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A la question de savoir pourquoi la "culture ukrainienne" avait autant de mal à se développer dans l'est de l'Ukraine, le ministre de la culture du gouvernement de ce pays, Evgeny Nishchuk, répondit au début de cette semaine que c'était évidemment pour des "raisons génétiques". Peut-être est-ce là le leg que l'envahisseur nazi laissa dans le sud de l'Union soviétique en 1944 ou le résultat de la bienfaisante influence morale de l'oncle Sam sur le gouvernement ukrainien actuel. Toujours est-il que l'on voit mal quel genre d'"accord de Minsk" la junte de Kiev pourrait conclure avec les sous-hommes (génétiquement parlant) qui habitent l'est de l'Ukraine. Les nostalgiques de la Shoa ont beau ne representer qu'eux même, càd pas grand monde (à peine quelques pour cent du corps électoral), leur potentiel de violence, leurs méthodes d'assassins et de voyou, leurs accointances nombreuses avec les nationalistes du cru (hallucinés dans leur création phantasmagorique d'une Ukraine révée qui n'a jamais existé) , leur rôle de garde prétorienne du nouveau régime, et donc leur impunité, en font un élément central de la vie politique ukrainienne.  Malheureusement, les nazillons de Galicie et Volhynie ne sont pas seuls en Ukraine. Vaguement cornaqués à l'ouest par des establishments qui verraient mal le retour de politiques eugénistes en Europe, et bloqués à l'est par la Fédération russe qui ne craint pas trop de taper dur mais à distance, les nouveaux conquérants de l'aryanité à la mode de Kiev n'ont pas les mains libres.  

A l'été 2014, sans que personne ne les ai appelé, des volontaires venus du sud de la Fédération de Russie prirent leurs armes, s'équipèrent, franchirent la frontière russo-ukrainienne pour porter secours à leurs "frères" du Donbass. C'étaient des particuliers, souvent d'anciens officiers et soldats de l'armée rouge à la retraite, des soldats de l'armée russe d'aujourd'hui qui prirent un congé pour y aller, ou de simples particuliers (même des femmes!) ayant envie d'en découdre avec les formations paramilitaires ukrainiennes néonazies entraînées et soutenues par certains Etats dits "occidentaux".  Le gouvernement russe n'a jamais demandé à ces gens de s'impliquer dans les évènements du Donbass. Le bombardement aveugle des populations civiles, le massacre délibéré d'un grand nombre d'entre eux, la vision en continu sur les chaînes de télévision russes des corps déchiquetés et des blessés sans nombre que personne n'a jamais vu en "Occident" (où il suffit d'évoquer ce massacre pour se faire qualifier de "poutiniste") ont provoqué un haut le cœur en Russie. Certains ont décidé que cela suffisait et qu'il fallait intervenir. Ainsi commencent les guerres. A voir cette vidéo de la chaîne de télévision Novorossia du Donbass soulevé on comprend mieux pourquoi les troupes de Kiev n'avaient guère de chance de l'emporter dans le Donbass en 2014 et qu'il aurait suffit alors au gouvernement russe d'encourager publiquement et ouvertement ces initiatives pour que le flot de combattants prenne l'allure d'un torrent incontrolable.  La vidéo présente ces arrivées de troupes comme la manifestation du soutien des cosaques du Don à la cause du Donbass. C'est certainement exact, mais on croit y apercevoir aussi des signes d'uniformes de l'armée russe portés par des jeunes et des moins jeunes aux cheveux blancs mais d'allure déterminée (probablement des officiers à la retraite).

https://www.youtube.com/watch?v=qKyKNhIbCvg