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Article : Danse autour de Tea Party

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More than four in 10

serge caron

  08/01/2010

Pouvez-vous clarifier ce terme “More than four in 10” que je ne comprends pas ?  Généralement dans un sondage on précise 19 fois sur 20, ce qui veut dire 95 fois sur 100.  C’est une mesure statistique de l’erreur sur le sondage.  Dans le cas de 19 sur 10, ça veut dire que les valeur données ont 5% de probabilité d’être fausses.  Si “four in 10” a la même signification, ça veut dire que les valeur du sondage ont 60% des chances d’être fausses. C’est pas fameux…

tea party

Loran bernardi

  08/01/2010

bonjour
Tea party sur le blog de Paul Jorion (identifié la bas comme étant d’extreme droite)
http://www.pauljorion.com/blog/?p=6548

bonne journée

une troisieme force improbable

Yodalf

  08/01/2010

Le courant populiste, anti Big state, anti Establishment, a toujours eu une forte… popularité aux States. Il y a 15 ans, il y avait Ross Perot. En général, leur présence aux élections a pour conséquance de piquer surout des voix aux Républicaine et de faire gagner des Démocrates qui auraient été en fait battus sans ce facteur de division.
Il est important de comprendre d’une part que dans les pays anglo-saxons, la droite est parvenue à capter une masse importante des voix de catégories sociales qui “sociologiquement” devraient voter à gauche. Ce phénomène est marquant en Angleterre, où le Parti Communiste n’a jamais pu s’implanter, et les Conservateurs permettaient à la classe ouvrière de devenir propriétaires de leur logement, ce qui se voit dans les tristes alignements de petites maisons identiques dans les banlieues londoniennes.
La version “nouveau monde” de cette attitude se distingue facilement dans le pionnier avec sa “petite maison dans la prairie” et chez le désormais célèbre “Jo le plombier”.
Il en découle une vision populaire paradoxale:
Lors des périodes de crise économique,  c’est l’“establishment” qui est désigné comme coupable, non pas de “mal gérer ” la système, mais de maintenir et de profiter d’un un système défini comme malsain.
Et malsain ,il l’est, de multiple façons, mais pas dans ce sens.
Il en résulte deux conséquences:
1 - ces mouvements populistes agressifs, parfois “libertariens”, anti-Washington, ne parviennent jamais à construire un programme, ce qui est positif pour eux, parce que, comme dans l’auberge espagnole, chacun apporte son mécontentement à soi, ce qui lui permet de se satisfaire et de s’enthousiasmer à loisir. Le nombre et la dynamique s’accroissent.
2- Mais s’accroissent pour un temps seulement, car il n’y émerge pas de leader, ni d’organisation, ni de stratégie. Or, en politique, une des deux clés consiste en la capacité d’initiative. Cette initiative est appréciée dans son contexte du moment, et souvent il s’agit de trouver une initiative tactique appropriée aux circonstances.  Un mouvement en croissance se hisse, par une dynamique qu’il ne maîtrise pas forcément (maistrienne peut-être) , jusqu’à un point où il est en position de “défier” l’adversaire. C’est là qu’on l’attend. Par exemple c’est là que le mouvement de Mai 68 s’est arrêté: aucune possibilité de définir une nouvelle initiative durant 2 semaines - et de Gaulle a mis un millions de personnes dans la rue et gagné les élections.
Par sa nature le “tea party” semble bien aller dans ce sens - et son appellation y correspond bien: des (jeunes) gens en colère déguisés (en Indiens) en mouvement de base hors-parti, attaquent (les bateaux des colonisaters) l’establishment en jetant (les cargaisons de thé) le Système à la mer. Mais Washington (George) et Franklin savaient vers où ils allaient, disposaient de territoires fidèles, et de capacités militaires qui permettaient d’assumer le DÉFI.
Je ne sache pas que le tea party dispose d’aucun de ces éléments - pas plus qu’aucun des mouvements de 3ème force qui ont existé depuis les années 50.
Je ne peux que conseiller de revoir les films de Franck Capra. “John Dow” est le prototype de l’Américain anti-système, et il est manipulé d’une façon comparable à comment Wall Street peut soutenir le Tea Party. De même “Mr Smith va au Sénat” montrait déjà les politiciens corrompus et le journalistes complices. Leur actualité est stupéfiante.  Parce que au final ce sont les bases mêmes du système qui se remettent à fonctionner, honnêtement pour un temps, et quand cette structure se rétablit, les mêmes politiciens peuvent se remettre à en profiter de nouveau.

IL faut considérer je crois que le système américain est NÉ de la révolte individualiste contre le royaume britannique, ce qui lui donne la capacité de réutiliser ses textes fondateurs pour assimiler et se nourrir de la révolte suivante, même si elle est “anti système”. C’est là tout ce qu’on a entendu lors de l’investiture de Obama, avec un million de gens au comble de l’émotion, entre deux vedettes du Show-Biz.
Si ces constatations sont justes ( je ne suis qu’un lecteur), il faut craindre que le tea Party ne soit pas efficace, 1 - faute de capacité d’initiative, et 2- parce que le “désordre structurant”, aux USA, constitue la nourriture même des forces qui établissent le systéme.

La Californie implose juste sous nos yeux. Elle seule ?

Francis Lambert

  09/01/2010

California is imploding right before our eyes.
http://globaleconomicanalysis.blogspot.com/

Bof ... c’est toute l’amérique qui implose sous nos yeux.
Ce qui aveugle nos “Nations” d’autant plus.

The Sick Old Man of the Americas: http://www.caseyresearch.com/displayCdd.php?id=314

The Biggest Financial Deception of the Decade, Jeff Clark, Editor, Casey’s Gold & Resource Report
... given the record of most of these clowns, why does anyone still listen to them ?

1. Enron, $65.5 billion ... the largest bankruptcy in U.S. history ... at that time.
  The stock went from a high of $84.63 in December 2000 to a whopping 26¢ one year later.
  (Fortune magazine dubbed Enron “America’s Most Innovative Company” for six consecutive years !)
  ... brings the Sarbanes-Oxley Act of 2002, a ghastly financial reporting regulation ... hasn’t prevented similar repeats.
 
2. WorldCom, bankruptcy in 2002, $103.9 billion ... dwarfing Enron’s.

3. Tyco, Adelphia, Peregrine Systems… it’s a crowded field around this time.
  But their stories of fraud and greed and mismanagement get boring after awhile.

4. Bear Stearns set us all up for the Big Meltdown of 2008.
  They pioneered the asset-backed securities markets.
  35:1. With net equity of $11.1 billion supporting $395 billion in assets ...
  (et de nouveau: the “Most Admired” securities firm in a survey by Fortune magazine !)
 
La créativité financière anglo-saxonne ... copiée Sarkocieusement dans la concurrence poullailère des Nations d’europe.
Cette volaille bavardeuse se vautre dans la concurrence orgiaque de ses déficits, leurs identités.

Pur hasard ... la charge des “dettes nationale” est la plus sure ressource des banksters.
Voici le “Grand Emprunt” ... qui trouve t’on? Un champion du club des “Nations” :

Olivier Sarkozy, the French president’s half-brother, is a star banker in the U.S.
He now leads the global financial services group at private equity giant Carlyle ...
Carlyle après UBS, en voilà de la transcendance Nationale !

Le “Grand Emprunt”: un simple racket, une simple concurrence avec le désastreux précédent Giscardien.

“The Biggest Financial Deception of the Decade” un pastiche à la Française ... “National” par répétition.

La Nation enterre d’ailleurs son Rapporteur de la Cour des Comptes.

Contreinfo

Dedef

  14/01/2010

Francis Lambert - (Fr001[at]operamail.com) 11/01/2010
———-Contreinfo “Ce site est fermé momentanément.”———-
         
————————-13 janvier 2010—————
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Ndlr : Le site reprend son activité après un incident d’hébergement imprévisible, mais heureusement sans gravité.————