waccsa
11/01/2010
Quelques éléments chiffrés tirés d’une étude récente de Natixis montrant à quel point insensé l’économie UK est parasitée par la City, devenu un véritable “cancer” économique que tout dirigeant responsable devrait chercher à maîtriser (ce qui au passage est bien sûr le contraire de la préconisation de la banque Natixis : TINA…) :
http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=50121
page 7
Les entreprises financières du UK représentent :
* plus de 20% des emplois ! (USA, Suisse, c’est-à-dire les autres grandes économies industrielles fortement dépendantes des services financiers : +-6%)
*+- 24% de la masse salariale (Suisse 6%, USA : 12% : les banquiers US sont excessivement surpayés)
*+- 28% de la valeur ajoutée créée (Suisse, USA : 9-11%)
* +- 20% des profits des entreprises du pays (USA : 35% !)
Conclusion : le désastre de l’Invicible Armada qu’est la City, qui point à l’horizon, sera catastrophique pour l’emploi et les ressources fiscales britanniques, lesquels auront préalablement bien sur été saccagés par les politiques dictées par cette même City.
Francis Lambert
11/01/2010
(NB: nous n’avons toujours pas de “caractère” pour le yuan (le signe pi chapeauté d’une barre).
Je l’approche donc avec le “Y majuscule barré” parmis les sigles $ ¥ Y qui comptent encore.
[... tiens? “barré n’apparait” pas ? ...]
Ignorons la £ autant que des anglais, c’est juste leur unité de déficit et il n’y a plus que leur fisc à l’utiliser comme pauvre et hypocrite “taxe Tobin” sur les transferts de capitaux entre leurs paradis fiscaux oligarchiques et ce qui reste de “Nation”.
Ignorons autant l “€” : tout le monde est contre et d’abord nos Nations qui le sabotent en ne respectant ni leurs engagements Nationaux ni leurs traités internationaux, et ceci bien des années avant cette “crise”.)
“La Chine est assise sur des montagnes de dollars, à ne plus savoir qu’en faire. Et ceci alors même que le risque de dépréciation du billet vert à moyen/long terme n’a jamais été aussi mordant. Risque qu’elle n’a d’ailleurs de cesse de dénoncer depuis des mois. Je dirais même que Pékin est à la tête de la “fronde mondiale anti-dollar” !
Les capitaux spéculatifs affluent massivement vers la Chine. Pourquoi donc ?
C’est très simple. Les investisseurs parient sur une hausse du yuan contre le dollar. Donc ils achètent le yuan. Et notre pauvre Banque centrale populaire, qui a ordre de maintenir le yuan arrimé au dollar, se débat comme elle peut. A coups d’interventions massives sur les marchés des changes, en achetant du billet vert contre le yuan, en créant du yuan.
... la guerre économique contre les Etats-Unis est inévitable. Guerre dont les Chinois sortiront vainqueurs. Ce n’est qu’une question de temps…
Alors retenez ceci
Quand la Chine aura construit et consolidé la demande intérieure—et elle a les moyens de le faire !—, elle pourra se permettre de lâcher le dollar…
- Parce qu’elle ne dépendra plus des exportations, sa croissance reposant sur sa consommation intérieure ;
- Parce que lâcher le dollar baissera le coût de ses importations, ce qui est tout bénéfice pour elle ;
- Parce que ce sera la “revanche chinoise” sur l’Amérique. La fierté nationale propulsée au sommet… ;
- Parce que c’est la voie qui permettra au Parti de se maintenir au pouvoir : accroître le niveau de vie, le pouvoir d’achat et la fierté de son peuple ;
Je parie 10 contre un sur un scénario de ce type…
Extrait de “Pour aider le yuan, la Chine achète du dollar à tout-va” par Isabelle Mouilleseaux
http://www.la-chronique-agora.com/articles/20100111-2409.html
Dedef
14/01/2010
S&P Downgrades California
by CalculatedRisk on 1/13/2010 07:05:00 PM
From Bloomberg: Californias Credit Cut by S&P Amid Budget Deficit
Californias credit rating on $64 billion of general obligation bonds was cut by Standard & Poors today as [California] faces strains over a $20 billion budget deficit.
... the rating was lowered one level to A-, the seventh-highest investment grade. ... the company has a negative outlook on California debt, a sign its standing may decline further. ... S&Ps cut brings its rating on California closer to that of Moodys Investors Service and Fitch Ratings. Moodys rates the state Baa1 and Fitch at BBB.
More from Tom Petruno at the LA Times: California’s debt rating cut to A-minus by S & P on budget woes
http://www.latimes.com/business/la-fi-california-debt14-2010jan14,0,19643.story
Francis Lambert
14/01/2010
Sarkozy & Co: nous lisions le 6 mars 2008, bien avant le paroxysme de la crise :
“Carlyle, géant new-yorkais du private equity (76 milliards de dollars en gestion), vient d’engager Pierre-Olivier Sarkozy.
Ce dernier était précédemment co-patron de FIG Investment Banking, une division du suisse UBS. Chez Carlyle, il deviendra, dès le mois d’avril, co-head et managing director du Global Financial Services Group.
Cette section est très neuve. Fondée en juin 2007, elle n’a pas encore bouclé de transaction mais a déjà attiré quelques pointures, notamment Sandy Warner, ex-président de JPMorgan Chase.
Pierre-Olivier Sarkozy a été engagé pour «ses incroyables réseau et expérience professionnelle,
==> qui aideront Carlyle à capitaliser sur la dislocation du secteur des services financiers»,
<==
indique la firme dans un communiqué daté du 3 mars.
NB: voilà un contrat déjà bien rempli, mais ce n'est qu'un début ... le plus rentable sera l'intérêt des dettes d'états qu'ils explosent.
http://trends.rnews.be/fr/economie/banque-et-finance/12-1636-44851/un-sarkozy-chez-carlyle—l-autre-decore-albert-frere—-y-a-t-il-un-lien—.html#
Pauvre M. Obama ... Il a annoncé cette semaine qu’il extorquerait 120 milliards de dollars aux banques au cours des 10 prochaines années. Ne vous faites pas de souci pour les financiers, cher lecteur ; c’est purement une façade. Les autorités font semblant de punir les banquiers et les banquiers font semblant de souffrir. Ils gémiront et grinceront des dents… tout le long du chemin qui mène au tiroir-caisse !
A quel point est-il difficile de gagner de l’argent quand on peut emprunter pour rien… puis re-prêter la somme au prêteur avec 400 points de base d’intérêt supplémentaire ? Même des banquiers peuvent gagner de l’argent, dans de telles circonstances. (...)
Les politiques n’ont pas vraiment essayé de comprendre. Ils n’en avaient pas besoin.
“Vous n’avez pas idée”, a déclaré une source que nous ne divulguerons pas,
“du contrôle que les banquiers—en particulier Goldman Sachs—exercent sur le gouvernement. Ils ont des hommes à tous les postes clé.
Chaque politicien, chaque bureaucrate sait que s’il suit les règles du jeu, il pourrait un jour obtenir un poste chez Goldman et gagner des millions. Je ne parle pas là uniquement des Etats-Unis.
C’est vrai dans de nombreux autres pays. Goldman est international. Et ils ont des hommes à des postes décisifs dans de nombreux pays”.
NB: il a lu “Trends” ?
Extrait de: Goldman Sachs, la Fed et les plans de relance, Bill Bonner ce 14 Janvier 2010
http://www.la-chronique-agora.com/articles/20100114-2419.html
Max JAMES
17/01/2010
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