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Comme c'est curieux , comme c'est étrange . J'ai eu un sentiment similaire à peine hier . Similaire en ce que je me suis dit pour la premiére fois de ma vie , à quoi bon se fatiguer pourquoi ne pas s'éteindre tout doucement . Sauf que si apaisement , celà ne s'accompagnait pas de joie sereine , sans morbidité non plus , que je ne me suis jamais extasié devant les baies vitrées donnant sur l'univers d'une matiére non déchainée( titanesque en fait)  , et qu'il y a longtemps que je n'ai plus la télé .
Ce qui m'afflige le plus c'est le médiocre déchainement de la matiére complexe .
L'idée m'est venue que ce sentiment bizarre pour moi pouvait m'étre suggéré par mon ennemi . Précédemment je me le représentais comme lui méme persuadé de sa lamentable médiocrité et de sa perte . A gagner sans combat on triomphe sans gloire , on ne tire pas sur une ambulance . Plus généralement quand l'ennemi sent la partie perdue , il lui reste une défense du moi possible : faire le mort , éventuellement tomber dans le coma , on feint encore mieux . Alors par ex comme le chat avec la souris , la souris cesse de l'amuser . Ultime possibilité pour elle de s'enfuir .
( faut pas prendre les souris pour de faibles victimes sans défense , le petit chat ne lui veut pas de mal quand il joue avec elles , jusqu'à ce qu'il se fasse mordre , sans raison ) .
Au final donc à quoi bon , le bien se fait son chemin . Un Bien médiocre quand méme . Ce déchainement enchainé de ma matiére pour çà , une illusion ?
Non . Je lui foutre une paire de baffes à l'ennemi , pour le réveiller , il va pas s'en tirer comme çà , elle a fait beaucoup de mal , il a des comptes à rendre , et le Bien aussi , faut pas qu'il se calme , j'aime bien finalement le déchainement .