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Article : Haïti : comme toujours, France versus USA

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Terrifiant de revoir Bush à propos d'Haïti !

Francis Lambert

  19/01/2010

il ne manquait plus que Dick Cheney, Donald Rumsfeld, Tony Blair, Murdoch, quelques vautours de Citybank (voir l’histoire d’Haïti) et le portrait de Napoléon.

Cinq avions d’aide de MSF détournés mais celui d’Israêl est passé sans problèmes ... l’agence israélienne en profite d’ailleurs pour glorifier “son” efficacité (bien réelle mais dans ce contexte ça tombe mal).

L’émission de Frédéric Taddei sur France3 avec Lilian Thuram était exceptionelle, le passage sur Haîti autant
http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/?page=accueil
(bientôt des extraits)

A Port-au-Prince, des amputations par milliers... Annick Cojean

Francis Lambert

  29/01/2010

“LES AMÉRICAINS, FIERS DE CET ABATTAGE”

“Une équipe de médecins texans, déjà repartie, a causé des ravages et fait de la médecine de guerre”, ose un médecin des pompiers de Paris, (...)

“L’amputation est un geste de sauvetage et de dernier recours, quand un membre est broyé ou quand menace la septicémie. Mais les Américains l’ont rendue presque systématique, sans prendre le temps d’imaginer une autre solution, fiers de cet abattage leur permettant de se prévaloir de chiffres impressionnants de patients.”

J’ai vu le résultat des “guillotines amputation” – c’est l’expression anglo-saxonne – et ces membres tranchés comme par un coupe-cigare. Le risque infectieux est énorme alors, car l’os est à découvert, et l’on n’a pas prévu une chirurgie secondaire pour modeler un moignon sur lequel pourrait être fixée une prothèse.”

Beaucoup de blessés reviennent donc, avec une plaie nécrosée qui nécessite une deuxième amputation. “Il faut alors couper plus loin, plus haut. C’est désolant.”

Elle revient “effarée” d’une discussion avec un chirurgien américain rencontré à l’hôpital israélien, qui pliait bagages. “Je lui racontais que pour réparer les fractures, je faisais exactement comme en France, en posant des clous et des fixateurs externes dont on dispose désormais en grand nombre.” Et alors ? “Il trouvait ça fou ! Il me disait: “A quoi bon ? Ce pays est trop pauvre. Il n’y aura pas de suivi médical sérieux de vos patients. C’est tellement plus simple de les amputer. C’est propre, définitif…””

“Où sont-ils aujourd’hui ? Il faut faire un listing ! Beaucoup risquent nécrose, septicémie, et doivent être recoupés. Il faut les retrouver. Il leur faut un suivi tant médical que psychologique. Ils vont affronter les sensations bien connues des “membres fantômes”. Beaucoup éprouveront des douleurs intolérables qui peuvent rendre impossible l’installation d’une prothèse…”

Extraits de
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/01/29/a-port-au-prince-le-ravage-des-amputations_1298384_3222.html

A l'attention de notre dernier invité, un peu lourd par-ailleurs

Bertrand Arnould

  03/02/2010

Quoique j’aime beaucoup hôtel California, surtout le morceau de percussion en introduction, sans trop préjuger, je pense que l’immense majorité des lecteurs de ce site ne partagent guère vos opinions, peut-on parler d’opinions d’ailleurs, car Maubeuge étant a 20 kms de Mons a vol d’onde hertziennes il est évident que vous êtes en permanence sous perfusion de propagande américaniste, tenez compte de ce fait et profitez de vos visites chez De defensa pour élargir votre perception et non pour essayer de révolutionner la nôtre.
Amicalement