Francis Lambert
27/07/2009
Pour une grande alliance conservatrice par Jean Renaud
“Un jour, je mamuserai à réécrire les Considérations sur la France, pour les étendre, dans le temps et dans lespace, à lhistoire de lOccident depuis deux siècles. (...)
Le 11 septembre inaugura un nouvel acte! Lunité par le vide et la terreur dun Inoccident démoralisé, à la spiritualité fatiguée, sans identité fixe, incapable de résister aux suggestions des sorciers et des comptables, toujours prêt à pactiser avec le barbare (son seul souhait étant de survivre et non de vivre dignement), nest plus freiné que par les seuls restes de lOccident chrétien.
Et pendant que la majeure partie de lhumanité, envieuse et impuissante, souhaite la mort du héros, lAmérique, le seul retardateur encore actif dans le champ politique, supporte le poids du monde.
À quand lerreur fatale? La défaite intérieure ou extérieure? Cest être un bien petit prophète que de deviner une Amérique bientôt vaincue par elle-même, à cause dune contradiction mortelle jamais résolue au sein de cette projection paradoxale, écartelée entre Jefferson et John Adams, de la Chrétienté et de la Révolution. Il existe chez les conservateurs américains une tentation wilsonnienne, rejeton du vieux puritanisme utopien, qui mène à un cul-de-sac.
Tout permettrait à un nouveau Maistre de prévoir le pire, et dabord un signe qui ne trompe pas: lillusion tranquille des uns et des autres de contrôler leur destin en un temps hors de ses gonds.”
Extrait de http://www.egards.qc.ca/60.php
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