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es parlementaires, sollicités par les flots épistolaires de leurs électeurs, traduisirent en intentions de vote de plus en plus défavorables jusqu’à une déroute institutionnelle catastrophique d’où Obama fut sauvé in extremis par l’intervention de… Poutine.

Lors de mon commentaire d'il y a trois jours j'avais totalement oublié cet aspect de l'affaire, merci de nous le rappeler.

Mon oubli illustre bien le fond du problème : en 2013 des Etatsuniens de sont inquiétes, le soufflé guerrier est retombé, mais ensuite ? Retour à la normale, en quelque sorte. Une panique aïgue, consécutive au torpillage de quelque navires US en Méditerrannée au terme d'une escalade, suffira-t-elle à empêcher un retour à la normale aux USA.

Il faut peut-être rester pessimiste. Après tout, les manifestations monstres de 2003 dans toute l'Europe contre l'intervention étatsunienne en Iraq ne sont plus réapparues en 15 ans.