jean-jacques hector
15/10/2013
Les civilisations bien connues de l’antiquité ne manquaient pas de rendre un hommage respectueux et intéressé à celles qui les ont précédées.
Les Romains aux Etrusques et aux Grecs en empruntant aux uns les rites religieux, les haruspices et les livres sibyllins si féconds et bavards en période de crise et aux autres les oracles de Delphes auxquels ils envoyaient régulièrement des ambassades pour les éclairer sur des problèmes épineux.
Le pouvoir du clergé catholique naissant a su faire fond, au bas moyen-âge, sur les legs du droit romain pour installer ses propres instruments de domination en créant le Saint Empire.
La Renaissance elle-même, bien qu’en partie responsable de l’état actuel de notre civilisation, recherchait ses origines humaniste dans la culture (et non la civilisation) grecque.
Où, quand et comment, notre (anti)civilisation rend elle hommage à ses origines ?
L’affirmation de l’absence d’alternative est la conséquence obligée du déni du passé.
Jean-Paul Baquiast
15/10/2013
Je suis surpris qu’avec tant de considérations justes sur les catastrophes qu’apporte le système néo-libéral, PCR ne sorte pas de sa posture confortable de témoin pour brandir le drapeau de la révolte, à la tête de jeunes qui ne demanderaient pas mieux que le suivre. Ce serait un peu plus difficile, surtout pour un vieux monsieur. Mais il a le statut social qui lui permettrait de prendre de vrais risques.
Nous, nous pouvons toujours critiquer, personne ne nous écoute.
J’ajoute un mot concernant Toynbee. Où a-t-il vu, comme vous le rapportez, que l’islam n’encourageait pas au racisme?
olivier taurisson
15/10/2013
Soudain, à la lecture d’un de vos articles ( et particulièrement lorsque vous citez des extraits de La grâce de l’Histoire) je ne peux m’empêcher de me sentir aspirer (inspirer) vers le haut , de me retrouver au sommet d’une montagne et d’observer ce qui se passe en bas…mais là-haut, l’oxygène est plus rare , pour l’amateur d’alpinisme que je suis, et la vision donne le vertige…mais que cela fa
olivier taurisson
15/10/2013
Une nouvelle fois, tout est juste, justement posé, établi, comme une sculpture sur l’établi du maître, justement exprimé, comme dans les extraits limpides de “La grâce de l’histoire”, et comme à chaque fois on ne peut que se sentir “aspirer” et “inspirer” par la démonstration appuyée de la catastrophe annoncée.
Franck du Faubourg
16/10/2013
Rarement lu un texte aussi percutant sur les fondements de notre “contre civilisation”, et comme souvent sur dedefensa, on médite sans prendre le temps - le faut-il forcément?- d’y apporter un commentaire.
Il faut donc remercier Jean Paul Basquiat de nous contraindre à rebondir!
En général, “prendre le maquis” signifie qu’on fait partie des vaincus, et qu’on se met à l’abri pour préparer une éventuelle “contre-attaque”. Mais prendre le maquis aujourd’hui, en dehors de se couper du monde et contruire une “base autonome durable” dans un fin fond de campagne, comment fait-on?
Dans notre univers ou la Communication est l’essentiel, prendre-le-maquis signifie quoi? faire le Mort? aller sur le “darknet”?
La première des batailles est au contraire d’ètre présent, le plus possible, quelqu’en soient les moyens, pour aider au développement de l’esprit critique, d’analyse.
Travaillant sur une analyse de nos dérives “urbaines”, j’ai affiché sur un mur une déclaration de Chris Hedges (comme drapeau?):
“Je défierais le Pouvoir Corporate par tous les moyens, petits comme grands. J’investirais désormais mon énergie uniquement en actes de résistance, en désobéisance civile et en défiance. Ceux qui se rebellent sont notre seul espoir.”
Ainsi soit-il.
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