Alper Y.
01/10/2006
Bonjour,
Je pense, concernant ce que nous vivons en tant qu’individu dans le monde actuel, est la situation suivante : dans un monde qui se mondialise dans tous les domaines (matériel : économies, politiques, immatériel : savoirs, morales) nous nous dirigeons peut-être vers ce “village planétaire” qu’on entend ci et là.
Si tel est le cas, si nous allons bien vers une disparition des particularismes, alors se présente d’après moi deux choix à la réalisation de ce programme :
1 - le choix idéaliste et totalitaire
2 - le choix pragmatique et individualiste.
Si les idéalistes pensent “masses”, “peuples”, c’est à dire une globalité globale d’où le totalitarisme comme résultat, les pragmatiques quand à eux pensent globalité faite d’individus indépendants et responsables.
Le problème que j’entrevois dans la position que je dis “pragmatique” c’est qu’un homme détaché des autres, d’une société, d’une culture ou de l’Histoire, en étant qu’homme essentiellement du présent est avant tout foncièrement égoïste, car par définition il s’est construit, en tant qu’être, non par rapport à une société ou une culture mais en fonction dautres éléments plus personnelles qui sont le caractère, les penchants etc. Ainsi partant de là, cet homme-individualiste ne peut pas être un terreau favorable à la construction dun monde globalisé pour la raison quil devient de plus en plus égoïste, ne travaillant en fin de compte qu’à ses intérêts, à mesure que l’intérêt commun disparait avec le commun qui disparaît lui-même, emportant dans le mouvement le consensus national. Dans une telle configuration comment créer un consensus mondial ?
Ce qui se passe dans les faits c’est que les individus se regroupent (l’union faisant la force et qu’il y a de plus en plus volonté de force à force d’une diminution d’une volonté consensuelle), se regroupent donc par intérêts communs particuliers, et se regroupent plus volontiers par degré de ressemblance. Voilà donc en retour l’individualisme qui fini par créer des nationalismes étroits, qui rejettent tout ce qui ne lui ressemble pas.
La politique impérialiste et la position contradictoire de l’universalisme-nationaliste des Américains, avec toute l’hypocrisie ou les erreurs qui en découlent (nous travaillons pour nous même tout en affirmant travailler pour lhumanité et invoquant des valeurs universels), vient peut-être de ce phénomène justement contradictoire qui veut créer de l’universel avec du particulier.
Ainsi, pour finir, je pense que ni le choix “idéaliste”, ni le choix “pragmatique” ne pourront créer des conditions nécessaires à la constitution dun monde globalisé.
Lambrechts Francis
02/10/2006
( LEFIGARO ) DANS LE DÉBAT préélectoral sur l’Irak qui accapare les États-Unis, ce n’est pas la nouveauté des allégations qui embarrasse George W. Bush : c’est leur répétition.
... Les deux précédents ouvrages de Bob Woodward étaient tellement favorables à George Bush que les membres de son Administration se les offraient en cadeau à Noël. À cinq semaines des élections de mi- mandat, le tableau nettement moins rose dépeint ici est disqualifié par la Maison-Blanche comme une vieille rengaine mal réchauffée. Mais la notoriété de l’auteur porte un mauvais coup à la rhétorique officielle.
( NB : il me semble que la réaction primaire de la Maison-Bush, le moment (élections), la répétition et le parcours de l’auteur augmentent l’impact de “State of Denial”, il démontre l’évolution même entachée de contradiction+opportunisme, il élargit la “marge républicaine” qui doute et défausse la “marge démocrate” attirée par Bush. Mais ne nous trompons pas cette aventure—américanisme /islamisme / menaces globales—ne fait que continuer et se déroulera encore sur des dizaines d’années : les changements de fond, comme différents tsunamis, n’apparaissent pas fort ... “quel crédit pouvons-nous accorder ... ? ” C’est une question permanente et c’est pour cela que nous vous lisons, vous, les critiques. http://www.lefigaro.fr/international/20061002.FIG000000043_chirac_pousse_la_turquie_a_assumer_son_passe.html )
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