jc
04/10/2022
Je reprends ici sur le mode psychologique à deux balles ce que j'ai écrit récemment sur le mode métaphysique (également à deux balles) (1), et j'essaye de montrer pourquoi les chefs ont une tendance naturelle à l'apathie-qui est une forme de psychopathie- (pour moi l'interprétation négative actuelle de psychopathie est une nette dérive de son sens étymologique quasi tautologique puisque le pathos -c'est-à-dire l'affect- est d'origine psychique).
J'oppose ici l'apathie -a privatif- à l'empathie. Cette dernière se décline positivement en sympathie (le chat a de la sympathie pour la souris) ou négativement en antipathie (la souris à de l'antipathie pour le chat), mais chat et souris ont de l'empathie l'un pour l'autre en ce sens qu'ils doivent tous les deux se mettre dans la peau de l'autre afin de prévoir ses réactions à fin de capture (le cas du chat) ou d'évitement (le cas de la souris).
Se mettre dans la peau de l'autre c'est reconnaître que l'on désire -ou que l'on craint- l'autre plus que soi-même : en s'empathisant le sujet s'assujetit à l'objet (sens étymologique du sujet).
Mais un chef a une tendance naturelle à ne pas vouloir être assujetti à ses sujets, ce qui le conduit à refuser toute empathie, donc à être apathique.
Un chef a tendance à ne supporter l'idée de n'être assujetti que par lui-même. Mais comme cette idée entraîne vers de vertigineux abîmes, le chef a un tendance naturelle à refuser de la regarder en face, c'est-à-dire à la nier en refusant de faire l'effort de se connaître lui-même, et donc à se mentir à lui-même.
Ainsi naît cette "autoirité satanique" de "petits chefs", d'humains inhumains (Macron) , de zombis (Biden), de cadavres ambulants (miss Truss), de psychopathes-misanthropes (Bill Gates), j'en passe et des meilleurs.
Comment éradiquer cette "autorité satanique" ? Je ne vois qu'une seule voie : en restaurant une "autorité divine" à laquelle sera soumis le pouvoir temporel. Ce qui renvoie à mon commentaire métaphysique.
Thom : "L'intelligence est la capacité de s'identifier à autre chose, à autrui.".
Pour Thom ces gens qui nous dirigent sont donc des imbéciles. Il précise sa position ci-dessous, position que j'interprète en disant que ces "dirigeants" considèrent leurs sujets comme les physiciens modernes (post-galiléens) considèrent la matière, c'est-à-dire comme des imbéciles:
"Le dédain pour la théorie qui se manifeste dans les milieux d'expérimentateurs à sa source dans l'attitude analytico-réductionniste ; or pour découvrir la bonne stratégie il faut s'identifier à l'un des facteurs permanents du système. Il faut en quelque sorte "entrer dans sa peau". Il s'agit là presque d'une identification amoureuse. Or comment pourrait-on aimer ce qu'on a préalablement cassé de manière irréversible ?
Toute la science moderne est ainsi basée sur le postulat de l'imbécilité des choses.".
Pour moi la vérité de situation sort de la cour de récréation d'école primaire :
"C'est celui qui le dit qui y est !".
1: Article "Sur les traces d'Alexandre le grand".
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