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Dans le fond de son cœur, espéra-t-il toujours contre l'espérance, ou se fit-il un point d'honneur de l'éternelle revendication d'une patrie dont il avait sauvé l'idéal? Il ne me semble pas que, dans son âme, la question ait jamais pu se poser si médiocrement. Il voulut jusqu'au bout c'est tout ce qu'on peut dire. Il put voir dès les premiers jours que le courage militaire se prodiguait en vain si le courage civil n'osait le mettre en œuvre. A travers tout, il sentit qu'il n'y a pas de défaite pour les grands coeurs. Ainsi lui fut épargné le tressaillement du doute au spectacle affreux d'une vie d'idéalisme précipitée au gouffre des causes perdues. C'est l'une des plus belles leçons qu'il nous ait laissées.

Pascal, qui a tout senti, nous montre les puissants du monde projetés hors d'eux-mêmes par l'exercice du pouvoir qui les détourne d'un jugement intérieur, pour les laisser misérables, dans leur chute, parce que personne ne les empèche de songer à eux-mêmes. Un beau coup d'estoc dans les entrailles de la misère humaine.
Clémenceau. Démosthène.
 

Votre article for à propos invite à réflechir sur ces concepts .
Formellement ils correspondent à des catégories politiques , alors que la politique est la moindre des activités sociales pour la plupart , aprés le travail ( y compris le souci de sa fortune de rentier ) et aprés da vie affective familiale , relationnelle , conscientielle ...
.
Il existe donc un biais béant entre ses concepts et la vie réelle . Ils demandent à étre nuancés sinon complétés .
Ex : pour faire Grec , cette corruption n'est pas spécifique de la democratie mais apparait ( et disparait ) avec tous les régimes politiques : voir Ulysse , le rusé , contraint de laisser sa chére Ithaque , pour effectuer ses devoirs envers le roi Aggamemnon , pourri de chez pourri , dans une guerre aux motifs plus que douteux .
La Liberté fondamentale n'est pas d'ordre politique , ni méme conscientielle qui peut étre réduite au 'quant à soi d'Ulysse ' , elle est d'ordre 'économique ' , entre guillemés , car celà ne se réduit pas aux rapports d'argent .
Autrement dit cette démocratie , du temps de Démosthéne comme du notre n'est plus que formelle c'est une oligarchie monétaire qui posséde le pouvoir .  Et là il faut encore distinguer entre possession réelle ( appropriation , rendre propre à soi ) et propriété formelle , si chére aux marxistes .
Et méme là il faudrait distinguer Marx ( qui n'était pas marxiste ) qui a effectué une critique ( du programme d'Erfurt )  en bonne et due forme des nationalisations et donc "socialismes" , pire qu'ont pu dire tous les libéraux .  Démontrant que c'était là les pires mesures contre le prolétariat et le peuple en général .
Autrement dit faute de mieux on utilise couremment pour juger de catégories idéales mais fausses .

Il arrive que ces catégories idéales correspondent au réel .  Au cours de périodes exceptionnelles historiquement , Gréce classique , Renaissance , entr'autres . Encore faut il distinguer pour cette derniére Renaissance au sens Français , alors que nous prenons le train en marche alors qu'en Italie il a passé son terminus , de Renaissance proprement dite , au sens Italien c'est à dire de Quatrocento .

Je m'excuse , j'ai des compétences littéraires trés limitées , il m'est difficile d'étre synthétique .
Le pire pour le peuple n'est pas encore le 'socialisme', Marx voulait se limiter au cadre critique du capitalisme qui se présentait là tout de suite comme le futur . 
Non le pire c'est le retour de la rente , comme dominante , c'est à dire , le médiéval : la force brute qui prend en nature . Expression politique : fascisme , terrorisme Muslim , etc .