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Hélas, je crains que PCR ait raison. Il a raison d’un point de vue à la fois psychologique et militaire. Psychologique parce que la retenue des Russes qui se battent une main attachée dans le dos, les a desservis et va les desservir encore si une nouvelle stratégie n’est pas mise en œuvre. Militaire parce qu’un usage trop modéré de la force (OMS) fait toujours croire à l’adversaire qu’on est faible. On a glosé sur le « Shock and awe » des Amerlos mais ils ont eu Saddam et on foutu l’Irak à genoux même s’ils n’ont pas gagné. Poutine avec ses subtilités stratégiques, (attaque bidon sur Kiev pour faire fuir Zelensky et son gouvernement), un minimum de soldats pour occuper les territoires en pensant que l’artillerie allait le conquérir, s’est révélée avec le temps, sans résultats convaincants. Même si les Russes n’ont pas dit leur dernier mot, une guerre qui dure sera à leur désavantage.
On peut craindre qu’un jour, excédés par l’arrogance et le mépris des occidentaux, Poutine décide une contre attaque foudroyante qui lui demandera cinq à six cent mille soldats au moins, et des moyens matériels colossaux. Attaque que les Amerlos verront venir par leurs satellites et qui donc ne sera pas une surprise. Et si cette attaque foudroyante ne donne pas de résultats rapides (trois semaines), il se résolve, ou soit contraint, à une attaque nucléaire, nécessairement massive et sans retour, dont il semble avoir les moyens.
Je partage les mêmes peurs que PCR. Les Russes à force d’avoir peur de déclencher l’irréparable vont finir par le provoquer. N’a-t-il pas appris Poutine, au KGB, qu’un yankee est dans ses racines un fou criminel et un fanatique ? Leur histoire le démontre. Joueur de poker, il se fait jouir en faisant monter la mise "pour voir", pour voir si l’adversaire REAGIT. Oui, Poutine aurait dû massacrer l’Ukraine dès le départ. Il ne l’a pas fait. Ça va lui coûter. Et ça va nous coûter.