Tatanka
16/02/2011
Je vous cite:
“Vous évoquez cependant la possibilité d’une pensée métaphysique, d’une pensée haute, d’une pensée collective qui nous permettrait de sortir de l’emprisonnement dans lequel nous enferme la crise du monde actuel considéré par vous comme un Mal absolu.”
Je dirais trivialement, sans aller chercher la métaphysique, que l’animal humain, dans sa programmation pour la survie de son espèce, fera nécessairement ce qu’il faut pour l’assurer.
La question de sa réussite ou pas est secondaire. Partant de là, l’angoisse (comme l’optimisme - béat? - lui même) disparait tout occupé au “faire”* que nous devrions être. :-)
* Il sans dire que ce “faire” étant uniquement le “travail”** d’adéquation à l’instant.
** J’essaie de ne pas utiliser des concepts (relatifs au Dao) qui ne sont pas familiers aux lecteurs :-)
laurent juillard
17/02/2011
Il y a dun cote les optimistes beats genre Yes we can qui pensent pouvoir changer le monde, a leurs idees evidemment.
Les pessimistes decourages qui sisolent du monde dans un a quoi bon menant a une totale inaction sociale.
Et au milieu les realistes lucides qui continue dobserver la vague qui les portent et qui savent intuitivement que ce nest pas eux qui agissent mais la vague de lhistoire a travers eux. Ceux la acceuillent lattente de la vague ou laction en elle meme avec le meme recul, face a eux memes et surtout face a leurs propres idees.
Pour ma part je vois la haute intuition dont parle Philippe Grasset comme la capacite a percevoir la vague qui nous porte , autant individuellement que collectivement, et a ne pas sidentifier a elle.
La “porte de sortie psychologique” tient alors dans l’acceptation de n’etre qu’une goutte d’eau de cette vague.
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