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Article : “Déconstructuration” du déconstructeur

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La puissance du rêve

jc

  10/02/2020

Derrida: "Ça veut dire que… Je l’interprète comme ça, ça veut dire que quand je suis éveillé, conscient, au travail, etc., je suis d’une certaine manière plus inconscient que dans un demi-sommeil… Dans un demi-sommeil, je, je… il y a  une certaine vigilance qui me dit la vérité, à savoir que ce que je fais c’est très grave, d’une certaine manière … Mais quand je suis éveillé et au travail, cette vigilance-là est en sommeil. Elle n’est pas la plus forte, et donc je fais ce qui doit être fait…"

Thom: "On sait combien la durée relative du sommeil onirique (ou paradoxal) va croissant au fur et à mesure que l'on s'élève dans l'échelle phylogénétique. Il est naturel de voir dans cette activité une sorte de spatialisation virtuelle des formes génétiques; le rêve donne ainsi naissance à un ego partiel, sans recul par rapport à soi-même, sans épaisseur ni liberté, véritable proie de ses proies (ou de ses prédateurs). On peut définir ainsi le rêve comme une activité contraignante s'exerçant de manière fictive sur des objets fictifs. Tel quel, le rêve n'en permet pas moins une extension temporelle considérable du moi dans la période d'inconscience qu'est le sommeil." (SSM, 2ème ed. p.305)