Théo TER-ABGARIAN
20/12/2013
Le comportement de Merkel est à comparer à celui des Hollande et Fabius, lamentables et veules dans cette affaire, jusqu’à la fausse révolte quand le Monde a publié l’état de chose. Se souvenir du détournement de l’avion d’Evo Moralés. Il est évident que les réactions de Mme Merkel sont dictées aussi par la raison.
A force de manquer de la plus élémentaire dignité les dirigeants français depuis 2007 ont relégué le pays dans le secteur des pays non-crédibles, diplomatiquement négligeables (car d’adhésion acquise malgré les exitations verbales). MM Obama et Poutine se gaussent de nos dirigeants et ont de l’estime poir Mme Mekel, se faire respecter tient à peu de choses, comme dans la vie de tous les jours….
dominique
21/12/2013
A propos de la pente autodestructrice des USA; j’ai remarqué que les peuples pouvaient se comporter psychologiquement de la même manière que les individus.
Les individus, quand ils sentent leur mort venir, seraient prêts à sacrifier tout l’univers pour rester en vie, et, à défaut, ils voudraient l’emporter dans la mort avec eux…
C’est, je crois, ce qui arrive aux USA, le chaos qu’ils créent chez eux et autour d’eux est la manifestation de ce syndrome.
Mais cette fois c’est bien plus grave car jamais auparavant un empire agonisant n’a eu à sa disposition le moyen d’emporter le monde avec lui…
MGD
21/12/2013
Parmi tous nos hommes politiques, le seul ayant le niveau de culture historique et philosophique et de volonté politique pour “revenir aux fondamentaux” géostratégiques de la France et mener un vrai dialogue avec l’Allemagne est Jean-Pierre Chevènement, mais il a déjà 74 ans…
GEO
21/12/2013
http://www.williampfaff.com/modules/news/article.php?storyid=657
The Ukraine crisis and the German-American dispute over American intelligence and NSA practices are without much doubt the beginning of the end of the American-dominated Europe we have known since the collapse of Communism. The breakup may be dramatic, or polite and prolonged, but certainly will come.
(.....)
The second crisis that jeopardizes American relation with Europe, and potentially with the Europe Union, is Germanys embittered reaction against the activities inside their country of the NSA (a reaction whose violence is greatly underestimated in the U.S.). The indifferent and dismissive response of the Obama administration has strengthened this reaction, culminating when it was revealed that Chancellor Merkels own telephones are monitored, probably from American bases in Germany, which a half century after the war, and three decades after the end of the Cold War, have no strictly logical reason to exist there.
The cursory and patronizing rejection of the German request to be given the same intimate intelligence relationship with the U.S. as Britain, Canada and the Anzac countries contributed to German anger. (Any Anglophone observer could have told Berlin not even to ask.) No one in Washington, not to speak of Germany, has the least doubt that the NSA has been extensively used to collect economic, trade and technological intelligence in all of Europe, and the EU countries are fed up with this. American assurances of change in the future will never be believed. The only serious answer will be a polite invitation for the U.S. to go home, and eventually this will come.
GEO
26/12/2013
http://russeurope.hypotheses.org/1862
Madame Merkel et ses contrats
Il est caractéristique, et à vrai dire symptomatique, que Madame Merkel, Chancelière désormais à la tête dun gouvernement dit « de grande coalition » en Allemagne, ait pu déclarer le 19 décembre dernier sans provoquer démoi particulier dans la presse au sujet de lEuro que : «Tôt ou tard, la monnaie explosera, sans la cohésion nécessaire ». Au premier abord, cette déclaration est parfaitement juste. Sans « cohésion », cest-à-dire sans lexistence dun système de transferts financiers extrêmement importants, lEuro nest pas viable. On le sait, et le calcul de ce quil faudrait consacrer pour que fonctionne ce système fédéral a été fait par plusieurs auteurs. Pour ma part, jai estimé entre 8% et 10% de son PIB le montant que lAllemagne devrait fournir. Il est parfaitement clair quelle ne peut le faire sans détruire son « modèle » économique et, de ce point de vue, exiger de lAllemagne un « solidarité » avec les pays de lEurope du sud pour des montants de 220 à 232 milliards deuros par an (aux prix de 2010) équivaut lui demander de se suicider.
( ..)
il est vain de continuer à mettre un quelconque espoir dans une Europe « réellement » fédérale, et il est profondément trompeur de continuer à présenter cette possibilité comme une alternative à lUE telle quelle fonctionne aujourdhui. Ce discours est profondément mensonger, et il ne peut que contribuer à nous enfoncer aujourdhui un peu plus dans le malheur. Il ny aura pas dEurope fédérale parce quen réalité personne ne la veut réellement et personne nest disposé à la faire. Opposer ainsi une « perspective fédérale », qui est parfaitement hypothétique et dont pour tout dire la probabilité de réalisation est moindre que celle dun débarquement des martiens, à la situation actuelle na plus aucun sens, si ce nest de tromper le chaland et de lui faire prendre des vessies pour des lanternes ! Le rêve fédéraliste sest révélé être un cauchemar. Il convient donc de se réveiller.
Deuxièmement, lAllemagne est parfaitement consciente de ce quune forme de fédéralisme est nécessaire à la survie de lEuro, mais elle ne veut pas et lon peut parfaitement le comprendre en payer le prix. Donc, ce quelle propose en fait à ses partenaires ce sont des « contrats » qui les conduiront à supporter la totalité des coûts dajustements nécessaires à la survie de lEuro alors que, elle-même, sera la seule à tirer profit de la monnaie unique. Mais, ces « contrats » plongeront alors lEurope du Sud et la France dans une récession historique, dont ces pays sortiront industriellement et socialement laminés. Accepter ces contrats sera la mort rapide de la France et des pays de lEurope du Sud. Laurent Faibis et Olivier Passet viennent de publier une tribune dans Les Échos quil convient de lire avec attention ( http://m.lesechos.fr/idees-et-debats/le-point-de-vue-de/l-euro-pour-tous-et-chacun-pour-soi-le-nouveau-debat-interdit-0203193619902.htm ). Ils expliquent pourquoi lEuro ne peut profiter quà un pays, qui sest installé au sommet de la chaîne industrielle, et pourquoi au lieu de mettre lEuro au service de léconomie, cest léconomie qui est sacrifiée au profit de lEuro. Une telle situation serait pérennisée si nous devions, par malheur, avoir un gouvernement qui accepte de passer sous les fourches caudines des « contrats » de Madame Merkel.
Troisièmement, il faut entendre le non-dit, limplicite, dans la déclaration de Madame Merkel. Puisquune Europe fédérale nest pas possible et nest en réalité même pas concevable dun point de vue allemand, et si une mise en « cohérence » qui ne signifie rien dautre que daccepter la totalité des conditions allemandes ne se fait pas, alors lAllemagne est prête à faire son deuil de lEuro. Madame Merkel voudrait faire de cette alternative une menace pour nous forcer à accepter lidée de ses « contrats ». Au contraire, nous devons la prendre au mot et lui proposer au plus vite la dissolution de la zone Euro. Mais, pour cela, il faudra un autre gouvernement, et un autre Premier Ministre, que celui que nous avons.
(
....)
laurent juillard
08/01/2014
@ Francois Jeru
Combien de catégories pourrait-il y avoir de “djihadistes” qui sont (ne seraient pas) shiites ou sunnites ?
Si l’on remplace le mot djihadiste par le mot plus occidental de mercenaire les choses deviendraient peut etre plus clais pour vous.
Hors on sait bien qu’un mercenaire n’a pour seul dieu que le dieu argent et que des jeunes pauvres ne manquent pas au moyen orient.
Reste a savoir qui les finance ?
Depuis quelques mois les soupçons pesent fortement sur les Seouds d’Arabie. D’ailleurs wahabites, et qui appliquent la fameuse politique du diviser pour mieux se proteger.
Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier