Dedef
28/08/2009
»The strategy is not going to change in real terms, said one such former Western official. This is the concept of the three-legged stool-security, development and governance. It’s called the ‘comprehensive’ or ‘integrated approach’ and it has been applied since 2002.
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»Nobody has ever said you can defeat the Taleban by military means alone. Richard Holbrooke [the new US envoy to the region] talks as if we have been trying to do that. That’s not to say it is going well. But the issue is not one of strategy, it is one of implementation.
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Mode d’emploi ci dessous:
Aux Larmes, Citoyens. John PILGER 25 juillet 2009
La mousson avait tissé dépais voiles de brume au-dessus des hauts plateaux du centre du Vietnam. Jétais un jeune correspondant de guerre et je bivouaquais dans le village de Tuylon avec une unité de marines US investis de la mission de gagner les coeurs et les esprits. « Nous ne sommes pas ici pour tuer, » a dit le sergent, « nous sommes ici pour partager la Liberté à lAméricaine comme indiqué dans le Manuel de Pacification. Lobjectif est de gagner les coeurs et les esprits des gens, comme cest écrit à la page 86. »
Le titre de la page 86 était WHAM [Win Hearts And Minds « gagner les coeurs et les esprits » mais aussi une onomatopée pouvant être traduite par BANG NdT]. Lunité du sergent était appelée une compagnie daction combinée, ce qui signifiait, dit-il, « Les lundis, nous les attaquons, et les mardis nous gagnons leurs coeurs et leurs esprits ». Il plaisantait, mais pas tant que ça. Debout sur une jeep à la limite dune rizière, il a annoncé par porte-voix : « Sortez, tout le monde. Nous avons du riz, des sucreries et des brosses à dents pour vous. »
Silence. Pas lombre dun mouvement.
« Bon, écoutez bien les niakoués, ou vous sortez de vos cachettes ou nous irons vous chercher ! »
Les habitants de Tuylon sont finalement sortis et se sont mis en rang pour recevoir des paquets de riz long grain Uncle Bens, des tablettes de chocolat, des ballons gonflables et plusieurs milliers de brosses à dents. Trois WC portables jaunes alimentés par batteries furent mis de côté en attendant larrivée du colonel. Lorsque le colonel est arrivé le soir, le chef du district fut convoqué et les WC portables dévoilés.
« M. le Chef du District, et vous tous, » a dit le Colonel, « ces cadeaux représentent plus quun ensemble dobjets. Ils portent lesprit de lAmérique. Mesdames et messieurs, il ny a pas dautre endroit au monde comme lAmérique. Elle est la lumière qui me guide, et qui vous guidera aussi. Voyez-vous, là-bas chez nous, nous nous disons que nous avons beaucoup de chance de vivre dans la plus grande démocratie que le monde ait jamais connue, et nous voulons partager notre bonne fortune avec vous tous, braves gens. »
Thomas Jefferson, George Washington et Davy Crockett ont eu droit de cité. Il a prononcé maintes fois le mot « phare » et tandis quil évoquait la « cité sur la colline » de John Winthrop, les marines ont applaudi, et les enfants ont applaudi aussi sans avoir compris un traître mot.
Cétait une belle démonstration de ce que les historiens appellent « lexceptionnalisme », cette notion selon laquelle les Etats-Unis ont le droit divin dapporter ce quils appellent la liberté et la démocratie au reste de la planète. Il ne pouvait surtout pas être dit que ces termes cachaient simplement un système de domination, ce que Martin Luther King décrivait, peu avant son assassinat, comme « la plus grande source de violence au monde ».
Comme la fait remarquer ce grand historien des peuples, Howard Zinn, Winthrop, avec sa “cité sur la colline”, faisait référence à une colonie du 17eme siècle dans le Massachusetts, Bay Colony, nimbée dune bonté et dune noblesse infinies. Mais sa description était rarement confrontée à la réalité de la violence des premiers colons pour qui le fait de brûler vifs 400 Indiens Pequot constituait « une joie triomphante ». Les massacres innombrables qui ont suivi, écrit Zinn, étaient justifiés par « lidée que lexpansionnisme américain était loeuvre dune volonté divine ».
Il y a peu, jai visité le Musée Américain dHistoire, dans le cadre des célébrations du Smithsonian Institution à Washington, DC. Une des expositions les plus populaires était « Le Prix de la Liberté : les Américains en guerre ». Cétait pendant les vacances et des longues files de visiteurs, dont de nombreux enfants, défilaient respectueusement devant une sorte de grotte du Père Noël dédiée à la guerre et à la conquête et où des messages sur la « grande mission » de la nation étaient dispensées. On y trouvait un hommage rendu aux « américains dexception qui ont sauvé un million de vies » au Vietnam, où ils étaient « déterminés à stopper lexpansion communiste. » En Irak, dautres coeurs vaillants « ont effectué des frappes aériennes dune précision sans précédent. » La description révisionniste de deux des crimes les plus épiques des temps modernes était moins choquante que lampleur des omissions.
« Lhistoire sans mémoire », écrivait le magazine Time à la fin du 20eme siècle, « confine les Américains dans une sorte de présent éternel. Ils sont particulièrement incapables de se souvenir de ce quils ont infligé aux autres, par opposition à ce quils ont fait pour eux. » De manière ironique, cest Henry Luce, le fondateur de Time, qui avait prédit en 1941 que le « siècle américain » serait celui dune « victoire » sociale, politique et culturelle américaine sur lhumanité et le droit « dexercer sur le monde tout le poids de notre influence, pour les objectifs qui nous conviennent et par les moyens qui nous conviennent. »
Tout ceci nest pas destiné à vous faire croire que les Etats-Unis ont lexclusivité dune telle vanité. Les Britanniques ont souvent présenté leur violente domination dune bonne partie du globe comme une avancée naturelle de gentlemen chrétiens qui cherchaient dune manière altruiste à civiliser les indigènes, et les historiens de la télévision moderne perpétuent ce mythe. Les Français aussi célèbrent toujours leur « mission civilisatrice » sanglante.
Avant la deuxième guerre mondiale, le mot « impérialiste » était considéré comme une médaille politique que lon arborait avec fierté en Europe, alors quaux Etats-Unis on lui préférait le terme « age de linnocence ». LAmérique était différente du Vieux Continent, affirmaient les mythologistes. LAmérique était la Terre de la Liberté, indifférente aux conquêtes. Mais que dire alors de lappel de George Washington en faveur dun « empire à construire », et celui de James Madison pour « jeter les fondations dun grand empire » ? Que dire de lesclavage, du vol du Texas au Mexique, de la soumission sanglante de lAmérique centrale, de Cuba et des Philippines ?
La mémoire nationale qui est imposée relègue ces éléments dans les marges de lhistoire et le mot « impérialisme » a été pour le moins discrédité aux Etats-Unis, surtout après quAdolf Hitler et les fascistes, avec leurs idées de supériorité raciale et culturelle, aient légué un sentiment de culpabilité par association didées. Après tout, les Nazis étaient eux aussi fiers dêtre des impérialistes, et lAllemagne aussi était « exceptionnelle ». Lidée dimpérialisme, le mot même, fut littéralement bannie du vocabulaire américain, « parce quil attribuait à tort des motivations immorales à la politique étrangère de loccident, » selon un historien. Ceux qui persistaient à employer ce terme étaient « inspirés par la doctrine communiste » ou des « nègres intellectuels qui avaient des comptes personnels à régler avec le capitalisme blanc ».
Pendant ce temps, la « cité sur la colline » continuait à être le phare de la rapacité tandis que le capital US sapprêtait à réaliser le rêve de Luce en recolonisant les empires européens après la guerre. Cétait « la marche en avant du libre entreprise ». En réalité, la marche était impulsée par le boom dune production subventionnée dans un pays qui navait pas été ravagé par la guerre : une sorte de socialisme pour les grandes entreprises, ou un capitalisme détat, qui a permis à lAmérique daccaparer la moitié des richesses de la planète. La pierre angulaire de ce nouvel impérialisme fut posée en 1944 lors dune conférence des Alliés à Bretton Woods, dans le New Hampshire. Présentée comme « des négociations pour la stabilité économique », la conférence a marqué le début de la conquête par lAmérique de la majeure partie du reste du monde.
Ce que lélite américaine exigeait, écrit Frederic F Clairmont dans The Rise and Fall of Economic Liberalism (montée et déclin du libéralisme économique - ndt), « nétait pas des alliés mais des états serviles. Ce que Bretton Woods a donné au monde est un plan totalitaire visant à accaparer les marchés mondiaux. » La Banque Mondiale, le Fonds Monétaire International, la Banque Asiatique de Développement, la Banque Interaméricaine de Développement et la Banque Africaine de Développement ont été créées comme autant darmes entre les mains du Trésor américain pour organiser et contrôler le nouvel ordre. Larmée américaine et ses alliés étaient chargés de monter la garde devant ces institutions « internationales », tandis quun « gouvernement invisible » des médias imposerait le mythe, selon Edward Bernays.
Bernays, décrit comme le père de lère des médias, était le neveu de Sigmund Freud. « Le mot propagande », écrivit-il, « était devenu un gros mot à cause des Allemands… alors jai du chercher dautres termes [tels que] Relations Publiques. » Bernay a eu recours aux théories de Freud sur le contrôle du subconscient pour promouvoir la « culture de masse » destinée à cultiver la peur des ennemis officiels et la servilité du consumérisme. Cest Bernay qui, au nom des industries du tabac, a fait campagne auprès des femmes américaines pour les convaincre que fumer était un acte de libération féministe, en qualifiant les cigarettes de « torches de la liberté » ; et cest sa notion de désinformation qui a été employée pour renverser des gouvernements, tels que celui de la démocratie guatémaltèque en 1954.
Mais, plus que tout, lobjectif était de distraire et déliminer les pulsions sociales-démocrates des travailleurs. Le Big Business, perçu jusqualors par lopinion publique comme une sorte de maffia, fût élevé au rang de force patriotique. La « libre entreprise » devint une divinité. « Au début des années 50, » écrit Noam Chomsky, « 20 millions de personnes par semaine regardaient des films sponsorisés par lindustrie. Lindustrie du divertissement fut enrôlée pour servir la cause et présenter les syndicats sous les traits de lennemi, un intrus qui vient perturber l « harmonie » du American Way of Life… Tous les aspects de la vie sociale étaient visés, les écoles, les universités, les églises et même les programmes de divertissement en étaient imprégnés. En 1954, la propagande commerciale dispensée dans les écoles publiques équivalait à la moitié des dépenses effectuées pour les livres scolaires. »
Le nouveau mot en « isme » était laméricanisme, une idéologie dont la particularité est de nier sa qualité didéologie. Récemment, jai vu la comédie musicale de 1957 Silk Stockings (Belle de Moscou en français NdT), avec Fred Astaire et Cyd Charisse. Entre les merveilleuses scènes de danse sur une musique de Cole Porter, on entend des gages de loyauté qui auraient pu être écrits par le colonel au Vietnam. Javais oublié à quel point la propagande était ouverte et généralisée ; les Soviétiques nétaient vraiment pas à la hauteur. Un serment de fidélité à tout ce qui était américain est devenu un engagement idéologique auprès des monstres du Big Business : de lindustrie de larmement et de la guerre (qui aujourdhui consomme 42% des impôts) jusquà lagroalimentaire (qui reçoit 157 milliards de dollars de subventions par an).
Barack Obama est lincarnation de cet « isme ». Dès ses premiers pas dans la vie politique, son thème récurrent na pas été « le changement », comme le slogan de sa campagne électorale, mais le droit de lAmérique à diriger et à organiser le monde. En parlant des Etats-Unis, il dit « nous dirigeons le monde en combattant le mal qui menace et en défendant le bien suprême… Nous devons diriger le monde en créant une armée du 21eme siècle afin de garantir la sécurité de notre peuple ainsi que celle de tous les peuples. » Et aussi : « Au siècle dernier, dans les moments de grand danger, nos dirigeants ont fait en sorte que lAmérique, par ses actes et par son exemple, mène le monde et que nous défendions et luttions pour les libertés chéries par des milliards de personnes au-delà de nos frontières ».
Depuis 1945, par ses actes et par lexemple, les Etats-Unis ont renversé 50 gouvernements, dont des démocraties, écrasé 30 mouvements de libération et soutenu des tyrannies de lEgypte au Guatemala (voir les écrits de William Blum). Bombarder est un acte typiquement américain. Après avoir bourré son gouvernement de va-t-en-guerre, de copains de Wall Street et des pollueurs rescapés des administrations Bush et Clinton, le 45eme président ne fait que maintenir une tradition. La farce au sujet des coeurs et des esprits à laquelle jai assisté au Vietnam se répète aujourdhui dans les villages dAfghanistan et, par procuration, ceux du Pakistan, qui sont les guerres dObama.
Dans son discours prononcé lors de la remise de son prix Nobel de Littérature 2005, Harold Pinter a dit que « tout le monde savait que des crimes terribles avaient été commis par lUnion Soviétique dans la période daprès-guerre, mais les crimes américains commis à la même époque nont été que vaguement rapportés, encore moins documentés, encore moins reconnus comme tels. » Cest comme si « Rien ne sétait passé. Rien du tout. Même lorsque ça se passait, rien ne se passait. Il faut tirer son chapeau à lAmérique… déguisée comme une force de bien universel. Cest un numéro dhypnose brillant, génial même, et très efficace. »
Tandis quObama envoie des drones pour tuer (depuis janvier) quelques 700 civils, certains progressistes distingués se réjouissent que lAmérique soit redevenue une « nation didéaux moraux », selon les mots de Paul Krugman dans le New York Times. En Grande-Bretagne, lélite a longtemps vu lexceptionnelle Amérique comme un lieu propice pour exercer « linfluence » britannique, bien que ce ne soit quen tant que laquais ou marionnette. Lhistorien pop Tristram Hunt dit que lAmérique sous Obama est un pays « où se produisent des miracles ». Justin Webb, jusquà récemment le correspondant de la BBC à Washington, se réfère béatement, comme le colonel au Vietnam, à la « cité sur la colline ».
Derrière cette façade « dintensification du sentiment et de détérioration de la signification » (Walter Lippmann), les Américains ordinaires sagitent comme peut-être jamais auparavant, comme sils avaient renié la déité du « Rêve Américain » selon laquelle la prospérité était garantie à ceux qui travaillaient dure et dépensaient avec parcimonie. Washington a été submergée par des millions de courriers électroniques rageurs envoyés par des gens ordinaires qui exprimaient une indignation que lélection dun nouveau président na pas calmée. Au contraire, ceux qui ont perdu leur emploi ou leur maison voient le nouveau président récompenser des banquiers escrocs et des militaires obèses, et se consacrer pour lessentiel à protéger le clan Bush.
Je pense quun populisme émergera dans les prochaines années et déclenchera une force puissante qui sommeille dans les profondeurs de lAmérique et qui a connu un passé glorieux. On ne peut pas prédire la direction quil prendra. Néanmoins, cest cet authentique américanisme issu de la base qui a donné le droit de vote aux femmes, la journée de travail de 8 heures, limpôt progressif et létatisation. A la fin du 19eme siècle, les populistes ont été trahis par des dirigeants qui les ont poussés au compromis et à fusionner avec le Parti Démocrate. Le règne dObama donne une impression de déjà vu.
Ce qui est le plus extraordinaire avec les Etats-Unis aujourdhui, cest le rejet et le mépris, exprimé sous maintes formes, envers lomniprésente propagande historique et contemporaine diffusée par le « gouvernement invisible ». Des sondages crédibles ont depuis longtemps confirmé que plus de deux tiers des Américains avaient des opinions progressistes. Une majorité veut un gouvernement qui prenne soin des plus démunis. Ils seraient prêts à payer plus dimpôts pour garantir une couverture médicale à lensemble de la population. Ils veulent un désarmement nucléaire total. 72 pour cent veulent la fin des guerres coloniales US, et ainsi de suite. Ils sont informés, subversifs, et même « anti-américains ».
Un jour jai demandé à une amie, grand correspondant de guerre et humaniste, Martha Gellhorn, de mexpliquer ce terme. « Je vais vous dire ce que signifie « anti-américain », ma-t-elle répondu. « Cest comme ça que les gouvernements et les intérêts quils défendent appellent ceux qui honorent lAmérique en sopposant à la guerre et au pillage des ressources naturelles, et qui croient en lhumanité. Il y a des millions de ces anti-américains aux Etats-Unis. Ce sont des gens ordinaires, qui nappartiennent à aucune élite, et qui jugent leur gouvernement en termes moraux, même sils emploient eux-mêmes plutôt le terme de « décence élémentaire ». Ils ne sont pas vaniteux. Ce sont des gens qui ont une conscience éveillée, qui constituent le meilleur du peuple américain. On peut compter sur eux. Ils étaient dans le Sud avec le mouvement de défense des droits civiques pour faire abolir lesclavage. Ils étaient dans la rue pour exiger la fin des guerres en Asie. Certes, ils disparaissent de temps en temps, mais ils sont comme des graines sous la neige. Je dirais quils sont véritablement exceptionnels. »
John Pilger
Adaptation dune conférence « Empire, Obama et le Dernier Tabou » donnée par John Pilger à Socialisme 2009 à San Francisco, le 4 juillet.
Traduction VD pour le Grand Soir http://www.legrandsoir.info
Texte Original http://www.johnpilger.com/page.asp?partid=539
Mourn on the 4th of July (*)
(*) NdT : jeux de mots sur “Born” (né) et “Mourn” (pleurer) : Le 4 juillet est la fête nationale US. Un livre célèbre (qui a fait lobjet dun film) sappelle « Born on the 4th of July » (Né un 4 juillet) autobiographie de Ron Kovic. Titre éponyme aussi dune chanson de Tom Paxton, en hommage à lauteur du livre.
URL de cet article http://www.legrandsoir.info/Aux-larmes-citoyens.html
thierry .
28/08/2009
Bonjour Dedefensa,
...Dans ces conditions, on comprend quHolbrooke-le-bulldozer est complètement lhomme de la situation.
Et on se demande très sérieusement si la “mission Afghanistan”, au même titre que la “mission Irak”, n’est pas, en fin de compte et comme toutes les autres, un plein succès : corrompre le pays, briser définitivement en ces peuples toute cohérence culturelle et traditionnelle qui, comme c’était le cas jusque récemment, puisse leur assurer une existence en marge de la mondialisation, et y faire disparaître toute trace de dirigeant réellement légitime qui puisse unifier le pays et le rendre authentiquement indépendant.
On a décidément de plus en plus l’impression qu’il n’est d’ore et déjà plus envisageable, et que l’on ne saurait bien sûr tolérer, qu’aucune entité géographique puisse aujourd’hui oser prendre ses distance par rapport à un certain “nouvel ordre mondial” cité ici et là, et qui serait destiné à devenir le modèle universel humain.
Un seul Cuba aura suffi, il n’y en aura pas d’autre…
Cordialement Thierry
Ni ANDO
28/08/2009
AP, 13 juillet 2009 - Afghanistan : Barack Obama ordonne une enquête sur de possibles crimes de guerre soutenus par les Etats-Unis.
Ces crimes avaient fait en leur temps l’objet d’un article assez bien documenté dans Le Monde Diplomatique, puis d’un film documentaire réalisé par une équipe britannique et diffusé à Londres dans une salle, une seule. 2000 exécutions sommaires, dans des conditions souvent atroces, et avec semble-t-il la complicité des forces étasuniennes (des témoins affirment que les camions qui conduisaient les victimes vers le lieu de leur exécution étaient quelque fois conduits par des hommes de la vertueuse “Amérique”). Beaucoup des Talibans ainsi massacrés étaient particulièrement jeunes. C’était en 2001, une éternité ?.
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