MHB
24/03/2006
La politique americaine de ces cinquante dernieres annees visait peut etre initialement a la mainmise sur les relations internationales ... parce u a l epoque la globalisation n avait pas encore ete inventee.
Encore que l on puisse se demander si l evolution iterative des relations internationales comme l avait defini Henry Kissinger (“du court terme, - sur - du moyen terme - peut etre - du long terme: jamais”) n avait peut etre qu un but (inavouable et incontournable) qui etait precisement la globalisation ....a l americaine et n avait rien a voir avec une hypotetique mainmise sur les relations internationales car qui dit mainmise n a rien a faire du reste et les politiques des presidents americains ont toujours ete controlees en dernier resort ce bastion du concensus et d un isolationisme qui se devoile parfois dans les relations internationales. Les derniers evenements le montrent bien et la perennite des deux partis au pouvoir - en alternance peut etre - mais toujours en consensus (“don’t rock the boat”) ne font que confirmer ce haut dedain pour les relations internationales qui ne representent rien par comparaison avec les benefices d une globalisation a l americaine.
Cette globalisation a ete demolie par la destruction des deux tours - l evaluation actuelle du dommage a l economie (300 milliards $) est certainement encore en-dessous du cout reel car il faut peut etre yrajouter les 1 ou 2 milliards par jour que coute l Irak et les surcouts du systeme a la Orwell mis en place lentement mais surement
Bruno Hanzen
25/03/2006
Les Etats-Unis sont avant tout une puissance maritime. L’OTAN est, lui-même, une alliance de puissances maritimes.
Le rapprochement sino-soviétique peut signifier, s’il se concrétise réellement, que les communications terrestres via la masse eurasienne vont pouvoir se développer (à nouveau?). Voyez, par exemple, le projet de “nouvelle route de la soie” (Chine, Iran, Turquie).
Dans ce cas de figure, les communications maritimes perdent leur importance et la puissance maritime aussi. Nous aurions alors une modification majeure des facteurs géo-stratégiques, probablement la première de cette ampleur depuis la Renaissance et les grands voyages.
Le grand perdant serait les Etats-Unis. La meilleure façon pour eux de contrer cette tendance serait d’entretenir l’insécurité en Eurasie, spécialement en son centre. C’est une des explications possibles de la politique américaine au Moyen-Orient et en Asie Centrale depuis la chute de l’Empire Soviétique. Pour autant qu’ils aient une politique réfléchie…
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