Alain Vité
29/10/2012
faut pas emmerder Israël.
Les pharaons modernes ne sont pas capables de fabriquer une pyramide solide - pas même une hiérarchique - mais se croient à l’abri des Plaies ; finalement, rien d’étonnant, pour leurs pyramides virtuelles qui s’écrasent toute seules.
Enfin bref, après la sécheresse de l’été, puis la super-storm qui viendra ou pas, il leur arrivera bien autre chose. Le pire, ce serait que se produise un truc bien, ça serait tellement suspect que ce serait la preuve d’un complot.
De fait, tout cela est bien un complot du Ciel, qui sourit aux Elus et punit ceux qui les desservent.
Ou alors, je dois reprendre un pastis ? A cette heure ? Il fait même pas soleil. Bon, d’accord, mais c’est parce que vous insistez.
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L’autre aspect, c’est l’accoutumance et l’acheminement vers l’overdose médiatique. On en fait toujours plus à propos de toujours moins (parce que dangereux ou pas, cet ouragan n’est pas encore là, il n’a encore rien fait. On devrait peut-être lui décerner un prix Nobel, il paraît que ça désamorce les vélléités d’action ; au lieu de le gaspiller sur une Union Europeénne déjà éventée comme une vieille bière)
Bientôt, le délire ne sera plus seulement médiatique, il sera dans les rues, des exodes pour une fable pas encore réalisée, comme avec Orson Wells et sa Guerre Des Mondes à la radio. Mais en mieux, en XXIè siècle, avec désordres, émeutes et pillages - un spectacle, aujourd’hui, ça ne se paie plus de mots, faut mettre le paquet, on a la 3D, il faut que ça serve.
Et puis ensuite, on fera de l’auto-allumage, même plus besoin d’étincelle pour crier au feu. On paniquera avant de savoir à propos de quoi - au cas où. Et puis, la panique provoquant elle-même ses catastrophes, on n’aura pas eu tort de s’inquiéter, ce ne sera pas du temps perdu. On va leur montrer, à ces gueux à sandales et à babouches, que nous aussi, on sait faire des prophéties qui marchent.
La plaie, avec les Plaies, c’est de devoir les attendre. On a une heure de bouclage, nous, faut qu’on roule, faut que ça imprime, faut que ça diffuse. Alors l’avantage, avec nos paniques à nous, c’est qu’au moins, elles sont prêtes pour le 20h.
Beaucoup plus professionnel qu’une pluie de grenouilles (même si en dernier recours, le racisme anti-français reste une valeur sûre, à ne pas négliger au besoin)
(Ca sera sûrement moins bien, mais un jour, faudra que j’essaie d’écrire en étant réveillé, pour voir)
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