère cité que chez quelques épistémologues attardés – et quelques scientifiques particulièrement naïfs ou obtus." (1988, La science et l’intelligible)
"Ainsi la fonction originelle d'une philosophie de la nature sera-t-elle de rappeler constamment le caractère éphémère de tout progrès scientifique qui n'affecte pas de manière essentielle la théorie de l'analogie."
"Il est certain que le succès pragmatique est une source de sens ; mais c'est un mode inférieur d'intelligibilité, à peine supérieur à l'assentiment provoqué par la prégnance du conditionnement pavlovien dans le monde animal ; l'intelligibilité humaine requiert une comparaison plus globale des différents modes d'intelligibilité, ceux en vigueur dans le langage et dans les autres disciplines de la science : elle requiert de sortir de la situation locale considérée pour prendre en compte les modes les plus généraux de compréhension. On aborde donc là le domaine de l'analogie; ce faisant, on touche à l'autre côté, le versant philosophique de l'interface science-philosophie."
"Les Philosophes ont abandonné aux savants la Phusis et se sont repliés dans la forteresse de la subjectivité. Il leur faut réapprendre la leçon des Présocratiques, rouvrir les yeux grands sur le monde, et ne pas se laisser impressionner par l'expertise souvent dérisoire d'insignifiance de l'expérimentateur. Inversement la science doit réapprendre à penser."
"Finalement, la tâche de la philosophie naturelle est d'épaissir l'interface entre science et philosophie : il faut se montrer philosophe en science et scientifique en philosophie – même si cela conduit à être difficilement accepté. (...) C'est plutôt dans ce rôle du gardien de l’intelligible que je verrais essentiellement sa fonction [de notre philosophe]. Lutter continuellement contre les dérapages pragmatistes qui tendent à gauchir nos prégnances et à créer des significations abusives ou factices, telle est, je crois, la fonction centrale de notre philosophe. Fonction à coup sûr difficile, car elle l'oblige à se mettre constamment à contre-courant des flux locaux d'intérêts qui agitent la communauté des savants. Avoir raison trop tôt, c'est bien souvent avoir tort dans l'immédiat. Il lui faudra accepter une fois pour toutes les conséquences de ce ce choix."
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