Andros
26/06/2012
http://www.youtube.com/watch?v=c5Si6cTE_n8
A partir de 6 min. 56 sec. , cela confirme votre analyse.
Pour ma part : comme je viens de le faire en fournissant un lien vers Youtube, les nouveaux moyens de communication peuvent être également un outil très commode.
La culture d’une société est également, en partie, une adaptation à la technologie qui y est utilisée. On parle de société paysanne, de société rurale, de société post-industrielle etc.
La culture de l’âge de l’internet est en train de se former, et de former un monde où les autres formes de cultures deviennent obsolètes.
On ne trouvera pas plus le salut de l’âme sur internet qu’on ne le trouvait jadis à la bibliothèque, mais comme à la bibliothèque on trouvera des pistes.
Quant aux parents, on peut se demander s’ils ne connaissent pas aujourd’hui la même impuissance que dans les années 60, face à “salut les copains” et à l’intense normalisation de l’apparence et des goûts qu’elle a accompagné., ou bien face à l’irruption de l’Eglise dans les campagnes du Xème siècle, accompagnant la révolution agricole.
Internet, comme l’Eglise ou les jeans, offrent l’illusion de faire partie de la société universelle, là où une culture fondée sur des liens interpersonnels ou des valeurs définies ne forme que particularismes et divisions, gros de conflits futurs.
tino candela
26/06/2012
Entièrement d’accord avec vous et avec M. Grasset sur la déstructuration étant la cause de nos maux, mais je propose à la place le mot “liquéfaction”, plus imagé et surtout ayant le mérite de ne laisser aucune place à une possible restructuration qui aurait pu accompagner ou suivre la déstructuration, ce qui n’est manifestement pas le cas.
Pire même, le Système s’opposant implacablement à toute idée qu’il puisse exister une structure juste, logique, ou légitime, “déstructuration” n’est pas assez fort et ne fait pas allusion au poison ayant envahi les esprits.
La liquéfaction est un mot plus approprié car naturellement associé à la décomposition. Ou à la digestion, mais savoir si une entité quelconque nous a dévoré est un autre sujet.
Et on comprend tout de suite qu’il n’y a plus rien à quoi se raccrocher, pas un débris qui tiendrait encore solidement et qui pourrai servir.
Bernard Scaringella
26/06/2012
Philippe Muray dont on peut lire tous les livres avec “profit :-)) “
nous raconte cela d’une autre maniere avec le carnaval eternel permanent qu’est devenu notre monde.
http://www.philippe-muray.com/extraits-philippe-muray.php
Et c’est pour cela que nous parents devont etre les gardiens de nos enfants. Dans tous les sens du terme.
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