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Article : Et un “perfect storm” de plus, un…

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Stratégique...

deswarte frédéric

  13/08/2009

Un problème identique est survenu dans le secteur du nucléaire civil en france vers 2005-2006… Les écologistes faisaient feu de tout bois pour retarder la génération suivante de réacteurs , les fameux EPR. Pendant ce temps, pour réduire ses couts d’exploitation, EDF faisait ce qu’il faut pour autoriser la certification pour 40 ans d’explotation des ses plus anciennes centrales, ouvrant même la voie à un possible 50 ans…il faut savoir qu’à l’origine c’était 25 ans de fonctionnement qui étaient prévus pour une centrale nucléaire ! A force d’attendre les marchés, des industriels spécialisés, des fondeurs nottament, se sont mis à fermer boutique, mettant ainsi sous le paillasson un savoir faire quasi introuvable ailleurs. Conséquence immédiate, l’indépendance energetique de la France etait menacée, l’Elysée a dès 2007 remis la pression sur le sujet. La crise et les mesures de relances décidées par l’Elysée incluant la construction d’un réacteur (voire deux) EPR ont sauvé ce secteur stratégique.

Tout ça pour en venir où ?....

Il faudra que les USA relancent leur industrie spatiale et militaire, c’est aussi stratégique pour eux… Ce que vous mentionnez est visible depuis des années pour qui connait un peu le sujet, mais la crise l’a fait émerger, en a augmenté la prégnance. La réaction des USA sera donc rapide, a même déja commencé en ce qui concerne l’exploration Martienne et lunaire. Gageons qu’ils trouveront aussi un nouveau moyen de vendre des armes…  Ou de les utiliser eux mêmes ? Avez vous remarqué que depuis des millénaires ce sont ceux qui innovent dans leurs techniques militaires qui gagnent les batailles ? Les arcs et les flèches ont ainsi dominé les lances, puis de façon non exaustive vinrent les catapultes, les chevaux, la poudre, les véhicules terrestres, l’aviation, l’atome… à chaque fois le “terrain” de la guerre s’est déplacé , à chaque fois de nouveaux terrains avec des ressources étaient conquis. Le prochain terrain de jeu, le seul sur lequel les USA seraient à même d’utiliser leurs derniers joujous, c’est la lune, avec ses supposées fantastiques réserves de deuterium, crutiales pour la suite de l’épopée spatiale telle que la conçoivent les spécialistes US. La chine est elle aussi très intéressée par ces réserves, et on a assisté depuis quelques temps à de grandes réussites chinoises dans ce domaine, ainsi qu’à quelques gesticulations polotico-militaires tendant à prouver que la chine possède des satallites militaires opérationnels… Compte tenu des rivalités économiques et pôlitiques des deux lascars, on peut pressentir le pire…

LA FIN DU TOUT-FINANCIER

Philippe Le Baleur

  13/08/2009

Depuis les années 1980, on assiste à une séparation de plus en plus nette entre les démarches technologique et financière au sein des compagnies. Les financiers réclament toujours plus d’argent pour payer les actionnaires, qui ne comprennent plus du tout le sens d’une prise de risque ou d’un investissement à long terme. Une action achetée doit rapporter beaucoup, et tout de suite. De leur côté, les ingénieurs, les créateurs de produits, aimeraient au contraire inventer, quitte à prendre quelques risques. Entre ces deux pôles, le divorce est à présent complet. Les financiers ont pris le pouvoir, jusqu’à l’explosion présente de la planète financière. Il se pourrait que les ingénieurs reprennent le dessus dans les prochaines années…

Pour faire marcher une société, et gagner de l’argent, il faut de bons investisseurs, et un bon produit. Or, on ne peut pas dire qu’un investisseur soit bon lorsqu’il achète des actions, et exige un retour sur investissement immédiat, sous peine de retirer son argent et aller l’investir ailleurs. Les porteurs de capitaux n’ont plus le temps d’attendre un bénéfice possible sur un nouveau produit. D’ailleurs, la plupart des investisseurs boursiers se contrefichent de savoir ce que fait la société dont ils ont acheté des actions. Le plus souvent, leur banquier, ou agent de change, leur a conseillé d’acheter ces actions parce que cela rapporte.
Si d’aventure, les ingénieurs de la société présentent à la direction un plan d’investissement pour un nouveau produit, ils n’obtiennent des crédits qu’à la condition expresse d’une rentabilité immédiate. C’est ainsi que, de dérive en dérive, toute innovation à long terme devient problématique. On amortit une nouvelle usine sur vingt ans, et en attendant, on ne fait plus rien qui pénaliserait le produit qu’elle fabrique, surtout un produit meilleur.
Bien sûr, nous dira-t-on, mais il y a la concurrence ! En principe, si une compagnie n’innove pas, elle est vite dépassée par la concurrence ! Oui, en principe, car dans la réalité TOUTES les compagnies d’un même secteur rencontrent le même problème avec leurs investisseurs. Alors, on s’arrange. On se rencontre discrètement, et on décide la date de la prochaine bataille sur un nouveau produit… Encore est-il que cela n’inclut que les produits raisonnablement innovants, comme par exemple les écrans plats plus grands que les anciens écrans plats. Mais il n’y a à présent plus aucun budget pour des produits entièrement nouveaux.
Cependant, ce schéma préoccupant souffre une exception. Lorsqu’une compagnie a payé ses fournisseurs, ses amortissements, ses employés, ses frais généraux ; une fois qu’elle a rémunéré ses actionnaires aux conditions de retour sur investissement considérées comme excellentes, alors il y a de l’argent en reste. Quelquefois assez. Et là, seulement là, on investit avec un peu plus de risque, encore que… Le plus souvent, les dirigeants de l’entreprise préféreront s’offrir une plus petite compagnie qui existe déjà et prospère, plutôt que prendre le moindre risque dans une véritable innovation.
Ainsi va notre société, bloquée dans un système d’une logique impeccable, rationnelle, tellement impeccable, tellement rationnelle qu’elle ne va pas tarder à mordre la poussière à force de sclérose.

Outils de recherche universitaire : Google Scholar (francisé), Gallica, Europeana

Francis Lambert

  19/08/2009

http://scholar.google.be/schhp?hl=fr&lr=lang_fr

Ce lien est déjà francisé via les “Préférences” (cliquer à droite de la case d’entrée).

Google Scholar permet d’effectuer facilement une recherche étendue portant sur des travaux universitaires.

Vous pouvez, à partir d’un emplacement unique, explorer un grand nombre de domaines et de sources : articles revus par des comités de lecture, thèses, livres, résumés analytiques et articles.

Ces travaux peuvent provenir de sources telles que des éditeurs scientifiques, des sociétés savantes, des référentiels de prépublication, des universités et d’autres organisations de recherche. Google Scholar vous permet d’identifier les travaux de recherche les plus pertinents du monde universitaire. (NB triés par pertinence !)

Extrait de http://scholar.google.be/intl/fr/scholar/about.html
On y trouve une suggestion à Philippe Grasset : “Éditeurs – Insérez vos publications dans Google Scholar” pour “la visibilité de votre contenu à l’échelle mondiale.”

Par exemple une recherche sur : Zola
donne des pages de références universitaires.
Les références soulignées sont des liens vers des ressources :
- ainsi “L’Assomoir” qui vous permet sa lecture sur Googlebook (en ligne, avec d’autres options)
- un deuxième lien “heliographe.com” permet son téléchargement au format pdf
- un troisième lien “Les 26 versions” vous permet de sélectionner parmis les 26 sources disponibles en ligne !
- etc.

Aide en français http://scholar.google.be/intl/fr/scholar/help.html

Autres sites :
- La Bibliothèque nationale de France (BNF) devrait finalement confier la numérisation de ses livres à Google

- La Bibliothèque de Lyon, elle, a déjà choisi.
http://eco.rue89.com/2009/08/18/a-lyon-la-bibliotheque-pactise-avec-google-sans-etats-dame

Extraits :
- Aujourd’hui, la BNF propose 774 000 documents sur Gallica. Pas grand-chose par rapport à un stock total de 13 millions de livres et d’imprimés. Numériser demande du temps et, surtout, de l’argent.

Gallica : http://gallica.bnf.fr/

- ‘Europeana, un portail fédérant les « résistants » européens : très bien réalisé, multilingue et avec des onglets (tab) par type de multimédia !

Europeana : http://www.europeana.eu/portal/ 

Notre exemple “Zola” : http://www.europeana.eu/portal/brief-doc.html?start=1&view=table&query=zola