Jean-Jacques JUGIE
14/04/2010
On observe également en France, au sein de lencadrement de grandes entreprises, lémergence dune « tentation de dissidence ». Ces gens ont cru, de bonne foi ou par pleutrerie, que les outrances quils ont cautionnées constituaient une épreuve nécessaire, et temporaire, au perfectionnement de lordre sensément vertueux dont elles étaient la motivation affichée. Un processus voisin de celui que connut en son temps lUnion soviétique : lorsquil nétait plus possible de nier les difficultés, ces dernières étaient imputées au fait que « lon nétait pas allé assez loin dans le communisme ». Et lon rajoutait une louche de terreur dogmatique, qui aggravait la situation et générait un lot supplémentaire de sceptiques, puis de « dissidents ». Jusquau moment où la fiction nest plus tenable.
Ce nest peut-être quune fausse impression, mai jai le sentiment que pas mal de cadres commencent chez nous à souffrir dangoisses métaphysiques, en prenant conscience davoir eux-mêmes été bernés par des évangiles roués et davoir accepté 30 deniers pour servir une cause diabolique. Si tel est le cas, pourrait naître un large courant dapostasie
Dominique Larchey-Wendling
14/04/2010
La finance est-elle, comme le contre-terrorisme, un “self licking icecream cone” ?
self-licking ice cream cone : n. a process, department, institution, or other thing that offers few benefits and exists primarily to justify or perpetuate its own existence.
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