Père Iclès
07/06/2010
Une autre façon d’interpréter les faits c’est de commencer par se demander si les turcs agissent vraiment de leur propre initiative. Et si leur but était de essentiellement pour se proposer à terme comme supplétifs des occidentaux voire ensuite de jouer le rôle de gendarme des intérêts du capital au Moyen-Orient dans lequel ces derniers sont en train de se faire plumer depuis 2001 ?
Je remarque que la Turquie est revenue sur le devant de la scène en gros depuis qu’il est clair que la tentavive US pour contrôler le moyen-orient par les armes est vouée à l’échec. Chacun sait qu’une défaite des US au moyen-orient entraînera la chute des régimes fantoches que les US sourtiennent et l’établissement dans les pays de la région de régimes islamistes qui glisseront vers une hostilité croissante envers l’Occident, hostilité qui les conduira droit dans les bras des chinois. Chacun sait que c’est pour cette raison et nulle autre que l’ensemble du monde occidental soutient les Us dans leurs guerres que tous savent injustes et iniques et surtout de moins en moins soutenable.
Dans ces conditions l’intervention de la Turquie et son poids grandissant dans les affaires de la région apparaissent plus clairement : il s’agit de montrer aux musulmans qu’un état laïque peut se soucier de leur défense et proposer une voie qui, tout en en étant aussi efficace que celle choisie par le Hezbollah et l’Iran, ne mènera pas à une confrontation avec l’Occident…
L’idée de promouvoir la Turquie comme puissance régionale de premier plan n’est pas nouvelle puisque l’astucieux Israel Shamir appelait déjà de ses voeux en 2005 le retour de l’empire ottoman.
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