René M
23/02/2009
Celui là il s’est bien démené pour nous “mettre”(restons polis) dans ce bordel Anglo-saxon . Alors l’avis de ce monsieur est plutôt mal venu
Stephane Eybert
23/02/2009
La reunion du G20 est la derniere cartouche de l’occident. Et comme toutes les precedentes elle est a blanc. Mais qu’importe, ce qui compte c’est de faire feu.
Stephane Eybert
23/02/2009
Notre tres cher occident prefere naturellement parler de la fin du capitalisme financier ou du capitalisme tout court, plutot que de la fin du pouvoir dont il jouissait.
Lorsque l’on perd au jeu il est plus confortable de remettre en cause les regles du jeu plutot que de reconnaitre sa defaite.
Le capitalisme, la monnaie, la finance et la corruption continueront leur vie aussi surement que l’Histoire.
Simplement l’occident n’aura plus la meme place a la table de jeu.
Franck du Faubourg
23/02/2009
déclare Volker
Fichtre!
C’est tout le système de pouvoir dit ” anglo-saxon” qui est posé!
Francis Lambert
24/02/2009
“Understatement” la “crise fondamentale de la civilisation” ? ... depuis le temps !
Au long de la vie de ma mère (86 ans) tout a déjà valsé plusieur fois.
Son père gazé à Ypres a survécu handicapé par la première guerre mondiale.
Son adolescence s’est passée en pleine “grande dépression”.
Elle a fuit son petit pays bombardé par plus de V1 & V2 que toute la Grande Bretagne.
Pays bombardé par la Grande Bretagne aussi sous l’occupation nazie.
Puis on identifie une dent de mon autre grand-père dans une fosse de camp nazi.
Mariée et installée “aux colonies” elle se fait expulser vers son pays d’origine.
Emigrée deux fois, ré-immigrée la deuxième fois avec ses 4 gosses et sans mari.
Elle a cherché et subit une modernité obsédante et déroutante, matérielle et culturelle.
Elle a vu les devises de nos pays connaitre chacunes plusieurs vies, la plupart dévaluant à répétition.
Elle a vécu dans différents systèmes monétaires mondiaux sans trop le savoir.
Alors la “crise financière” des gosses ... c’est vraiment important ?
Y a t’il une civilisation en crise plus fondamentale que celle des “fosses communes” à répétition ?
Le déclassement relatif au palmarès des Nations continuera, indifféremment.
La guerre ne parait pas imaginable, bénignement.
Il faut continuer à tout redouter des pathétiques Nations d’europe, certainement.
Tout s’oublie au prix de la répétition. S’y tenir prêt.
jean pierre SIMON
24/02/2009
Steven Rix
24/02/2009
Tiens mon boulot se termine fin mars, ils vont fermer la branche aux USA et delocaliser en Inde. L’annee 2009 sera l’annee par excellence ou le niveau de vie de tous les Americains va dramatiquement chuter.
Les banques francaises devraient arriver a la rescousses des banques americaines d’ici quelques mois si tout se passe bien, mais tout est temporaire.
Actuellement si vous avez achete une maison dans les $500,000 4 aux USA et que vous etes en retard sur 4 a 6 mois, les banques ne preferent pas la saisir, car leur cout reel ne represente rien en somme. La valeur marchande d’une maison aux USA etant inferieure a son cout reel. Ainsi certains prix des maisons ont ete diminues par 10; afin de reanimer l’economie americaine sous oxygene. Il faudra 5 ans aux USA pour s’en remettre, et lorsque ce sera fait, la plupart des Americains travailleront dans des societes rachetees par des Europeens, et les entreprises americaines qui n’auront pas su se reorganiser soit n’existeront plus ou soit elle partiront dans d’autres pays etrangers.
Nous assiston des ce XXIieme siece a un demantelement de la puissance americaine dans son savoir le plus prestigieux, celui des finances.
Bilbo
24/02/2009
Il craint des émeutes et un conflit de classes aux USA et propose la création d’un National Solidarity Fund.
Il évoque la possibilité de la création dun tel fond national de solidarité qui ferait appel aux fortunes amassées par les grands gagnants de la bourse de ces dernières années pour éviter des émeutes. Il fait le parallèle avec les risques démeutes observés en 1907 lors de la crise bancaire.
Ce serait donc une mesure politique visant à la stabilité sociale et nayant rien à voir avec une éventuelle relance de léconomie.
Ci-dessous le compte-rendu de linterview :
http://finkelblog.com/index.php/2009/02/17/brzezinski-hell-there-could-be-even-riots/
Cordialement.
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Brzezinski: Hell, There Could Be Even Riots
Brzezinski fears class warfare. Not Mika. Zbigniew. And not Barney-Frank-on-Meet-the-Press class warfare. Real, blood-in-the-streets riots.
Jimmy Carters former National Security Adviser expressed his concern about the possibility of riots on Morning Joe today. To stave them off, he proposes the creation of a voluntary National Solidarity Fund, whose contributors would be those who made out very well in recent times.
JOE SCARBOROUGH: You also talked about the possibility of class conflict.
ZBIGNIEW BRZEZINSKI: I was worrying about it because were going to have millions and millions of unemployed, people really facing dire straits. And were going to be having that for some period of time before things hopefully improve. And at the same time there is public awareness of this extraordinary wealth that was transferred to a few individuals at levels without historical precedent in America . . . And you sort of say to yourself: whats going to happen in this society when these people are without jobs, when their families hurt, when they lose their homes, and so forth?
We have the government trying to repair: repair the banking system, to bail the housing out. But what about the rich guys? Where is it? [What are they] doing?
It sort of struck me, that in 1907, when we had a massive banking crisis, when banks were beginning to collapse, there were going to be riots in the streets. Some financiers, led by J.P. Morgan, got together. He locked them in his library at one point. He wouldnt let them out until 4:45 AM, until they all kicked in and gave some money to stabilize the banks: there was no Federal Reserve at the time.
Where is the monied class today? Why arent they doing something: the people who made billions, millions. Im sort of thinking of Paulson, of Rubin. Why dont they get together, and why dont they organize a National Solidarity Fund in which they call on all of those who made these extraordinary amounts of money to kick some back in to [a] National Solidarity Fund?
A bit later, Zbig made his fears explicit.
BRZEZINSKI: And if we dont get some sort of voluntary National Solidarity Fund, at some point therell be such political pressure that Congress will start getting in the act, theres going to be growing conflict between the classes and if people are unemployed and really hurting, hell, there could be even riots!
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Accessoirement, il souligne l’abrutissement des masses par les médias en renvoyant dans les cordes un journalistes qui croyait savoir certaines choses sur les négociations Clinton-Arafat :
http://newsbusters.org/blogs/mark-finkelstein/2008/12/30/zbig-brzezinski-scarborough-such-stunningly-superficial-knowledge-
Francis Lambert
24/02/2009
Résumé rapide de “Scénarios pour leuro” par Jean Claude Werrebrouck, professeur déconomie à luniversité de Lille 2.
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2560
1. Les coûts de la dette souveraine des Etats les plus fragiles menacent l’euro.
Les taux des emprunts à 10 ans entre le meilleur élève (lAllemagne) et le moins bon (La Grèce) divergent de plus de 250 points de base. Ces pays (Portugal, Italie, Grèce, etc.) verront leurs prélèvements fiscaux affectés de façon croissante au seul remboursement de la dette. Ils se contraignent à l’abandon.
2. Mais le coût de sortie de lEuro serait plus important que le coût de son maintien.
Un retour à l’ancienne monnaie Nationale se ferait après sa dévalluation, d’où des dettes augmentées et actifs dévalorisé à proportion, complications juridiques etc.
Et celà au bénéfice de taux nationaux moins élevés avec charges d’intérêts à proportion (ma NB : bien incertain, l’allemagne a déjà difficile à placer ses emprunts ... alors un pays en déroute “islandaise” ?)
3. Les meilleurs de l’eurozone peuvent-ils venir en aide ?
La mutualisation des dettes souveraines par une agence européenne émettant de la dette pour le compte de tous les Etats de la zone reviendrait à subventionner avec des prélèvements publics allemands, des pays réputés mauvais gestionnaires.
Mais par ailleurs labandon de leuro par certains nentrainera t’elle pas la méfiance des marchés, et au total une hausse du taux pour ceux qui restent dans la zone ?
4. La solution la moins couteuse pour tous est un problème fondamental.
La monétisation (émettre massivement de l’euro ou “planche à billets”) de la dette souveraine des Etats en difficultés par la BCE est juridiquement interdite. C’est fondamental pour lAllemagne (ma NB : éduquée par l’inflation désastreuse avant la guerre). Par la force de la crise on peut maintenant dépasser les critères maastrichtiens, mais peut-on aller au-delà ?
5. D’autres solutions intermédiaires semblent en cours, par exemple une politique monétaire très sélective.
6. La solution inévitable sera probablement masquée de fait.
Seule la violence de la crise permettra de mettre fin à lindépendance de la BCE et ouvrira la voie à la monétisation de la dette souveraine. Car les taux vont inéluctablement augmenter en raison de la gloutonnerie des Trésors chargés de limiter le feu de la crise. Même les bonnes signatures seront défraichies et le problème des Etats les plus menacés deviendra peut-être celui des plus solides.
L’abandon serait alors réalisé en douce pour ne pas affoler les marchés et respecter le mythe de l’indépendance monétaire.
7. Cette nouvelle situation attirerait d’autres devises naufragées.
Monétiser la dette permettra de maintenir encore quelque temps le navire à flots, des monnaies en voie deffondrement comme la livre sterling, chercheront à bénéficier du paquebot euro.
8. Cette solution ne fera quaggraver encore le problème.
Bien évidemment la machine inflationniste lancée ne pourra que continuer à accroitre les disparités entre les pays de la zone euro.
9. Cet exercice de prospective vise à mettre en évidence des choix inéluctables :
if faut comparer les coûts de labandon de leuro à ceux du renoncement aux structures nationales.
Créer un grand Etat européen, avec notamment toutes ses armes fiscales, ou annoncer au monde que la gestion de la crise ne peut aboutir quau retour des nationalités.
(NB : il me semble qu’il n’y aura qu’une extension de souveraineté limitée aux matières économiques, fiscales etc. Bref de nouveaux traités internationaux révisant et étendant ce qui existe. Ce qui est plus souple, plus consensuel et pourrait limiter les coûts.
Des fédérations comme les United STATES of America, ou la Communauté des ETATS Indépendants—CEI avec Russie—et d’autres montrent la variété des possibilités. Notre UE avec son budget ridicule d’1% du PIB n’en étant qu’un avorton.
Il y a aussi l’alternative DOLIRO citée lors d’un commentaire précédent ?)
Francis Lambert
27/02/2009
Résumé et commenté à partir de “Pour Un Fonds Européen De Stabilisation” http://www.gestionsuisse.com/ArticleDetail.asp?id=547
(NB : la situation évolue par rapport au “Scénarios pour leuro” par Jean Claude Werrebrouck)
1. L’implosion de l’europe de l’est (EurEst) est en cours : leurs dettes extérieures sont très excessives par rapport à leurs PIB.
(NB : le “revenu National annuel” qui est en outre en chute dorénavant. Rappelons que le PIB via la fiscalité finance la charge d’intérêt et le remboursement (?) de la dette Nationale).
2. Ces Nations sinistrées ne peuvent plus se financer sur les marchés monétaires qu’à des taux prohibitifs vu le risque qu’elles représentent.
(NB : “Quand ils ont souscrit à ladhésion à lUE, ils ont également signé pour leuro ... et avaient lobligation de mener des politiques compatibles avec une adhésion à terme. Si ils avaient mené ces politiques, ils seraient presque tous membres aujourdhui. La Slovénie et la Slovaquie ont montré quen adoptant des politiques adaptées il était possible dentrer rapidement dans la zone euro. Ces deux pays sont maintenant en sécurité.” Extrait de :
2009/02/24 La crise orientale qui pourrait couler lEurozone, Wolfgang Münchau, Financial Times, traduction Contre Info
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2559 )
3. Des banques de l"EurOuest” leurs ont avancé ces crédits aussi massivement qu’aventureusement. Ces Nations et donc l’euro tomberont comme des dominos. (NB Le FMI serait débordé par tous les appels à l’aide.)
4. L’Allemagne est la seule Nation capable (NB : avec le FMI et subsidiairement d’autres Nations “encore créditrices”) d’assurer financièrement le sauvetage (NB : et donc de sauver l’euro et sa clique de Nations vantardes).
5. Dès l’automne dernier l’Allemagne avait délibérément choisi l’inaction ! Les Nations d’europe lors de toutes leurs réunions ont été incapables d’agir ensemble devant un problème massif et identifié concernant leur propre survie ... après tout ce temps perdu à se diviser elles sont contraintes à l’action dans l’urgence d’une catastrophe imminente et des risques d’échec nettement plus grands !
6. Pour la première fois depuis l’automne 2008, l’Allemagne a publiquement évoqué des solutions de soutien aux pays de l’Est Européen.
7. Les coûts du sauvetage de l’Europe de l’Est seront aujourd’hui gigantesques pour l’Allemagne tandis qu’un plan d’aide conçu de manière systématique et dès la fin de l’année 2008 aurait épargné les Banques et industries Allemandes tout en ayant nettement plus de chances de succès ! (NB : il me semble que ces coûts accrus affectent tout le monde)
8. Un Fond Européen de Stabilisation financé par l’EurOuest (UE + GB, Suisse ... NB : et Norvège, Suède ?) peut fournir aux Nations sinistrées de l’EurEst (NB : est ce extensible à d’autres ... Islande, etc ?) des garanties crédibles autorisant des conditions de refinancement à des prix raisonnables sur les marchés. Ce serait de l’ordre de 2.5 milliards d’Euros.
(NB : ce montant me paraît étonnamment bas et souligne d’autant plus l’effroyable médiocrité de nos Nations. Ce n’est donc qu’une garantie, pas un prêt, permettant à l’EurEst d’obtenir des taux plus bas sur les marchés monétaires).
9. Il est déplorable que des considérations souvent électoralistes ou populistes retardent l’adoption de plans de sauvetage et ce au détriment des classes moyennes et pauvres dont on sait qu’elles seront les seules à subir les conséquences de telles hésitations.
10. Finalement le plus important est de sauver temporairement le plus grand nombre ... mais à quel prix !
(NB :
11. Evidemment dans ces conditions nos Nations feront encore plus ridicule et coûteux à l’avenir. Cette solution intermédiaire ne résoud pas le problème global de la dette souveraine. (Le point 6 de mon résumé de “Scénarios pour l’euro”.)
(NB : les politiciens sont surtout dans la sphère des finances et des banques qui sont les grandes bénéficiaires des charges d’intérêts versées à partir des gigantesques dettes Nationales. Ces dettes sont les mieux garanties et de véritables vaches à lait. Leurs revenus, nos charges d’intérêt et donc nos impôts, sont colossaux année après années et en croissance explosive.
Ce véritable racket fondé sur la dette handicape lourdement les budgets Nationaux mais la veulerie des Nations l’accroit en boule de neige. La Nation c’est l’acroissement du gaspillage au dépens de politiques sociales, pas encore un suicide ... mais surement l’extinction reportée sur ces enfants.)
Francis Lambert
01/03/2009
... Les communications entre talibans qui ont pu être interceptées montrent que des djihadistes britanniques, certains parlant avec un accent des West Midlands, sont actifs dans la province d’Helmand et ailleurs dans le sud de l’Afghanistan”, explique le quotidien, qui s’appuie sur un document d’une agence de sécurité officielle.
http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=95042
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