Aladin
29/09/2007
Enfin, une bonne nouvelle !
pas d’autres sur sarkosy ?
nn
29/09/2007
Bush rend service (cher payé) à tous ceux qui ne veulent (ou ne savent ou ne peuvent) rien changer, c’est-à-dire tous les propriétaires des moyens de production, dont les intérêts nont jamais connu la moindre frontière, au propre comme au figuré. Ecoutez plutôt les couinements des bagnoliers allemands à la moindre alerte sur les grosses cylindrées ou transportez-vous en Australie où lon est sur le point de revenir au charbon, pour ne citer que deux infimes anecdotes récentes et bien “nationales” en apparence. Quand on tient une bonne tête de Turc pour faire diversion, pas question de ne pas en profiter.
Sagissant des réunions internationales où les représentants des Etats donnent une forme pratique à lidéologie de leurs mandants, voyez plutôt ce quErnesto Ekaiser écrit dans El Pais sur les rencontres Aznar/Blair/Bush et affidés avant lagression de lIrak.
Plus culotté (mais que risque-t-on quand on tient les yeux du populo rivé sur les cheveux gras de Mlle Drucker) les opérations de téléréalité telle que le « Grenelle de lEnvironnement », souris qui a jusqu’à présent accouché
de la montagne de Kaw.
En.marge
29/09/2007
Nous ne sommes pas loin de partager l’avis de nn posté plus haut. Bush servira d’alibi à l’inaction ou à l’incapacité d’agir.
D’autant que la lecture de votre autre article posté ce jour conduit à faire un rapprochement entre le cynisme affiché des néocons dont cet article témoigne et l’indignation des leaders mondiaux dont vous parlez ici. Ce rapprochement conduit à penser que tout ce beau monde a un intérêt objectif commun, qui le condamne à considérer le problème et ses solutions sous l’angle du progrès et de la technique. Informés des véritables dimensions de la crise, ils ne peuvent qu’entériner le constat sous-jacent aux indécentes déclarations citées plus haut : la crise climatique (nommée “évolution de l’environnement”, quelle trouvaille en effet !) provoquera un désastre dont souffriront en premier lieu les “catégories rétrogrades” à la mondialisation technophile, et résoudra ainsi les problèmes sociaux que cette mondialisation pose. Les pauvres crèveront, et ceux qui survivront ne seront que trop prêts à accepter la ville-bulle et la dictature techno-financière qui l’accompagnera. Tout ceci se tient, mais seule la psychologie collective actuelle de nos sociétés fait que ce barbare néocon a toutes les chances d’avoir raison. C’est donc bien avant tout sur le terrain de la conscience que le combat se joue.
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