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Article : dedefensa.org, trente jours après

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loin de la distribution de portes-clefs

geo

  10/10/2009

Mes encouragements à rester ferme sur les prix.

Jean-Claude Michéa oppose aux obligations anthropologiques de base (donner, recevoir, rendre), la mentalité du « tapeur » (demander, recevoir, prendre), assez typique de la période actuelle et qui sévit en particulier sur le net.

Certains voudront un jour des réacteurs thermaux-nucléaires gratuit pour surfer sur le plasma.

De Defensa se place entre le commerce et l’échange de dons, comme nombre d’autre tentatives. Et loin de la distribution de portes-clefs qui appartient au pur commerce, comme la presse gratuite est en fait la plus purement commerciale.

La clarté et la dignité sur ces points remettent l’époque à sa place.

payer

marc gébelin

  11/10/2009

oui, certes tout se paie et doit se payer surtout ce qui est utile, seulement voilà quand on doit vivre avec 400 euros par mois, qu’on a ni télévision, ni abonnement à quoi que ce soit, ni voiture, ni meubles, ni rien, comment fait-on pour continuer à lire dedefensa?

Arrêtons le misérabilisme

didier reguig

  13/10/2009

Au vu de tous les messages au sujets des abonnements divers à ce site et à son contenu, je prend enfin mon courage à deux mains pour réagir.

Certes, il existe malheureusement des personnes qui ont des difficultés financières (qui n’en a pas), parfois extrêmes… Mais il faudrait quand même parfois arrêter de servir cet argument à tout bout de champ. Un lecteur régulier du site est déjà quelqu’un qui a les moyens d’avoir un ordinateur et internet, ou d’y avoir accès, et donc de fait ce ne sont pas des personnes à qui fondamentalement toute charité est due. Arrêtons de croire que tout doit et peut être un dû dans notre société.

La capacité du site à rendre la réalité intelligible n’a pas de prix. Pourquoi comparer son coût à toute autre chose, proche (presse, littérature) ou non (abonnement divers, “produits culturels”...) ? Dans ce domaine comme dans tant d’autre, tout est question de choix et de priorités : que chacun les distingue et agisse en conformité avec cela.

On peut légitimement poser la question de l’étalement des paiements annuels, mais par contre amha on ne peut pas remettre en cause la volonté des auteurs de vivre décemment du travail qu’ils fournissent pour nous tous.

Efforts suffisants, au lecteur de choisir

pierre

  14/10/2009

Bonjour,
Je suis un lecteur de la première heure du site dedefensa et j’ai donc suivi de près et avec attention la naissance de la formule payante.
Au début avec sceptiscisme bien sûr car l’internet nous a finalement habitué à disposer des choses sans trop se soucier de leur éventuelle valeur.
N’étant pas fabuleusement pourvu en matière pécuniaire je me disais “tiens, quel dommage, voilà sans doute la plus importante de mes sources d’informations et de réflexion qui va devenir inaccessible”. Appréhension donc.
Pour aller à l’essentiel, je dirais que j’ai été agréablement surpris de la souplesse des formules proposées. J’ai personnellement choisi de renouveler mon abonnement chaque mois, en attendant la possibilité technique d’un abonnement pris à l’année et débité mensuellement, possibilité dont j’étais persuadé qu’elle finirait par venir.
Pour terminer, je dirais donc que la variétés des formules proposées attestent de l’effort de dedefensa pour ajuster au mieux le tir, et c’est tout à son honneur, mais que la quête éternelle d’un graal sensé contenter chacun pourrait à terme donner naissance à la seule rubrique indigeste du site.
Dedefensa.org nous offre quelque chose d’autre, quelque chose d’unique et d’irremplaçable. Grand boulimique d’infos, d’alter-infos ou para-infos et toutes ces sortes de choses, je ne connais pas, n’ai jamais entendu parlé, n’ai jamais lu quelque chose qui s’approche un tant soit peu de l’esprit dedefensa.
Cet esprit a maintenant un prix?
C’est finalement dans l’ordre des choses.
Et voyez-vous, lorsque j’ai payé mon premier abonnement, ce fut, enfin, ce fut un drôle de sentiment, un sentiment agréable comme… oui c’est ça, comme entrer par la porte au lieu de guigner par la fenêtre.