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“mais [qu’]il importe de se constituer en un système antiSystème qui n’a besoin d’aucune élaboration précise, (...)”, affirmez-vous.

Philosophiquement ça donne le vertige (et politiquement, n’en parlons pas).

Je voulais terminer en me demandant comment le Système fera finalement face à ces formes d’attaques inattendues. On ne peut évidemment pas le prévoir aujourd’hui. Il sera indispensable par contre d’observer ce qui va se passer.

...( c’est valable dans les deux sens)
Toutes ces logiques liberticides, manipulatrices, ces discours faussaires, ces FMI qui vous veulent du bien, ces Draghi sûr de leur pouvoir futur, c’est effectivement en phase de devenir profondément “unwanted”!

Texte très troublant. Et comme le souligne Serge Grumalde, vertigineux quand on en imagine les conséquences potentielles.
On retrouve un positionnement proche dans “l’insurrection qui vient”..
Le Système à cet égard semblerait avoir identifié cette “menace “, et en avoir peur, apparement.

Sacrée Révolution pour le coup!

De toute manière politiquement tout est sans queue ni tête alors autant ne point s’en faire…

La traduction du texte de Peter Schwarz est publié par WSWS.

” Comment veut-il qu’on puisse infiltrer et manipuler ce qui n’existe pas puisqu’il vient d’enrager pendant plusieurs paragraphes sur l’absence complète de structures, d’organisations, etc. ? “

Qu’est-ce que c’est que cette argumentation de batelier ?

Là ou il y a des hommes, il y a possibilité de manipulation. Nul besoin de s’enregistrer à la préfecture avec statuts en triple exemplaires pour cela. Il suffit d’un menteur et d’une bande de crédules.

je suis un peu surpris que ce excellent Dedefensa, qui se centre tant sur les avions de guerre, n’envisage pas de réponses possibles du système.
Non pas que le Système ait une perspective, mais entre le camp qui a dispose d’une stratégie et d’une tactique, ou au moins de centres opérationnels capables d’en dessiner, et celui qui n’a pas d’instance (comme disent les trotskistes) pour en créer une, il y a une différence.

Bien sûr, la première réponse serait la répression. On la voit pointer le bout de son nez en Égypte ce 27 Juin. Au risque de créer des martyrs et de donner un “sens” au mouvement (celui de la justice contre les assassins).

Mais la seconde, et la plus fine, est celle de l’État italien en 1919 face aux mouvements simultanés des Conseils Ouvriers Turinois et des ouvriers agricoles des latifundias du Sud - et c’est aussi celle du gouvernement Pompidou en Mai 1968. Cette tactique consiste en NE RIEN FAIRE, et laisser démontrer que le mouvement” n’offre AUCUNE PERSPECTIVE.
Après un temps, le “public” (on discutera une autre fois de la notion de “peuple” dans ces circonstances), s’il garde une sympathie empreinte de nostalgie envers le mouvement , cependant se détourne réellement de tout SOUTIEN effectif. ET on peut revenir au système antérieur, avec des concessions, certes, mais que la logique du système elle-même se chargera d’éliminer plus tard.

Dès le début, le mouvement des INDIGNADOS en fait ne montrait pas une ABSENCE DE BUT, mais un slogan: que le politiciens soient honnêtes et fassent leur travail!
Il est certainement plus efficace de danser pour faire pleuvoir, que de faire cette revendication-là!

Leur seule issue maintenant, est de durcir le mouvement, vu que le maximum de mobilisation est déjà derrière, réoccuper la place ne s’accompagnerait plus de l’enthousiasme qu’avait créé la première surprise.  Ceci ouvre une porte à la répression.

Au total, le mouvement n’aura été qu’une forme sociale de la soupape de la cocote minute, celle qui permet que la casserole n’explose pas - pour cela il faut laisser sortir l’excès de pression. And it vanishes into thin air…