Francis Lambert
20/02/2010
Les néoconservateurs qui souhaitaient transformer le Moyen Orient ont réussi au-delà de leurs attentes, mais le résultat diffère sensiblement de leurs prévisions. Loin d’avoir gagné un allié dévoué et une place forte au cœur de la région, ils ont au contraire renforcé Téhéran.
Dernière preuve en date de cette influence, c’est Ahmed Chalabi, l’exilé irakien favori des faucons de Washington en 2003 et dont le rôle d’agent d’influence au service de Téhéran est désormais indubitable, qui a épuré la liste des candidats aux prochaines élections de 500 hommes politiques sunnites, agissant sous la férule directe des dirigeants iraniens.
Extrait de http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2986
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