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Article : Entrée du JSF dans l’inconnu

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Quid de Galileo ∫

T. LINN

  10/10/2007

Vous parlez fort bien du JSF, certes. Vous voyez en l’échec possible de ce programme la faillite de l’“américanisme”.
Mais quid de de son pendant européen? Par exemple, prennons le cas de Galileo… Un programme pourtant moins coûteux, mais stratégiquement plus important.
Et s’il s’agissait du fait suivant: l’économie de marché est imcapable d’accoucher de grands projets (Apollo, Ariane, TGV, etc. etc.) , mais simplement de pomper ce qui a été créer auparavant…

à T. LINN

Stéphane

  10/10/2007

Galiléo n’est pas le JSF.

Galiléo a un intérêt évident.
On n’a jamais promis que Galiléo serait une chose merveilleuse et indispensable, solution ultime pour les 50 prochaines années…

Ensuite, on n’a pas fait Galiléo.

On n’a pas lancé le projet pour ensuite rogner sur les phases de tests.

On n’a pas non plus racketter les clients et raconté des conneries lénifiantes pour leur dire plus tard qu’ils fallait qu’ils payent encore, et encore…
Nul n’est a l’abri d’un échec industriel.

Gérer un projet, c’est également gérer des risques.

Or, on a l’impression que le seul fait qu’il soit américain et international a fait croire aux clients que les risques s’étaient levés d’eux mêmes…

Pourquoi le JSF est un cas d’école?

Parce que sans être un proche des responsables de Lockeed Martin, sans connexion directe au projet ou d’amis hauts placés, et malgré une campagne de presse naturellement “unilatérale”, délirante de confiance et de superlatifs pour qualifié le projet du siècle, et bien on savait déjà, et on le verra encore bientôt:

ce projet est une catastrophe dans tous ses aspects.