Forum

Si je m'en tiens aux définitions proposées par le Larousse:

"l'élite: petit groupe considéré comme ce qu'il y a de meilleur…"
"les élites: personnes qui occupent le premier rang dans un pays, une société"

je vous propose d'appeler ces derniers - ceux au pluriel - les privilégiés, voire les profiteurs, pour éviter tout amalgame, toute confusion avec l'élite au singulier.

Trois points pour éclaircir , à mon avis .
1) les élites , au sens imposé médiatiquement par un sens produit médiatiquement , c'est à dire par verlan sémantique ( ou langue d'Orwell ) designent leurs inverses : des produits bas de gamme mauvaises imitations des hauts de gamme à partie de déchets sociaux .
2) Le lieu de fabrication de ces "élites" est "l'Ecole" ( universités , grandes écoles ...) , the proof of the pudding : le diplome . Le mode : la scolastique .
3) La scolastique est un mode de fabrication bon marché , on évite le couteux : la pensée , par mémorisation de sens et proccessus sans compréhension . Le veritable produit recherché est un sous produit : la soumission aux établis et l'établissement . Tout  celà suit un échange marchand ( contre monnaie)  : je prends ( à d'autres )  pour que tu prennes ( à d'autres) .
Par conséquent l'élite, la vraie  se forme ailleurs et autrement , dans la famille ( évident pour Todd ) , sur un mode familial , affectif , en échange de temps contre temps) : je donne ( à toi mon autre ) pour que tu donnes . ( à d'autres) . Deux ordres sociaux , qui tournent en sens opposés , deux  chaines  des échanges qui bouclent à l'inverse l'une de l'autre . Où l'amour exclu l'argent et réciproquement . , dans l'un l'autre , est étranger ;  dans l'autre l'autre est proche .
Seule la pensée , le travail sur soi a de la valeur . Les deux cycles mentionnés ne sont pas symétriquement réciproques celui du "bas " est moteur celui du haut suit . Méme dans la formulation logique ou mathématique cette polarité temporelle apparait dans l équation d'une loi ou l'énoncé d'un concept , commencer par l'un n'est pas la méme chose que commencer par l'autre , bien qu'ils soient commutatifs ( égaux mais pas identiques) .

Le "égaux mais pas identiques" des lois renvoie" aux identiques mais pas égaux" des concepts .

On a pas attendu , le 20e suécle pour soicialement pratiquer le recyclage .C'est pourquoi je parle de déchets sociaux au sujet des pseudi élites . De méme qu'on recycle les déchets du prolétariat en policiers , militaires , putes ou gangsters , on recycle les déchets affectifs des "bonnes familles" en intellectuels patentés , entr'autres , l'école quoique substitut , pour les déchets d'une mauvaise bonne famille leur est préférable .

Merci pour ce beau texte.
 

Bonjour,
Ce ne sont pas tant les élites, qui, si l'on y réfléchit de plus près, pensent et cogitent à l'insu de leurs plein gré, que notre système d'élevage en batterie de l'éducation nationale qui est à l'origine du problème !
Il y a 24 ans suite à un Avc, je m'étais retrouvé avec un voisin de chambrée qui était héminégligent, et c'est l'effet que me fait ce monde intellectuel, politique et médiatique ; tous ces gens sont aveuglés, zombifiés par leur idéologie dualiste, ils sont conditionnés à penser tels des rats de laboratoire Pavloviens.
Dans un texte, Sortir par le haut, écrit dernièrement, je donne quelques pistes de réflexions que je me permets de vous exposer :

« Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas pour faire les miracles d’une seule chose » : cette phrase sibylline attribuée à Hermès Trismégiste, le père de l’alchimie, illustre à merveille notre Monde paradoxal.
Il nous faudra remettre en question trois notions fondamentales !
I- Les notions du Bien et du Mal:
Les notions du bien et du mal sont le premier problème auquel nous devrons nous attacher, car aussi paradoxal qu’il semble dans notre société hédoniste où nous allons bien souvent au plus facile et au plus agréable, c’est en se colletant à la difficulté quand ce n’est pas carrément avec la complicité du mal que nous pourrons accéder à l’éveil, à cette prise de conscience supérieure, car n’oublions pas que le bien et le mal sont intimement liés et inextricablement mêlés comme nous l’enseigne Nietzsche…
II- La notion du temps:
Je ne regarde presque pas la télévision, cependant ces dernières années deux émissions ont suscité mon intérêt et je pense que pour illustrer mon propos, rien de mieux que des preuves par l’image…
La première émission s’intitule : « Nus et culottés », dans laquelle deux jeunes sympathiques zigotos partent nus et dénués de tout en ne s’en remettant qu’à la solidarité et à la générosité naturelle de la population qu’ils croisent tout au long de leurs pérégrinations pour arriver aux buts hautement improbables qu’ils se sont fixés, et avec leurs débrouillardise, leurs détachement et leurs joie de vivre, ils atteignent leurs objectifs immanquablement grâce à ces rencontres fortuites qu’ils provoquent avec leurs lâcher-prise ; ces innombrables synchronicités qu’ils créent à l’insu de leurs plein gré sont tout simplement édifiantes et bluffantes !
Cette émission devrait être reconnue de salubrité publique tant la preuve est flagrante qu’en vivant pleinement le moment présent, sans rien attendre en retour, le destin se montre d’une prodigalité infinie.
Quant à la seconde émission, elle a pour titre : « Seuls face à l’Alaska » où l’on suit au cours d’instants de vie des hommes et des femmes dans un environnement ô combien rude quand celui-ci n’est pas carrément hostile. Ces montagnards sont tous influencés par le mode de vie traditionnel Indien ou Inuit, un mode de vie respectueux de la nature et des anciens, un monde dans lequel l’entraide indéfectible est érigée en règle absolue ; ils ne vivent que dans l’instant présent, ce qui leurs donne les moyens et la disposition psychologique qui les arment pour affronter les innombrables difficultés et les caprices de la nature qu’ils rencontrent au quotidien…
III- La notion de l’argent:
Vous remarquerez que dans les deux précédents exemples, il n’y a point de place pour l’argent qui contrevient à toutes valeurs humaines naturelles si l’on y réfléchit de plus près, car force est de reconnaître que l’argent, de tous temps, fut source d’addiction et un moyen de conditionnement et de contrôle des populations ; il suffit d’évoquer l’adage populaire inepte qui associe le temps à l’argent … En revanche, le Temps avec la complicité de l’Amour indéfectible permet d’accomplir des quasi-miracles soit dit en  passant !
https://reseauinternational.net/sortir-par-le-haut/