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J'interprete celà comme une double énigme dont on est méme pas sur des éléments /signes qui la compose .

Sans distinction de race , ni de religion ; ni de nationalité . On a échappé à Hillary , la poupée gonflable avec forte tuch de Cruella . On a trouvé Macron on cherchait un homme , une personne , on a un android , y a personne au pouvoir . La psychologie de ces machines est fort simple : faut mettre le comptant de piéces pour que çà fonctionne .

Le texte de Douguine a le mérite de préciser la notion de populisme.

Mais son classement de Lepen et Mélanchon parmi les populistes tombe à côté à mon avis.
De même, PhG donne une liste d'intellectuels ""dissidents"" à faire frémir… " Todd, Sapir, Finkielkraut, Zemmour, Michéa, Onfray, Gaucher, Guillluy, Houellebecq, de Benoist, etc. "

Qu'est ce qui prouve , en prenant une reference bcbg Anglosaxonne que les GJ ne sont pas comme Edgar dans les Aristochats , des valets déçus de l'injustice de la Duchesse .

Partie "Chapeau":

Communautaristes, mélangistes. Curieux oxymore.

Je ne sais pas à quel concept renvoie ce mot de communautarisme* sous le clavier de PhG. Pour moi il renvoie à un ensemble de personnes qui "font société", c'est-à-dire qui, contrairement à la célèbre phrase de Margaret Thatcher -phrase terrible par ses implications- sont plus qu'un ensemble d'individus individuels(!) (les normands font société, les bretons font société, les normands ne sont pas des bretons, les bretons ne sont pas des normands). Pour moi il me semble que la France moderne est mélangiste, le centralisme français n'ayant de cesse que d'essayer de briser les communautarismes régionaux en les entropisant (le fait de retirer la taxe d'habitation en exemple le plus récent?) -sans y réussir, en Bretagne tout au moins-, alors que l'Allemagne, étant fédérale, est sans doute structurellement plus communautariste. (Je me demande si un ethnologue, tel Emmanuel Todd par exemple, ne trouverait pas dans tout ça une certaine contradiction.)


Partie "Douguine":

- Je suis d'accord avec PhG lorsqu'il écrit: " Il faut aussi avancer l’hypothèse que la sociologie qu’en fait Douguine est soit contestable, soit incomplète, soit trop imprécise à notre sens ;". Selon moi Douguine aurait effectivement pu mieux faire, je suis un peu déçu.

- Douguine: "Il est curieux qu’à la veille des élections, le journal français Libération ait publié le titre « Faites ce que vous voulez, mais votez Macron ». Cela est une paraphrase évidente d’Aleister Crowley, qui s’est proclamé au XXe siècle l’Antéchrist et la Bête 666: « Fais ce que tu voudras sera la totalité de la Loi ». "

J'interprète le titre de Libération plutôt par un "Achetez la Ford T de la couleur que vous voulez à condition qu'elle soit noire" (en clair: Votez Macron car en refusant de voter pour la mauvaise démocratie -ferme ta gueule, c-a-d MLP dans la narrative de Libé- vous votez pour la bonne démocratie -cause toujours-).

Gargantua a, en son temps, lancé son mémorable "Fais ce que voudras".  Pour moi ce "Fais ce que voudras" rabelaisien est au "Faites ce que vous voulez" aberrationnien ce que la cathédrale de Reims (alias l'Abbaye de Thélème) est aux tours de Dubaï (alias aux tours Trump). Cf. "Le grain de sable divin” sur ce site Dedefensa pour plus de précisions.


*: Bien entendu(?) je suppose que le communautarisme évoqué par PhG est très vraisemblablement le communautarisme hors sol, conséquence directe de l'ultra-libéralisme sorosien et attalien triomphant: libre circulation des capitaux et des riches, circulation forcée et déracinement des pauvres. Un grand merci à "nos" connards cosmiques mais pas du tout comiques.

(Les ingénieurs de "notre" industrie communicationnelle ont imposé le terme de gouvernance pour supplanter* politico-correctement celui de gouvernement. Un mouvement qui se meut sans se mouvoir, un gouvernement qui gouverne sans gouverner, "le temps qui passe, immobile"**, etc., c'est dans cet esprit que j'ai utilisé mouvance au lieu de mouvement. Je trouve que mouvance rend mieux que mouvement, parce que mouvance fait plus yin que mouvement -qui, lui, fait carrément yang.)

La vision que Douguine a des GJ renvoie à la façon dont une certaine Russie, une Russie eurasiatique, voit la mouvance GJ. PhG s'est démarqué de la position de Douguine: " Il faut aussi avancer l’hypothèse que la sociologie qu’en fait Douguine est soit contestable, soit incomplète, soit trop imprécise à notre sens ;".

J'ai entendu une appréciation extrêmement négative -et quasi méprisante- des GJ, de la part d'un commentateur politique allemand: visiblement -de mon point de vue- cet homme ne pouvait pas supporter -ni peut-être même imaginer- le manque de structuration, d'organisation, de ce mouvement. Dans une vidéo récente*** l'ethnologue Emmanuel Todd fait remarquer une différence ethnologique -donc fondamentale et profonde- entre l'Allemagne (autorité, inégalité, à héritier unique, droit du sang avant droit du sol) et la France (liberté, égalité, fraternité, droit du sol avant droit du sang): yang versus yin, (patrie allemande versus matrie française?), selon moi, typiquement. Explication du comportement de cet allemand?

Dans l'opposition puissances maritimes-puissances terriennes, les eurasiens -dont, évidemment, Douguine- "pensent" puissance terrienne, donc "pensent" Paradis terrestre, "pensent" yin; alors que les puissances maritimes, typiquement le Danemark****, le Portugal****, l'Angleterre, "pensent" Jérusalem céleste (l'île "phallique" GB régnant sur un empire sur lequel le soleil ne se couchait pas), "pensent" yang. La France n'a jamais été, je crois, une véritable puissance maritime (le capitaine de vaisseau Eric Tabarly le déplorait), c'est pour moi une "puissance"
profondément terrienne (malgré son immense façade maritime ouverte sur trois mers), parfaitement symbolisée par l'affiche qui a fait la renommée de Jacques Séguéla (et de François Mitterrand), clocher micro-Jérusalem-céleste-yang au milieu de la verdoyante-et-ondulante-campagne-micro-paradis-terrestre-yin (le coq chantant au sommet du tas de fumier avec les poules picorant le sol au pied du tas…)*****. Jusqu'à Paris qui refuse les gratte-ciel (hormis la tour Eiffel, la tour Montparnasse, la tour Zamanski, ...)******.

Douguine et le commentateur allemand perçoivent-il la France comme une "puissance" terrienne? Pour moi il est clair qu'on ne peut pas comprendre la mouvance GJ -et par delà la France profonde, la vraie France?- sans ça. Et le drame, le véritable drame, n'est-il pas que nos propres actuelles élites -françaises comme européennes, c'est-à-dire allemandes- ne le comprennent pas? Comment ces élites ne voient-elles pas que supprimer par regroupement les petites communes avec leurs maires micro-phalliques et modifier les frontières provinciales par injonction bruxelloise est perçu par le peuple français, sans doute pour l'instant plus inconsciemment que consciemment, comme un viol?

La Matrie française n'aime pas être violée. Elle l'a prouvé à plusieurs reprises par le passé. Violemment.


*: Thom: "... dès qu'un mot est utilisé fréquemment avec une signification différente de sa signification initiale, il en résulte une tension sur certaines parois de la figure de régulation du concept, tension qui pourrait fort bien la briser; le concept alors se défend en suscitant la naissance d'un mot nouveau qui canalise cette nouvelle signification. La formation de néologismes est ainsi une illustration -difficilement réfutable- du principe lamarckien: la fonction crée l'organe."
Il serait peut-être intéressant d'analyser de ce point de vue ce que concoctent -complotent?- "nos darwiniens" de l'industrie communicationnelle.

**: Samuel Beckett.

***: cf. " Le risque majeur pour la France n'est pas la révolution"  (22'15), disponible sur la toile.

****: Nations masculines (LE Danemark, LE Portugal).

*****: Communes en France 35.000 (44.000 en 2005). Communes dans le reste de l'UE: du même ordre que la France à elle seule.

******: Cf. "La Grâce de l'Histoire", tome II, p.409.