Franck du Faubourg
19/09/2010
Bien vu.
un petit texte de Patrick Reymond pour enrichir le sujet:
http://lachute.over-blog.com/article-roms-roums-etc-57095151.html
Christophe Perrin
19/09/2010
Le problème des roms n’est pas nouveau et ce n’est certainement pas les postures morales des dévots européistes qui apporteront un début de commencement de solution. Certes, la question de leur intégration en Roumanie, en Bulgarie, en France où ailleurs se pose. Mais la question principale qui se pose avant tout, c’est leur intégration dans quoi ? Dans “l’économie de la connaissance” ? Appellation plus sexy que “espace de concurrence libre et non faussée”, unique projet européen qui détruit toute possibilité de construire un destin fondé sur le seul socle qui importe : la souveraineté populaire. Il n’est pas improbable que Sarkosy, entre une imprécation contre l’Iran et une déclaration d’amour à Israel, place une pique contre le projet européen, mais loin sans faut qu’il agisse. L’objectif premier de la rupture Sarkosiste est justement de détruire en France tout ce qui s’oppose à la logique de concurrence non faussée.
Francis Lambert
19/09/2010
de Gaulle : « C’est parce que nous ne sommes plus une grande puissance qu’il nous faut une grande politique, parce que, si nous n’avons pas de grande politique, comme nous ne sommes plus une grande puissance, nous ne serons plus rien. »
Le résultat ne peut donc être que “grand ou rien”.
De fait la réalité actuelle : autant dehors que dedans ... rien.
Rien étant la poursuite forcenée de ce rêve unique : un certain rêve américain.
Rien c’est étudier, rédiger, publier, parler et chanter en anglais. Pratiquement sans rien y comprendre de sa chanson. Chaque expression doit être diffusée en anglais pour accéder au crédible, pour accéder à l’existence. Jusqu’aux patronymes populaires qui s’y consonnent. La pensée économique s’exprime à NYSE-euronext où la France et nombre de partenaires acoquinés se ruent, toujours et encore plus, dans les produits toxiques au tocsin des Fitch Ratings, Moody’s et Standard & Poor’s. La “souveraineté nationale” y est toute définie en “PIGS caught in a debt trap”. (*)
Demain encore bien plus qu’hier, ce rien se confirmera notre tout : l’aliénation comme existence.
(* http://blogs.reuters.com/felix-salmon/2010/07/09/the-dynamics-of-sovereign-debt/)
Isabelle
24/09/2010
Je suis une lectrice franco-mexicaine qui survole régulièrement votre site en quête dinformations, de traitements dinformation et dopinions. Ce qui mattire spécialement dans le site : cest le travail sérieux, lhonnêteté, la simplicité du site, la recherche et lusage de données journalistiques du monde anglophone et lutilisation dun français très académique. Parfois je my arrête, lis un article, « copie » un article et le traduis en espagnol pour mes amis.
Jaime votre site car vous faites un effort pour analyser et interpréter les signes de lévolution de la « chute » de lempire Étasunien. Il me semble que cest votre principal intérêt. En relation avec linterprétation des évènements, vous continuez à être très occidentaliste, bien que vous vous rendiez compte quun monde ou quune civilisation est entrain de muter.
Je ne peux pas payer un abonnement bien que je pense que votre site le mérite. Peut-être devriez-vous chercher un financement (publicité) pas trop encombrant, cela nous permettrait de lire les articles en leur totalité.
Bon anniversaire et bon courage.
Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier