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Article : Evans-Pritchard se paye DSK

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Portugal was a net foreign creditor in the mid-1990s. EMU has turned it into a net foreign debtor to the tune of 109pc of GDP

Franck du Faubourg

  21/09/2010

Tout est dit!
L’élégant et séduisant AEP ne semble pas encore prèt à appeler un chat “un chat”..
Il existe une technique de business bien connue chez tous ceux qui ont travaillé avec des sociétés US: le “ferrage du poisson”
La technique est simple. Vous ètes un donneur d’ordre.(avec de l’argent “gratuit!”) Au fil des mois, des années, vous augmentez progressivement vos volumes de commandes auprès d’un d’un fournisseur. Quand il finit par travailler à 90% pour vous (mais c’est valable dès 50 %), vous décidez d’un coup de cesser les commandes - peu importe la raison; négociation sur des baisses de prix, ou concurrence plus attirante…
Votre sous-traitant/ fournisseur est “ferré” et n’a d’autre choix que de mourir ou de travailler pour vous à vos conditions.. Bref il est mort!
Cette mécanique primitive mais efficace ronge depuis un bon moment la réalité économique de nos pays. Le coup d’envoi remontant tout de mème à 1973!. Depuis le décret(?) Giscard interdisant la création de monnaie souveraine pour la remplacer par de la monnaie-dette à solliciter auprès des banques (privées, bien sûr)..
Le FMI, en bon ambassadeur, ne sait que faire la mème chose.. à l’échelle des Etats
DSK est apparemment un des plus redoutables représentants de ce système qui ne vise qu’une chose: le pouvoir absolu- par le biais de l’argent!
Pour ceux qui n’ont pas encore compris: lire Helmut Creutz , ça aide!

Aperçu Helmut Creutz

Francis Lambert

  21/09/2010

BOOK REVIEW by Jérôme Blanc, LEFI / Université de Lyon
Helmut Creutz, (2008) Le syndrome de la monnaie. Vers une économie de marché sans crise, Paris : Economica,, 456 p ; ISBN 978-2-7178-5457-2 ; EUR 35,15 sur amazon.fr. 

la thèse centrale de l’auteur, qui est la présence écrasante du système des intérêts.

Pour le dire de façon très synthétique, la contrainte de remboursement des emprunts avec intérêt produit un surdéveloppement des patrimoines financiers et un approfondissement du surendettement, le tout provoquant des tensions sociales croissantes tout autant qu’une dégradation accrue de l’environnement. Au final, seuls deux événements peuvent, périodiquement, remettre les comptes à zéro et résoudre le problème fondamental que pose le système des intérêts : des crises (d’inflation, annihilant les dettes, ou de banqueroute, validant leur non-remboursement) et des guerres.

La thèse de Creutz est cependant beaucoup plus précise. Elle conduit à remettre en cause le fondement même du système financier depuis, disons, la Renaissance, et non pas quelques caractéristiques de sa structure : cette thèse repose sur le refus du système des intérêts. Ce système conduit à l’alternative impossible : « si l’on pratique le prélèvement
d’intérêts, on accentue les déséquilibres sociaux, si on ne le pratique pas [en l’interdisant], c’est le circuit monétaire qui s’effondre » (chapitre 5, p. 72). 

http://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/32/92/72/PDF/IJCCRvol12_2008_review2.pdf