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Article : Expansion accélérée du domaine de la crise

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Aleksei A. Navalny

Jean-Paul Baquiast

  19/07/2013

Cette condamnation n’améliore pas, même si elle est exploitée par les ennemis de la Russie, les performances démocratiques de Poutin et du régime. Comment a-t-elle été ressentie chez les “amis” de la Russie? Je n’ai pas trouvé beaucoup de commentaires.

Post tenebras lux...

Théo TER-ABGARIAN

  19/07/2013

Tout semble devenir plus clair.
Pour voir clair, il suffit, une fois pour toute, de se débarrasser des idées reçues qui pèsent sur nous insidieusement. Le totalitarisme n’est pas là où l’on croit qu’il est. Cette évidence, je sens qu’on va mettre des années à en prendre conscience.

Le totalitarisme intra-bloc BAO ne nous est pas perceptible car nous sommes dedans. Nous sommes comme des coelacanthes, enfouis dans les eaux profondes des grands fonds marins, sans autres repères que les leurs : nous ne savons pas qu’il y a autre chose.

Observons Mc Cain, Glucksmann, les politiques US et leurs affiliés. Ils n’ont pas vu les choses changer. Ils sont en 1950. Ils sont les molosses aboyeurs derrière le Rideau de Fer qu’ils voient encore bien solide et bien cadenassé. Il suffit d’avoir visité une banlieue pavillonnaire pour connaître comment procèdent les molosses quand un postier passe avec sa bicyclette. Réflexe conditionné :  ils aboient à la seule vue du costume bleu des ex-PTT. Mais le molosse n’aboie pas quand un gars vient détrousser le voisin ou violer la voisine.
Idem pour Mc Cain, Glucksman, Obama. Ils ignorent les vrais dangers et leur inconscient peureux organise leur fuite.   

C’est vrai que, de longue date, ceux-ci se sont mis sur leurs rails cognitifs, prenons comme exemple Glucksmann et la Tchétchénie, cette passion tchétchène n’était qu’un calcul que seuls des naïfs ont cru être un combat humaniste. Glucksmann le Tchétchène, c’est 20 ans avant Mc Cain en Tartarin d’Azaz sur la route d’Alep, roulant des mécaniques de cowboy entre trois ou quatre djihadistes probablement peu partisans des «valeurs» qu’on nous serine à la tibétaine, ad nauseam : la petite musique sur Poutine, le refrain bien connu depuis Orwell : «Do you want Mr. Jones come back ?»

Du coup Poutine fait moins peur que ces totalitaristes-là, les Obama avec leur batte de base-ball contre leurs bureaux, les aboyeurs de pavillons, shootés à l’adrénaline (Valls, Hollande, Fabius), sautant en hurlant au moindre danger imaginaire le long des grillages banlieusards de cette banlieue triste et sans âme qu’est devenu l’Occident. Et voilà que Depardieu, authentique frondeur, et que Snowden ne peuvent trouver du répit, loin des aboiements… qu’en Russie. On imagine la déconvenue de magma amorphe des bien-pensants…