Jean-Claude HENRY
28/12/2010
Depuis peu, le “réchauffement global” s’est transformé en “changement climatique”. Cela constitue un virage extrêmement important, puisque le climat “change” en permanence. “L’archéologie"climatique dispose de moyens variés pour tenter de reconstituer, sinon le climat à un moment donné, tout au moins des éléments importants comme la température moyenne ou l’importance des précipitations. De plus, les paléontologistes peuvent reconstituer flore et faune d’un lieu à une époque donnée. En outre, nous disposons également de données fournies par des carottages glaciaires, qui permettent d’évaluer (et non de mesurer) les températures passée ainsi que le taux de CO2.
Au sujet de ce dernier, il faut dire ces données sont mal corrélées aux mesures directes qui ont maintenant plus de deux siècles, sans doute en raison de la diffusivité du gaz d’une bulle à l’autre, à travers la paroi de glace . Néanmoins, on peut observer des variations, quand elles sont importantes et elles ont montré qu’au cours des 500.000 dernières années, l’élévation de la température a toujours précédé celle du CO2, et cela de 800 ans. Ceci devrait suffire à invalider l’argument “terroriste” du CO2 anthropique qui va entraîner une catastrophe climatique. Il a d’ailleurs fait beaucoup plus chaud dans le passé (température moyenne supérieure de 10 ° à l’actuelle au cours du milliard d’années précédentes) sans compter des taux de CO2 beaucoup plus élevés, sans le moindre dommage pour la faANMOINS?
Jean-Claude HENRY
28/12/2010
Suite ... le message est parti plus vite que prévu !
Je disais que température et taux de CO2 ont été beaucoup plus élevé par le passé, sans qu’il se produise de catastrophe, comme celle d’une divergence de température annoncée par le GIEC, à moins d’investir des sommes colossales (et encore seraient-elles suffisantes ?) pour tenter de conjure “la” catastrophe.
Ce n’est pas le lieu d’entrer dans les détails pour montrer à quel point la présentation du climat futur par le GIEC est biaisée. De nombreux sites scientifiques sérieux (pléonasme) existent. Je n’en citerai qu’un seul (http://www.pensee-unique.fr/).
Il suffit de lever le nez pour constater que le climat nous vient du soleil. L’activité humaine, à côté de ce monstre de puissance parait bien dérisoire. Pour s’en faire une idée, la part de l’activité humaine dans l’évaporation de l’eau, gaz à effet de serre majeur (de 60 à 90 % selon les estimations), n’est que de 2 %, soit une valeur considérée comme négligeable par les physiciens.
Il est pour le moins étonnant de constater que la variations des surfaces glacées polaires sur Mars a suivi la même variation que celles de la Terre ! L’explication nous en a été fournie par Svensmark, deux siècles après les constations de William Herschel. Celui-ci avait montré une corrélation entre le cycle des taches solaires et le rendement du blé. Cela avait fait beaucoup rire à l’époque, mais cette constatation a été largement confirmée depuis. Cela tient au fait qu’en l’absence d’éruptions solaires, visualisées par les taches, la Terre subit un bombardement ionique beaucoup plus important, ce qui entraîne la formation de nuages dans les basses couches de l’atmosphère. La présence de ces nuages réduit la quantité de chaleur que nous recevons du soleil et amène, outre des précipitations, un refroidissement. Souvenons-nous des 10° C qu’a connu le Koweit après que Saddam Hussein ait mis le feu à ses puits !
La théorie de Svensmark, qui s’appuie sur de très nombreuses données, est confirmée par l’expérience “CLOUD” qui est en train de se terminer au CERN de Genève.
Les modèles de l’héliométéorologie sont capables de reconstituer le climat des siècles précédents, ce que les modèles du GIEC sont incapables de faire ! Ces modèles , fondés sur les divers cycles solaires, nous montrent que nous nous acheminons à tout le moins vers un minimum de Dalton (sunspot number) qui était celui de l’époque de la retraite de Russie. Maintenant, il semblerait plutôt que nous nous dirigions vers un minimum de Maunder, celui du “petit âge glaciaire” sous Louis XIV. Avant le petit âCela fait près de 10 ans que l’Asie connaît des hivers extrêmement froids et il semble que cela ne fasse que commencer. On (le GIEC) nous rebat les oreilles avec la banquise polaire qui diminue, si bien que l’on pourra binetôt aller en bateau de l’océan Atlantique à l’océan Glacial Arctique ! C’est oublier qu’en 1904, l’explorateur norvégien Amundsen a franchi le passage du nord-ouest sur un petit bateau, le Gjoa.
En conclusion,l’héliométéorologie nous promet des hivers de plus en plus froids et nous risquons fort de regretter que la Terre ne se réchauffe pas véritablement.
Richard RUTILY
29/12/2010
Merci à Jean-Claude d’éveiller notre méfiance à propos des idées reçues, qu’elles viennent du GIEC ou d’ailleurs. Mais je voudrais exprimer un point de vue légèrement différent au sens où il serait plus nuancé. Je ne sais pas qui a raison, je pense qu’il y a au GIEC beaucoup de scientifiques honnètes (pléonasme) et je pense qu’il y a aussi beaucoup de raisons de ne pas accepter les résultats du GIEC comme définitifs. J’ai un site (http://transition.wifeo.com/les-modeles-climatiques.php) où je traîte, entre autre, ce problème en essayant de montrer la complexité de la situation.
Francis Lambert
29/12/2010
Complexité mais simple à comprendre ainsi.
Richard RUTILY
30/12/2010
Il est vrai que nos opinions sont presques semblables mais par exemple je ne comprend pas pourquoi les stations météo de mauvaise qualité auraient systématiquement un biais haussier.
Je ne vois pas de problème à ce que la température moyenne de la Terre soit établie avec une précision supérieure aux mesures individuelles et si j’estime que les boucles de rétroaction ont plus de chance d’être négatives que positives je ne pense pas que ce soit démontré et je suis curieux de voir le résultat final de ces études.
Francis Lambert
30/12/2010
La France y est bien présente, invitation à télécharger une merveilleuse revue en français (& anglais).
“Points cardinaux, longitude et latitude depuis laube des temps, lhomme se dote de points de repère pour sorienter. mais ce qui fonctionne sur terre, nest plus valable dans lunivers. (...)
Les Quasars sont de fait de superbes phares pour quadriller la voûte céleste et repérer les positions, à linstar des longitudes et latitudes utilisées pour la localisation sur terre. (...)
Cest le catalogue astrométrique le plus précis à ce jour. une équipe du laboratoire systèmes de référence temps espace - syrte a participé à lélaboration du tout nouveau repère céleste international mis en uvre depuis le 1er janvier 2010.”
Pour situer l’importance historique:
Histoire & définitions, Longitude Act de 1714
- en français http://fr.wikipedia.org/wiki/Longitude
- plus complet en anglais http://en.wikipedia.org/wiki/Longitude
NuMéRO 13 - PRINTEMPS 2010 (PDF)
LE MAGAZINE DE LOBSERVATOIRE DE PARIS
sYrte : une nouvelle référence très
spatiale
http://grandpublic.obspm.fr/squelettes/pdf/magazine/mag13/mag13.pdf
Ilker de Paris
31/12/2010
Mes meilleurs voeux à toute l’équipe de Dedefensa, j’espère avoir la joie de vous lire encore cette nouvelle année qui peut nous réserver de belles surprises et que votre commentaire, votre “point de vue” uniques dans le monde pourtant vaste du Net éclaireront. Bonnes fêtes également aux lecteurs dont les interventions sont également souvent de grande qualité.
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