jean pierre SIMON
11/05/2009
Rupert Murdoch jouerait en quelque sorte le même role nefaste qu’exercait Pierre de GIAC aupres de Charles VII .
Je me souviens ne pas avoir apprécié mais alors pas du tout la une du SUN (je crois) journal de Rupert Murdoch distribué dans les gares parisiennes au lendemain du Non francais a la guerre en Irak a l’ONU. Cette Une représentait Chirac en ver de Terre .
Je recommande le blog de Francis Pisani sur le Monde :
Exocet
11/05/2009
Francis Lambert
11/05/2009
Internet est à notre image : brillant un instant, avachi maintenant.
Un recyclage d’un système militaire dépassé, rafistolé comme une vieille conduite éventrée si courante aux Katrinas-Unis.
Ce “truc” est la momie de l’instant ... aussi gominé, maffieu et populasse que Berslusconi.
Le protocole (TCP/IP) est un vétéran du Vietnam, IPV6 traine depuis des années, l’ICANN a le théocratisme de Benoit 16.
L’étranglement de la pop-pub infeste les pages dont le temps de réponse s’effondre aléatoirement.
Le nombre de video imbéciles diffusées est confondant, elles provoquent des coupures et saturations de serveur prémonitoires et que personne ne veut voir (comme c’est étonnant).
Le gaspillage de largeur de bande est Pentagonesque.
Le gaspillage de ressources autant : lisez les études de Google sur les serveurs, voyez les montagnes de PC à la casse n’importe comment mais pas n’importe où.
La pollution est évidemment à la mesure du je-m’en-foutisme généralisé à l’orbite planétaire.
Le tsunami de spam a tué le courriel et croît chaque année.
Des milliards de virus infestent la toile et se mutiplient dans une indifférence sidéenne.
L’ignorance et la bêtise porcine des “consommateurs” (que voilà un mot bien assemblé) souligne leur inculture arrogante.
La trace de leur déchéance encombre les fichiers statistiques : ils courent nus sur la toile, les voleurs sont à la fête !
Et le pire de tout : cette déchéance se traîne depuis plus de vingt ans et empire chaque année.
Vous parlez d’une caricature de progrès par rapport aux potentialités !
Comme Murdoch avec la presse.
Certains journalistes sont enchantés : ah le Wall-Street journal et sa transcendance !
Les gugusses du “progrès” vont encore tirer leur tête d’ahuris comme de vulgaires banquiers ...
N’abordons pas la question de la régulation pour ne pas humilier encore plus la décadence criante de “Nations” esclaves des lobbies.
Murdoch est une hyène en chasse qui va recycler cette charogne, l’odeur l’attire.
L’internet caniveau va ravir encore plus le populisme des Nations : servir certains et asservir les autres.
Pourtant c’est le moment d’une “renaissance” technique et culturelle au coeur européen, un phénix anti crise, s’il n’y avait l’impérialisme et la haine séculaire de Nations concurrentes et rampantes aux pied des lobies qui les rançonnent.
Internet has been.
Choubidou oua oua
11/05/2009
“Let’s make money” est un documentaire autrichien, actuellement sur les écrans, et qui démonte le fonctionnement de la globalisation néo-libérale. Finalement pas inadapté à un commentaire sur un insatiable affamé comme Murdoch.
Pas de voix-off dans ce film, pas de théorie, pas de grands tableaux de chiffres, ni même de musique expressive pour inciter à une ambiance. Les mécanismes et le fonctionnement du libéralisme globalisant sont peu nombreux et au fond d’une grande simplicité. Ils sont expliqués à l’aide d’exemples proches du terrain (par ex. le drame de la filière cotonnière burkinabe ; ou la difficulté pour un investisseur autrichien de trouver de nouvelles zones compétitives de dumping social) et d’autres proches du “sommet” (un professeur d’économie londonien, un député berlinois…)
Ceux qui ont encore des questions sur Saddam Hussein devraient aller directement à la fin de ce texte : on apprend décidémment de drôles de choses, dans ce film…
Une simplicité enfantine, loin de cette insondable complexité qu’on nous montre pour nous égarer à longueur d’année. C’est expliqué avec une clarté limpide, sans passion ni polémique, seulement des faits qui illustrent des raisonnements, décortiqués par les professionnels concernés, des puissants comme des faibles, du Nord comme du Sud, mis en images sans chichi ni rejet du chichi. Le sujet se défend très bien tout seul, aucun besoin de le maquiller.
(A ceci près que le biais anti-libéraliste du film est fort et surtout rancunier. Ce n’est pas forcément visible par un public acquis à la cause, et les auteurs ont vraiment fait de leur mieux pour se montrer objectifs, mais la lourdeur sur les âmes est bien là. Le côté inextricable, contradictoire et déresponsabilisant du système est évoqué, mais le sous-entendu persiste : les libéralistes sont seuls fautifs de tout, machines à calculer, à profiter et à écraser. Ce biais est sans doute encore inévitable à notre époque, mais il sera nécessaire de dépasser ce clivage pour avancer réellement dans la réparation de ce monde dans lequel tous nous vivons. Les néocons et néolibs sont aussi humains et égarés que les troupeaux qu’ils déciment. Ils vivent cet égarement du côté du manche, quand la majorité le vit du côté du fouet. Inversez les rôles et la mécanique sera la même.
Il faut leur retirer le fouet des mains, assumer notre envie de leur en faire tâter -et pourquoi pas ?- mais ne pas oublier que leur égarement vaut le notre et que nous aurons tous besoin de retrouver nos esprits. Mieux nous cesserons de nous chercher qui des excuses, qui des coupables, mieux nous pourrons passer aux choses sérieuses. Certaines douleurs sont ineffaçables, mais on peut les soigner. Malheureusement, détester le bourreau en empêche. Les auteurs du film en veulent encore beaucoup aux bourreaux, ils ont encore très mal, et puis même fatigués, les bourreaux libéraux frappent encore… En revenir sera long et pénible, c’est ce que ne dit pas en mots le film, il le dit en creux. Dépassionner leur démonstration a dû leur demander beaucoup, ce qui ajoute encore à leur crédit)
Des faits, des hommes et des situations très bien choisis, donc. Le parti pris du film est celui de la simplicité brute, très loin d’aucun effet spectaculaires, pourtant les images crues et simples, très peu dramatisées, sont saisissantes.
Cette construction basique associée à l’absence de commentaire, devenues rares dans notre monde Hollywoodisé, donne une trompeuse impression de lenteur. Ca va encore bien vite : malgré une certaine habitude des mécanismes et des situations exposés, la force et la densité des information, font que vient un moment où le cerveau voudrait une pause, pas seulement intellectuelle mais aussi psychologique : les ficelles sont simples, mais quel tissage inextricable ! que tout cela fait mal, à nous, à tous, au monde !
Petit bonus venu du soleil
Ceux qui se demandent encore pourquoi Saddam Hussein a été renversé trouveront dans ce film une explication bien plus satisfaisante que toutes les analyses qu’on a pu lire ou entendre. Cette explication est donnée par un ancien “economic hitman”, “tueur économique” proche de la CIA et en charge des prêts de la Banque Mondiale auprès des pays “demandeurs”. Il explique que la pression américaine sur ses opposants et proies tiers-mondistes se fait en trois temps. D’abord, un prêt empoisonné et mortel, mis au point par les équipes du “tueur économique” et proposé par la Banque Mondiale. Si ça ne fonctionne pas, la CIA envoie les “chacals”, des assassins chargés de tuer les dirigeants gênants. Si ça ne fonctionne pas, envoi de l’armée.
Hussein n’a pas voulu de prêt empoisonné ; il était tellement protégé et entouré de sosie qu’il n’a pu être assassiné. Il a donc fallu lui envoyer l’armée.
Pourquoi ? Parce que depuis la fin des années 80, Saddam Hissein voulait remettre en cause le paiement du pétrole en dollar. Cette symbiose parasitaire pétrole/dollar est le dernier rempart qui protège les USA de leurs dettes, depuis la suppression de la parité dollar/Or en, 1971 (pour cause de Viet-Nam et de trop gros endettement, déjà, et d’impossibilité de rembourser la dette en or) Supprimer ce rempart, c’est anéantir les USA tels que nous les connaissons. L’envoi de l’armée en 91 (après l’avoir incité à envahir Koweit) semblait l’avoir calmé, mais il n’a pas cédé...
Cette explication est à prendre avec précaution et demande investigation et recoupage, mais cela semble tellement plus cohérent et “équilibré” que tout ce qu’on nous a raconté jusqu’à présent à propos de “pétrole pour l’avenir”, “nouveaux marchés d’armements”, etc… Même si ces arguments de bas marché ont leur intérêt et leur poids, rien ne vaut une bonne grosse raison d’Etat et de survie. Ce serait vraiment bien de savoir ce qu’en pensent ceux qui savent.
Vous l’aurez compris, c’est un bon film. Assez intéressant pour qu’un incorrigible paresseux écrive un aussi long texte dessus. Et vous en apprendrez tellement plus, dans un film pourtant relativement court.
Dominique Larchey-Wendling
11/05/2009
Vous pouvez lire son livre : “Confessions of an economic Hitman” ... c’est assez passionnant ... son témoignage dans le film est tout à fait cohérent avec le livre et l’explication pétrole/dollar/S. Hussein s’y trouve aussi. Ce n’est pas le seul auteur à avancer cette explication.
Il y a aussi “Petrodollar Warfare” de William Clark
Dedef
12/05/2009
Le Blowback c’est le retour de baton en français.
Quand au contrôle d’internet, la loi Hadopi ne vous dit rien ?
On l’appelle parfois la loi Vivendi Universal, et elle donne à Vivendi et aux FAI le droit de sanction sans tribunal, avec l’invention d’une nouvelle peine: l’exclusion du réseau avec paiement de l’abonnement. Et elle devrait passer puisqu’à Bruxelle le Conseil a toujours raison.
D’un autre coté, faire taire les blogueurs va être sportif ; bloquer vraiment Asiatimes depuis la France n’est pas simple.
Base en Thaîlande, propriétaire à Hong-Kong, fournisseur de peering au Maryland( “Trans World Internet eXchange, LLC” ) et aprés Blackout.
Ceci dit tout est monitoré en détail et sans délai par la NSA, depuis le premier jour. Des plaisantins disent mème que le Gix de surveillance est dans les sous-sols de l’ICANN.
Aujourd’hui, préparer des opérations type Condor ou Phenix est beaucoup plus simple qu’autrefois. Nous allons vivre des temps intéressants mais incertains. Et en France nous sommes bel et bien sous controle de nos néocons à nous.
Malheur au vaincu !
D’un autre coté si le Pentagone se met à utiliser IPS pour contourner la censure du WSJ, il n’y aura bientôt plus moyen de bien reconnaitre l’Axe du Mal et l’Axe du Bien
Dedef
bernard madone
12/05/2009
la crise du système financier mondial libère sur internet des paroles jusqu’alors contenues et des thèses alarmantes.
Avec en trame de fond cette question : le mot Démocratie a-t’il encore un sens en France et dans le monde ?
Il existe sur ce thème un forum remarquable intitulé LE SILENCE DES LOUPS (file interdite aux moins de 16 dents).
La réflexion de l’auteur, incomprise au tout début, force l’adhésion par sa sincérité et son intelligence.
Elle se construit et prend de l’épaisseur en s’appuyant systématiquement sur la rationalité et l’objectivité.
On lit ses messages successifs et l’évidence du propos s’impose.
Il y a dans ce qu’il dit -et dans ce qui s’entend de ce qu’il ne dit pas- matière à de profondes interrogations sur nos démocraties.
La duplicité des Medias de masse est mentionnée à plusieurs reprises et les exemples donnés par l’auteur sont frappants.
Il est absolument IMPERATIF que le grand public ait connaissance de la situation décrite et s’émancipe de la propagande des Loups.
action tende à renforcer l’espace démocratique que la justification de votre fonction.
Tapez LE SILENCE DES LOUPS dans Google, RDV en page 1 et suivez l’implacable logique d’une analyse factuelle.
Les 1ers messages de l’auteur sont un peu flous (comme une mise en jambe) et puis la suite nous éclaire, explique, approfondit et la vérité s’impose d’elle-même.
Notre Démocratie est gravement malade.
Nous devons réagir pour reprendre du terrain perdu.
Les élections européennes sont une occasion de signifier notre prise de conscience.
Ne donnons pas nos voix aux serviteurs des Loups.
Prenez la peine de lire l’ensemble des messages de l’auteur (ils sont numérotés à partir du 4ème.
(les commentaires des divers intervenants ne sont pas tjrs pertinents et peuvent être zappés pour aller à l’essentiel)
C’est EDIFIANT !
Dedef
14/05/2009
Un article AFP sur le meme sujet, peu interessant en fait sauf au second degré. Presque tout est ce que j’appelle du travail de journalisteux, du virtualisme vide, sauf la fin ; le remords sans doute.
http://mediawatch.afp.com/?post/2009/05/05/Mediapocalypse-ou-mediamorphoses
Ci dessous la fin du texte:
Groupes multimédias, fondations, organismes à but non lucratif, nouveaux médias sociaux… Il nexiste pas à ce jour de modèles uniques, mais des pistes vers des systèmes hybrides, plus complexes, avec des savoir-faire numériques, de nouvelles fonctionnalités complétant linformation,
des diversifications pour engager et fédérer laudience, et probablement pour certains, une évolution vers des médias marchands, pour éviter que les journaux ne soient plus que les « danseuses » de quelques milliardaires américains, mexicains, européens ou russes.
Le rôle des dirigeants de médias sera de produire des objets numériques, de gérer des droits sur différentes plateformes, via différents appareils. Le défi sera surtout de trouver le modèle permettant dinvestir dans des rédactions qui jugent de leur devoir dinformer et dexpliquer le monde, tout en donnant au public toutes les options quil est en droit dattendre aujourdhui.
Il y a fort à parier que les médias de nos enfants nexistent pas encore! Quant à ceux dhier, qui se croyaient au centre du monde, le grand public ne sen préoccupe plus guère, tant la défiance est grande vis-à-vis des institutions et des pouvoirs.
Les Raisins De la folie
14/05/2009
Moins de 3 mois après le vote (dans la douleur) d’une loi était censé permettre à l’Etat de Californie d’économiser 42milliard de $ et lui permettre de “tenir” jusqu’a l’année prochhine, voilà que ce dernier crie à nouveau au secour:
http://globaleconomicanalysis.blogspot.com/
Tic tac tic tac tic tac tic tac tic tac tic tac tic tac
Les Raisins De la folie
14/05/2009
Tout va bien, mais oui, tout va bien, c’est le grand Timothy Geithner qui nous le dit. Ecoutez le plutôt:
“Le redressement du secteur financier américain est en bonne voie”
“Les parties les plus vulnérables du système financier non bancaire n’existent plus”
“Les banques se financent avec plus de prudence”
“une part considérable du processus d’ajustement est maintenant derrière nous”
Timothy reconnait tout de même que “la conjoncture reste encore difficile pour les banques de proximité” et qu’il annonce “de nouvelles mesures pour les aider”. Qu’il est bon ! Qu’il est bon !
Détail qui tue:
Le financement de ce programme sera rendu possible “grâce au produit des remboursements” attendus de la part de “certaines des plus grandes banques” renflouées par l’Etat.
“Grâce aux produit de remboursements des plus grandes banques” ??? HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA
J’en peux plus, je vous laisse le soin de commenter cette propagande
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