Forum

Article : Désormais sans eux

Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier

Behind the panic: Financial Warfare over future of global bank power

- Dedef

  14/10/2008

http://www.engdahl.oilgeopolitics.net/print/Behind the panic Financial Warfare.htm

By F. William Engdahl, 10 October 2008

What’s clear from the behavior of European financial markets over the past two weeks is that the dramatic stories of financial meltdown and panic are deliberately being used by certain influential factions in and outside the EU to shape the future face of global banking in the wake of the US sub-prime and Asset-Backed Security (ABS) debacle. The most interesting development in recent days has been the unified and strong position of the German Chancellor, Finance Minister, Bundesbank and coalition Government, all opposing an American-style EU Superfund bank bailout.  Meanwhile Treasury Secretary Henry Paulson pursues his Crony Capitalism to the detriment of the nation and benefit of his cronies in the financial world. It’s an explosive cocktail that need not have been.

Stock market falls of 7 to 10% a day make for dramatic news headlines and serve to foster a broad sense of unease bordering on panic among ordinary citizens. The events of the last two weeks among EU banks since the dramatic state rescues of Hypo Real Estate, Dexia and Fortis banks, and the announcement by UK Chancellor of the Exchequer, Alistair Darling of a radical shift in policy in dealing with troubled UK banks, have begun to reveal the outline of a distinctly different European response to what in effect is a crisis ‘Made in USA.’

There is serious ground to believe that US Goldman Sachs ex CEO Henry Paulson, as Treasury Secretary, is not stupid. There is also serious ground to believe that he is actually moving according to a well-thought-out long-term strategy. Events as they are now unfolding in the EU tend to confirm that. As one senior European banker put it to me in private discussion, ‘There is an all-out war going on between the United States and the EU to define the future face of European banking.’

In this banker’s view, the ongoing attempt of Italian Prime Minister Silvio Berlusconi and France’s Nicholas Sarkosy to get an EU common ‘fund’, with perhaps upwards of $300 billion to rescue troubled banks, would de facto play directly into Paulson and the US establishment’s long-term strategy, by in effect weakening the banks and repaying US-originated Asset Backed Securities held by EU banks.

Using panic to centralize power
etc…à

http://www.engdahl.oilgeopolitics.net/print/Behind the panic Financial Warfare.htm

Brown ou l'Eurogroup

Jean-Paul Baquiast

  14/10/2008

Je ne suis pas, loin de là, un Sarkozyste inconditionnel. Je trouve quand même un peu excessif que Brown et ses médias s’attribuent la responsabilité du retour de l’Europe sur la scène politique. En fait, Brown était venu à Canossa, chercher l’aval de l’Eurogroup, dont il savait bien qu’il ne pouvait pas se passer.
Si Sarkozy ne s’appuie pas sur les tendances colbertistes manifestées par de plus en plus de membres de l’Eurogroup,  pour transformer un premier succès en victoire, il retombera sous l’emprise du libéralisme anglo-saxon. Mais pour cela, il doit proposer un véritable programme social-démocrate.  Il en est loin encore.

Pitrerie ou piraterie ?

Francis Lambert

  14/10/2008

Les anglo-saxons nous vendent une bonne partie de leurs dettes et dérivés toxiques mais n’arrivent pas à sauver leur système financier modèle et ultra-libéral gavé à longueur d’années de dettes pourries de toutes natures.

L’angleterre concocte après un an de paniques diverses un plan de sauvetage massif de ses banques (et surtout pas de leurs produits toxiques distribués mondialement) et cela en taxant ses citoyens alors qu’elle a des revenus pétroliers énormes pour longtemps encore !

L’Angleterre propose alors “son modèle de sauvetage” aux Nations du continent tout en continuant à leur distribuer ses produits toxiques (qu’elle a pris grand soin de ne pas couvrir contrairement à ses banques) et dont les banques du continent sont déjà obèses.

Les Nations du continent qui financent, elles, toute leur énergie (gaz, pétrole) en dollar, et donc déjà doublement déficitaires, établissent alors un plan de refinancement encore bien plus gigantesque en euro (please sir) ... pour sécuriser des produits toxiques anglo-saxons dont la distribution n’est pas arrêtée légalement, ni même en tentative de recensement !

Aucune Nation n’imagine le retour des déchets toxiques à l’expéditeur ! Tout est resservis, refinancé gratis aux anglos-saxons, aristocrates mondiaux des pollutions de toute nature !

Sauf pour nous, sauf surtout pour le tiers monde : les vrais pauvres ! Je rêve.

Ah oui encore merci pour la “défaite anglo-saxonne”, le “rapprochement” et tout ça.
Et vivement la défaite suivante alors ?

USA laminés : pourquoi le dollar a-t-il rebondi durant le krach boursier ?

Francis Lambert

  14/10/2008

Pourquoi le dollar est-il parvenu à reprendre 15% depuis la mi-juillet si les Etats-Unis sont à ce point laminés économiquement (et diplomatiquement) ?

... face à la débâcle des plus grandes institutions financières des Etats-Unis, la seule solution consistait ... à revendre les actifs détenus dans tous les pays dont la devise venait de prendre 30%, 40% ou 50% face au dollar.
Dans le vaste mouvement de liquidation des positions spéculatives amorcé à la mi-juillet, le pétrole à 148 $ est également apparu comme une cible de choix ; ce fut ensuite au tour du cuivre, du nickel, de l’argent métal, des céréales, etc. Même l’or a rechuté vers 725 $ ...

... face à l’absence de liquidités auquel ils se retrouvent confrontés, les fonds d’investissement anglo-saxons soldent leurs positions dans l’urgence pour combler les trous aux Etats-Unis via la City londonienne.
La perte de valeur des couvertures en titres entraîne encore plus de ventes de titres (ce que les spécialistes appellent le de-leveraging). Les ventes informatisées liées à des cassures de seuil font le reste : le marché perd sa capacité à fixer des prix, lesquels ne sont plus que le reflet de l’épaisseur des carnets d’ordre.
** Dans ce genre d’environnement technique, aucune bonne nouvelle ne peut endiguer la spirale baissière. ...

Extrait de Philippe Béchade, http://www.la-chronique-agora.com/articles/20081013-1260.html